Le cimetière des Fontanelles à Naples

Le mot promenade n’est peut-être pas très bien choisi, car ce n’est pas vraiment le genre d’endroit où l’on va se balader avec la petite famille le dimanche après-midi. Je veux parler du cimetière des Fontanelles à Naples, anciennes carrières de tuf où l’on a enseveli des centaines et des centaines de milliers de morts au cours des siècles, depuis la grande épidémie de peste de 1526 qui fit près de 250.000 morts sur une population de 400.000 habitants. Lieu de sépulture traditionnel du petit peuple dans les siècles suivants, on y transféra systématiquement au XIX siècle les ossements des nombreuses autres catacombes de la ville, désormais saturées.
Objet de mille légendes et superstitions, le cimetière des Fontanelles a donné lieu également au rite de l’ « adoption » de morts : les Napolitains prirent l’habitude de disposer dans une simple boîte ou dans une niche votive un crâne anonyme, dont il prenait soin ensuite comme s’il s’agissait d’un membre de leur famille, communiquant parfois avec le mort à travers des billets pour espérer des faveurs de l’au-delà. L’expansion du phénomène commença à inquiéter les autorités de l’Eglise qui fermèrent le lieu au public en 1969. Devenu pratiquement inaccessible pendant des décennies, le cimetière est passé ensuite sous la gestion de la ville de Naples. Après d’importants travaux de restauration, car la voûte menaçait de s’écrouler, il a été récemment rouvert au public.
J’y suis allé pour la première fois il y a deux jours. Je n’ai pu prendre que quelques clichés au vol, car j’étais très pris par le récit passionnant de l’ingénieur responsable des travaux qui nous servait de guide.
n. 1
n. 2
n. 3
n. 4
n. 5
n. 6
n. 7
n. 8
n. 9
n. 10
n. 11
n. 12
M6
Noctilux
Neopan 3200
Si vous avez l’intention de vous y rendre, renseignez-vous auparavant, car les visites ne s’effectuent que sur rendez-vous.
Objet de mille légendes et superstitions, le cimetière des Fontanelles a donné lieu également au rite de l’ « adoption » de morts : les Napolitains prirent l’habitude de disposer dans une simple boîte ou dans une niche votive un crâne anonyme, dont il prenait soin ensuite comme s’il s’agissait d’un membre de leur famille, communiquant parfois avec le mort à travers des billets pour espérer des faveurs de l’au-delà. L’expansion du phénomène commença à inquiéter les autorités de l’Eglise qui fermèrent le lieu au public en 1969. Devenu pratiquement inaccessible pendant des décennies, le cimetière est passé ensuite sous la gestion de la ville de Naples. Après d’importants travaux de restauration, car la voûte menaçait de s’écrouler, il a été récemment rouvert au public.
J’y suis allé pour la première fois il y a deux jours. Je n’ai pu prendre que quelques clichés au vol, car j’étais très pris par le récit passionnant de l’ingénieur responsable des travaux qui nous servait de guide.

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