Mon humble expérience :
Au très grand angle, j'attends que la personne rentre dans le champ par le côté ; elle sera dans la photo alors que je ne la vise pas (du moins pas expressément).
Au 50, si c'est un sujet fixe, et si on craint d'être démasqué, ne pas hésiter à prendre son temps, à fixer un objet du paysage, à suggérer que c'est là-dessus qu'on fait sa mise au point aux petits oignons.
Quand un photographe travaille sans se préoccuper des gens, les gens font de même vis-à-vis du photographe. Le plus difficile est de commencer, de sortir son appareil.
Après 10 années de ce genre de photo, j'ai toujours de l'apréhension dans certains cas. Ce n'est pas pathologique ni rédhibitoire : HCB était dans le même cas. D'où la notion de tir...
En résumé, si le photographe ne peut se cacher, l'idée est qu'il fasse croire que le sujet est à côté d'où il est réellement... et là, il n'y a que lui qui sache
