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MessagePosté: lundi 27 janvier 2014 - 10:28
par Yannick O.
Merci beaucoup à tous les deux.











MessagePosté: lundi 27 janvier 2014 - 11:06
par ludovico
Yannick O. a écrit :
Merci beaucoup à tous les deux.












Très beau travail comme d'habitude, je trouve la dernière magnifique, papier :applaudir: :applaudir: :applaudir: :applaudir:

MessagePosté: lundi 27 janvier 2014 - 19:41
par philocande
Je dis comme Ludo! :applaudir: :applaudir: :applaudir:

MessagePosté: lundi 27 janvier 2014 - 19:55
par bedojo
Ah! la mer...

"La mer est ton miroir/tu contemples ton âme/(...)/Homme libre toujours tu chériras la mer..."

Ces photos vont bien avec ce quelques vers de Baudelaire.

MessagePosté: lundi 27 janvier 2014 - 20:18
par cabecou
c'est bieng putain con

une petite reserve a propos de la main sur la premiere... je me demande ce que ca aurait donné sans

MessagePosté: lundi 27 janvier 2014 - 20:31
par Yannick O.
Merci beaucoup à tous. Je suis sincèrement content que ça vous plaise un peu, même avec les légitimes doutes d'Alex.

Ah ! ce poème de Baudelaire. Allez, retranscrivons-le entier ; il le mérite.

Homme libre, toujours tu chériras la mer!
La mer est ton miroir; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets:
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!

Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remords,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables!


— Charles Baudelaire

Et du même :

"Parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense. (...) Avez-vous observé qu'un morceau de ciel, aperçu par un soupirail, ou entre deux cheminées, deux rochers, ou par une arcade, etc., donnait une idée plus profonde de l'infini que le grand panorama vu du haut d'une montagne ?"

Ne dirait-on pas ces mots écrits à propos de la photographie ?

MessagePosté: lundi 27 janvier 2014 - 20:46
par patalout
C'est très beau Yannick

MessagePosté: mardi 28 janvier 2014 - 10:11
par Yannick O.
Merci Patrick.

MessagePosté: mercredi 29 janvier 2014 - 9:36
par ludovico
ça fait du bien, un grand merci à vous Bernard et Yannick :content-anim:

Une que j'ai beaucoup aimèe dans ma jeunesse.

La mer
Sourit au loin
Dents d'écume
Lèvres de ciel.

Que vends-tu, ô fille trouble,
Poitrine découverte ?

Ce que je vends, c'est l'eau
De la mer.

Que portes-tu, garçon noir,
À quoi ton sang se mêle ?

Ce que je porte, c'est l'eau
De la mer

Dis, ces larmes salées,
D'ou viennent-elles, mère?

Ce que je pleure, c'est l'eau
De la mer.

Mon coeur, et cette amertume
Profonde, d'où naît-elle?

Bien amers nous rend l'eau
De la mer

La mer
Sourit au loin.
Dents d'écume
Lèvres de ciel.


Federico Garcia Lorca

MessagePosté: mercredi 29 janvier 2014 - 9:51
par Yannick O.
Merci Ludovico, c'est superbe en effet.

Juste un quatrain, cette fois :

Elle est retrouvée.
Quoi ? - L'Eternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.


Fascinante illumination rimbaldienne qui éclaira Marguerite Yourcenar au point qu'elle emprunta le deuxième vers pour le titre de l'un de ses livres.

Bon, retour aux photos. :grin:

MessagePosté: samedi 1 février 2014 - 19:15
par Bouboudialo
Yannick O. a écrit :
Merci Ludovico, c'est superbe en effet.

Juste un quatrain, cette fois :

Elle est retrouvée.
Quoi ? - L'Eternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.


Fascinante illumination rimbaldienne qui éclaira Marguerite Yourcenar au point qu'elle emprunta le deuxième vers pour le titre de l'un de ses livres.

Bon, retour aux photos. :grin:

Les 2 vont de paire,
la preuve cet hommage à la Mer... :content-anim: :wink:
:applaudir: Yannick :content-anim: