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C'est comme sur un M7, sauf que là on remarque plus facilement que ca cadre trop serré.

Jerome

Bien sûr. Ces viseurs sont conçus de la même manière que ceux des M argentiques. Ils sont optiquement semblables, seul l'angle vu change, en rapport avec le capteur plus petit que le 24x36.

C'est tout à fait vrai et du coup le passage du M argentique se révèle être un exercice délicat, il faut un petit temps d'acclimatation. Perso, j'aime bien mon M8 mais je fais beaucoup de photos en pensant et en notant le recadrage que je ferais après.
Sans l'avoir essayé, je comprends que le M8.2 apporte un plus de ce point de vue (sans mauvais jeu de mot).

le même viseur, mais les cadres sont un peu plus justes,
tant soit peu que l'on puisse dire qu'un télémétrique a des cadres justes.
c'est surtout qu'avant le numérique, on s'en rendait moins compte.

Il y a une distance de mise au point où les cadres sont justes.
Ce n'est pas possible qu'ils le soient sur toutes les distances de mise au point disponibles.
En effet, on s'en aperçoit plus avec le numérique, en visualisant sa photo immédiatement après prise de vue.
Le cadre est toujours plus large, et non l'inverse, ce qui n'est pas handicapant.
C'est un aspect à admettre avec le télémétrique, ainsi que l'inévitable décalage d'angle de vue entre le viseur et l'optique.

Sur le M8, ces cadres ont été ajustés pour une distance plus courte que sur les argentiques précédents. Du coup, la différence est aussi un peu plus sensible.
Ceci a été corrigé sur le M8.2 qui est réglé comme les autres boîtiers, ainsi que sur le M9.

L'obturateur au 1/4000 du M8.2, ou d'un M8 mis à jour, "vaut" un cran de vitesse plus basse à main levée avant le flou de bougé qu'avec un M8 à obturateur au 1/8000. C'est la différence la plus notable.

Pour les cadres :
M8 calé à 0,7 m, toujours trop serré, beaucoup trop serré à l'infini
M8.2 calé à 2 m comme les anciens M, correct pour l'infini, léger risque de couper son sujet en portrait serré à 1,2-1,5 m au 50 mm
M9 calé à 1 m, correct à courte distance, un peu serré à l'infini