Réflexions sur le Zone System

Bonjour
Ne sachant pas trop où poster ces réflexions, je les insère ici, à tort peut-être.
Je viens de m'acheter un spotmètre digital de chez Pentax pour approfondir mon travail sur le Zone System d'Ansel Adams. Cet appareil va venir compléter mon eos 5D qui offre déjà une mesure et un résultat immédiatement visible mais sur lequel je n'ai finalement que peu de contrôle et que j'utilise comme un carnet de brouillon pour mes photos avec mes appareils argentiques (Leica IIIa, M2, II ou l'un de mes 15 autres appareils argentiques).
L'un des aspects intéressants (outre l'aspect purement didactique) du Zone system qui consiste essentiellement à mesurer l'exposition précise des différentes zones de la photo pour déterminer l'exposition générale à employer en fonction de la courbe de densité de la pellicule, est non pas, de reproduire le fonctionnement d'une cellule d'un appareil photo moderne, mais de déterminer à quel moment de la journée telle photo est susceptible d'exploiter au mieux la sensibilité de la pellicule ou du capteur.
J'explique:
Sur une photo prise lors d'une journée ensoleillée, il y a fort à parier que le niveau de contraste entre les zones sombres et les zones claires va dépasser le niveau traditionnel de 7 EV communément admis pour les pellicules noir et blanc et de 5 EV pour un tirage papier, autrement dit quelle que soit l'exposition moyenne envisagée, il y aura perte de détails soit dans les zones sombres, soit dans les zones claires. Cette perte de détails est parfois l'effet recherché notamment en architecture où l'on cherche souvent à renforcer le coté graphique des lignes, mais dans le cas général, on privilégie le détail.
Cette perte de détails n'est pas inéluctable puisqu'en effet, la nuit la même scène voit son contraste très fortement se réduire, ce qui signifie qu'entre midi en plein soleil et la nuit, il existe une plage horaire durant laquelle le contraste est optimal par rapport à la pellicule ou au capteur.
C'est là que l'on en vient à regretter le polaroid qui permettait d'avoir un tirage instantané d'une scène et que l'on pouvait annoter immédiatement. J'en suis désormais réduit à réaliser un croquis de la scène sur un petit carnet qui m'accompagne partout et sur lequel je note mes mesures d'exposition au fil de la journée.
En utilisant le zone system sur différentes scènes, je me suis rendu compte que je n'avais aucune chance de faire apparaître la photo telle que je l'imaginais dans mon esprit, voire qu'elle n'avait aucune chance d'être belle sans une dose massive de retravail sous photoshop alors que la scène elle-même était plaisante.
Ne sachant pas trop où poster ces réflexions, je les insère ici, à tort peut-être.
Je viens de m'acheter un spotmètre digital de chez Pentax pour approfondir mon travail sur le Zone System d'Ansel Adams. Cet appareil va venir compléter mon eos 5D qui offre déjà une mesure et un résultat immédiatement visible mais sur lequel je n'ai finalement que peu de contrôle et que j'utilise comme un carnet de brouillon pour mes photos avec mes appareils argentiques (Leica IIIa, M2, II ou l'un de mes 15 autres appareils argentiques).
L'un des aspects intéressants (outre l'aspect purement didactique) du Zone system qui consiste essentiellement à mesurer l'exposition précise des différentes zones de la photo pour déterminer l'exposition générale à employer en fonction de la courbe de densité de la pellicule, est non pas, de reproduire le fonctionnement d'une cellule d'un appareil photo moderne, mais de déterminer à quel moment de la journée telle photo est susceptible d'exploiter au mieux la sensibilité de la pellicule ou du capteur.
J'explique:
Sur une photo prise lors d'une journée ensoleillée, il y a fort à parier que le niveau de contraste entre les zones sombres et les zones claires va dépasser le niveau traditionnel de 7 EV communément admis pour les pellicules noir et blanc et de 5 EV pour un tirage papier, autrement dit quelle que soit l'exposition moyenne envisagée, il y aura perte de détails soit dans les zones sombres, soit dans les zones claires. Cette perte de détails est parfois l'effet recherché notamment en architecture où l'on cherche souvent à renforcer le coté graphique des lignes, mais dans le cas général, on privilégie le détail.
Cette perte de détails n'est pas inéluctable puisqu'en effet, la nuit la même scène voit son contraste très fortement se réduire, ce qui signifie qu'entre midi en plein soleil et la nuit, il existe une plage horaire durant laquelle le contraste est optimal par rapport à la pellicule ou au capteur.
C'est là que l'on en vient à regretter le polaroid qui permettait d'avoir un tirage instantané d'une scène et que l'on pouvait annoter immédiatement. J'en suis désormais réduit à réaliser un croquis de la scène sur un petit carnet qui m'accompagne partout et sur lequel je note mes mesures d'exposition au fil de la journée.
En utilisant le zone system sur différentes scènes, je me suis rendu compte que je n'avais aucune chance de faire apparaître la photo telle que je l'imaginais dans mon esprit, voire qu'elle n'avait aucune chance d'être belle sans une dose massive de retravail sous photoshop alors que la scène elle-même était plaisante.