zekkar |
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✝ Messages : 4675Depuis le 19 oct 2003 Paris |
@ Jeb tu peux pas négocier avec les chevaux Lusitaniens
pour qu'ils te prêtent les cavalières pour des close-up femmes femme ? |
Invité |
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papounetdelouise a écrit : sans doute vif, très attentif à sa cavalière en tout cas, peut-être cabochard mais futé et doit apprendre viteOui - tout est dans l'apprentissage... Illustration : le White Turf, à St Moritz (Suisse). Le goût des choses simples, dans un cadre apaisant... (M7, 'cron 2/50, Ekta 100 GX). |
zekkar |
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✝ Messages : 4675Depuis le 19 oct 2003 Paris |
Nathalie : Illustration : le White Turf, à St Moritz (Suisse). Le goût des choses simples, dans un cadre apaisant...
Le Crédit Suisse ça m'apaise oui et me rassure |
papounetdelouise |
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Régulier Messages : 102Depuis le 21 juin 2005 Oise - Chantilly / Ermenonville |
Nathalie, tu me fais penser que là où je fais du ski de fond tous les ans, ils proposent aussi du ski-joering et que je n'ai jamais essayé (trop nul sur des skis...)
par contre j'ai essayé le roller-joering avec mon cheval... Stéphane
---------- L'art est dans l'oeil de celui qui voit. |
jeb |
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Spécialiste Messages : 1264Depuis le 10 nov 2004 Suisse |
Nathalie: sympa, une image qui montre bien qu'en Suisse on n'est jamais loin des valeurs sûres… A part ça j'aimerais bien voir la tête des distingués occupants de cette caisse à savon après mettons 100 mètres de galop sur cette belle neige…
Papounet: vérification faite, un lusitanien pure souche. Pas si petit (1,63) mais la cavalière est grande. Ski joering: du bidon. Ça ne vaut pas la peine. |
papounetdelouise |
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Régulier Messages : 102Depuis le 21 juin 2005 Oise - Chantilly / Ermenonville |
ah, tiens donc ! je te fais confiance. En tout cas belle bête, je me répète.
1,63m pour cette race c'est un grand modèle. La cavalière doit être d'un bon gabarit alors pour donner une telle impression de petitesse au cheval. pour le ski-joering... tant pis alors ! de toute façon l'envie d'en faire n'a jamais été assez forte pour franchir le pas. Stéphane
---------- L'art est dans l'oeil de celui qui voit. |
Invité |
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jeb a écrit : j'aimerais bien voir la tête des distingués occupants de cette caisse à savon après mettons 100 mètres de galop sur cette belle neige…A vrai dire, ces cavaliers-là ne font que très peu de galop, à ce que j'ai compris... En revanche, une petite collation à bulles après l'effort est toujours la bienvenue : (M7, 'cron 50, Ekta 100 GX ; les spectateurs argentés patientent un verre à la main, avant chaque course). Blague à part, les courses proprement dites exécutées à même le lac gelé de St Moritz sont impressionnantes. |
jeb |
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Spécialiste Messages : 1264Depuis le 10 nov 2004 Suisse |
C'est une combine à se faire crépir en tant que skieur et à se vautrer en tant que cavalier avec son cheval, sans parler des tendinites quand la neige est profonde et lourde. C'est rigolo une fois, entre copains, après une bonne fondue et 5 ou 6 café-kirsch. Mais ce n'est que mon minuscule avis d'amateur qui n'aime pas mélanger les genres. Probable que dans les pays nordiques il y a une véritable discipline avec ses codes et ses traditions. |
jeb |
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Spécialiste Messages : 1264Depuis le 10 nov 2004 Suisse |
On s'est croisé, Nathalie! Et tu tombes à pic: justement, dans ce cadre-là c'est pour épater la galerie huppée qui ne connaît rien aux chevaux, et trouve que le plus vite est le mieux. Alors que, n'est-ce pas Papounet, quand on aime les chevaux, et qu'on a une petite idée de tout ce qu'il y a de mieux et de plus fin à faire avec eux que d'aller vite, ces trucs pour touristes…
Nathalie, ta photo est cadrée avec une ironie que j'adore, et pleine de petites choses délicieuses. On imagine ces gens raconter leurs aventures alpestres, au retour, «mais voui, ma chèèèère, nous vécûmes dans des conditions in-des-crip-tibles! Sans ma zibeline, je n'ose pas seulement i-ma-gi-ner ce que je serais devenue!…» Vite, relisons Jack London! |
Invité |
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Yeah ! London, nouvelle traduction (Phébus Libretto) - The Call of the Wild (1903)...
"Tout ce frémissement des anciens instincts qui, à des époques déterminées, pousse les hommes à quitter les villes bruyantes pour aller tuer dans les plaines et dans la forêt avec des grains à plomb à propulsion chimique, ce désir du sang, cette joie de massacrer - tout cela, Buck le ressentait ; seulement c'était en lui infiniment plus profond ! Il allait en tête de la meute, traquant l'animal sauvage, la viande vivante, pour la tuer de ses propres dents et tremper sa gueule jusqu'aux yeux dans du sang chaud. Il y a une extase qui marque l'apogée de la vie et en constitue le sommet indépassable. Tel est le paradoxe de l'existence : cette extase survient quand on est le plus pleinement vivant, tout en l'oubliant complètement. Cette extase, cet oubli de la vie, saisit l'artiste élevé et emporté hors de lui-même dans un rideau de flammes ; elle saisit le soldat, fou de guerre sur un champ dévasté et refusant de faire quartier ; et elle s'empara de Buck, alors qu'il conduisait la meute, poussait l'antique cri du loup, et fonçait derrière la nourriture vivante qui fuyait rapidement devant lui au clair de lune. Il sondait les profondeurs de sa nature, et aussi d'autres éléments plus profonds, qui le ramenaient aux origines du Temps. Il était sous l'emprise du pur déferlement de la vie, du raz-de-marée de l'existence, de la joie parfaite de chaque muscle, de chaque articulation, de chaque tendon particuliers - dans la mesure où c'était tout le contraire de la mort, toute l'ardeur et l'exubérance qui s'exprimaient dans le mouvement et volaient avec exultation entre les étoiles au-dessus de lui et la surface de matière inerte sous ses pas". L'appel de St Moritz, c'est bien ce que j'avais ressenti ! |
jeb |
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Spécialiste Messages : 1264Depuis le 10 nov 2004 Suisse |
Ha ha, excellent! Ça c'est quelqu'un qui a pu comprendre ce que ça voulait dire, «le cheval dans le sang», et «l'appel de la forêt»…
A St Moritz dans ta photo ce serait plutôt l'appel du Dom Pérignon! Tant mieux, après tout: le gibier est tranquille, ça fait vivre le commerce et les guides de montagne! |
Invité |
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jeb a écrit : Ça c'est quelqu'un qui a pu comprendre ce que ça voulait dire, «le cheval dans le sang», et «l'appel de la forêt»…Oui - London dans un courrier : "J'aime mieux être un météore superbe, chacun de mes atomes rayonnant d'un magnifique éclat, plutôt qu'une planète endormie. La fonction de l'homme est de vivre, non d'exister. Je ne gâcherai pas mes jours à tenter de prolonger ma vie. Je veux brûler tout mon temps"... Nous manquent à présent des photos de courses, de chevaux à bout de souffle... |
Chabada |
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Vieux briscard Messages : 6445Depuis le 11 oct 2005 Paris / Saint Martin |
euh.... Quelqu'un a lu mon amie Flicka !
Pardon! Je |
Invité |
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Bien évidemment, Cher Chabada. Flicka signifie petite fille, en suédois. |
papounetdelouise |
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Régulier Messages : 102Depuis le 21 juin 2005 Oise - Chantilly / Ermenonville |
je partage Jeb, je partage...
et j'ajoute au magnifique texte du sieur London cité par Nathalie (qui ne ménage pas sa peine) : Il n'y a que les soldats et les imbéciles pour épuiser un cheval. Regardez un cavalier sans son cheval... c'est la moitié de son sang qui lui manque. Franconi Stéphane
---------- L'art est dans l'oeil de celui qui voit. |
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