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je pars ,à Noël, en Chine au Xingjiang où la température oscillera entre -10 et -20°C.
A priori pas de problème pour le boitier ( un bessa R2M) dont les graisses sont récentes, mais quel film aura un support suffisement résistant pour être sûr qu'il ne casse pas?
la TriX est plus épaisse que les autres mais quid d'une 100 iso?
et en format 120?

A ces temperatures là, tu n'auras pas de pb à condition d'éviter le choc thermique etde charger un film dehors Cela parait évident, mais j'ai vu faire avec une pellicule cassante et fragmentée dans le boitier, pas terrible.
C'est en dessous de -20° que cela se complique.
Attention aux piles qui se déchargent à une vitesse incroyable.

ben -10 ca va etre le max, la journee
inch'allah alors, et pour les piles je vais en prendre en rab, + une cellule a main.

Je n'ai jamais eu de problème en haute montagne, même par des températures extrêmes (en dessous de -30), en prenant quelques précautions basiques :
- appareil porté sous le coupe vent et polaire selon la température (attention au vent, le coefficient de refroidissement est primordial) : c'est là l'intéret d'un M (M4 en l'occurence) par rapport au N.... F et son Photomic...
- chargement/déchargement de pellicule à l'abri, pellicules maintenues en température (sinon cassantes ou givrées)
- gants de soie pour les manip... désagréable de rester collé (par expérience!) ou de lâcher un appareil parce qu'on les doigts gourds (si, ça arrive à des gens très bien!). Conséquence de ce qui précède, la courroie n'est pas superflue.
- exception à la règle Leica-toujours-prêt... : laisser le capuchon sur l'objectif (mais ne pas l'oublier, même commentaire que ci-dessus). Certains plastiques deviennent cassants, et les capuchons n'échappent pas à cette fatalité.
- attention aux entrées et sorties en température et humidité (givre dans un sens, buée dans l'autre)
- je n'ai jamais utlisé un appareil dégraissé, même en conditions rudes, à condition que cela ne dure pas trois jours en bivouac hivernal...
- un jeu de piles en supplément, portées à la chaleur du corps (avantage des polaires première couche à poche ventrale... mais la transformation en maman kangourou est vite arrivée!)

Le plus ennuyeux est vraiment la consommation de piles (ou leur rendement diminué).
Bon séjour dans ces superbes paysages.

Bernard Dropsy écrit

"attention aux entrées et sorties en température et humidité (givre dans un sens, buée dans l'autre) "

Très important, la buée peut même alors se mettre entre les lentilles: c'est arrivé à un ami au Carnaval de Cologne, rentrant dans une taverne, après avoir eu le Leica au froid. Le Summilux 35 fut bon pour Wetzlar alors.

Intervention de modération : fil redondant supprimé, messages transférés sur celui-ci.

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Bonjour,
fin février je vais en Laponie.
Je vais emporter un numérique Nikon avec un zoom 2,8-24/70 et mon M6 (ou mon M3 avec une cellule à main, selon ce qui est le plus fiable par grand froid)avec du film pour diapositives et (ou) du négatif couleur pour numériser... car je pense, peut être à tort, que les paysages et l'habitat lapons, se prêtent plus à la couleur qu'à la TriX.
Que me conseilleriez vous comme films, car la lumière avec la neige est sans doute difficile à gérer et il fait très très froid? (le séjour est proche du cercle polaire et j'ai prévu de faire des sorties en raquettes et moto-neige...).
Quelles optiques prendriez vous avec le M ?
Quelles précautions particulières sont à prendre pour que le matériel ne gèle pas dans le sac à dos et que je puisse faire des photographies malgré le froid ?
Merci.

Je vais donner un avis concernant l'endroit où mettre son matériel.
Surtout pas dans un sac à dos!
Une seule place : sous ton anorak ou ta veste. Ainsi, il restera à une température correcte.
Ceci veut dire aussi qu'il ne sert à rien d'emporter avec soi l'équivalent d'un magasin photo. Le moins sera le mieux.
Quant à M6 ou M3, pas de problème si justement tu n'exposes pas trop ton boîtier au gel. Sinon, je ne sais pas ce que dira la pile.
Bonnes vacances et bonnes photos.

Il commence à faire beau à cette époque, ciel bleu profond (généralement), dû à l'anti-cyclone mais aussi accompagné d'un froid intense.
Ce sont surtout les piles et batteries qui souffrent énormément.
Ensuite, la graisse des optiques. J'ai bouzillé un Sekor 90mm de Mamiya RB67 par -36°C = obturateur figé.
Si je devais prendre des photos par ce temps là, je conserverais l'appareil au chaud sous l'anorak et ne le sortirais que le temps du cliché.
Un pyjama lui serait peut-être confortable également ?
Quelques piles de rechange au chaud également au cas où, mais le M3 s'en passe.
Pour les films, le 100 ISO devrait aller. Je n'ai pratiquement jamais utilisé plus sensible. Et un filtre 81B éventuellement pour diapositives.
Quant au choix de l'optique..., ceci n'a rien à voir avec les conditions météo.

(mode curieux: Norvège, Suède, Finlande ou Russie ?)

En cas de très grands froids, n'y a t-il pas de risques de créer de la condensation quand le boitier passe successivement de l'anorak à l'extérieur ?

L'air est archi sec à ces températures. La seule source de condensation serait l'air expiré. Mieux vaut ne pas souffler sur la lentille frontale de l'objectif.

Bon, alors je n'ai rien dit

Ca veut donc dire qu'un M qui se glisse si facilement sous une veste est le boitier idéal par très grand froid...

...à condition d'avoir une bonne paire de mitaines (private joke)

Bonjour !

Sans avoir été confronté à des situations lapones, ni de très grand froid, j'ai cependant séjourné au Canada, où j'ai fait de la photo par des températures pas très chaudes (-30°C -35°C là où je vivais ; jusqu'à -42°C à Québec).

Pour les pellicules, je prenais ce que je trouvais dans ma petite ville, je n'ai jamais été déçu (dia Kodak E100, couleur Fuji). En noir et blanc j'avais du stock, y compris de la Efke 50 (Adox 50) - bien mais un peu (trop ?) contrastée.

Pour le sac, j'utilise depuis longtemps un Kata T212.
C'est un sac ventral et ça c'est révélé un bon choix : le sac sur soi, le manteau par dessus protège bien le matériel. Et l'avantage principal de ce sac, le matériel est très facile à saisir / ranger (très rapide).
Sinon, la plupart des Canadiens du club photo utilisaient des LowePro All Weather (AW).

Question contenance du T212, pas de problème je pense : j'y faisais rentrer soit un bi-objectif + Minolta XD-7 (même taille Leica R4) + deux optiques pour le XD. Plus petit matériel (pellicules, cellule). Soit un SLR avec plus d'optiques (24mm 35mm 50mm 85mm par exemple), soit (encore !) le XD-7 + un SRT, chacun avec une optique, plus une optique de rab.
C'est un petit sac, mais en étant organisé...

Je n'ai jamais eu de problème lié au froid (enfin... moi si , le matériel non...) sauf la graisse qui a gelé sur mon TLR rendant la mise au point dure... j'ai pas voulu forcer ! mais ça uniquement dans les conditions les plus froides que j'ai connu là-bas (visite de chutes d'eau par moins de -42°C, grand vent, et un peu d'humidité du à la proximité des chutes d'eau).
A mon avis s'il fait vraiment froid, le problème vient plus du photographe que du matériel (aux chutes, doigts gelés malgré deux paires de gants).

Peut-être (peut-être...) plus de réserve quand au numérique : batteries au lithium, écran gelé... mais je vous rapporte plus ce que j'ai entendu dire (j'ai quand même vu un écran gelé !) car je ne suis pas équipé en numérique.

Le matériel dans mon sac ventral, avec le manteau fermé par dessus était relativement bien protégé du froid. Le seul souci récurrent que j'ai eu est avec la pile de ma Digisix, une pile CR2032 au lithium qui déclare forfait vers -10°C selon le fabricant -> vers environ -30°C elle commençait à flancher (la cellule étant dans le sac, sortie uniquement pour les prises de vue, bien sûr).


Voila mon petit retour d'expérience sans prétention... je maintiens qu'à partir d'une certaine température, quand on est pas habitué, c'est plus le photographe qui va flancher qu'un matériel de bonne qualité, à mon avis. Attention aux changement d'objectifs / montage de pare-soleil avec le doigts engourdis et deux paires de gants c'est pas si simple (et pas si rapide !) .

Réponse à Philippe D.
Je vais au nord de la Finlande.

Sinon mon épouse a connu un -50 dans les forêts de Biélorussie en décembre-janvier. Tous les appareils se bloquaient et les films cassaient à l'intérieur, sauf notre bon vieux Nikon FTN, qui continuait vaillamment à faire des photographies.
Je pensais amener ma cellule Digisix mais j'ai vu plus haut que ce n'était pas gagné.
Comme sac, j'ai un Lowepro Vertex 100 AW. Il n'est pas question de le porter sous l'anorak et je m'interroge donc, quant à l'opportunité de le prendre avec le Nikon D3.

Le Leica M avec le 21 ou le 28 ( ce sera l'un des deux) ou le 75 peuvent aller sous la veste mais pas le Nikon avec son zoom.
Je vais interroger Nikon au sujet du comportement au froid du D3 et du 24/70 et sur les précautions et possibilités d'utilisation.
Une certitude, je prendrai mon M6 avec de la pellicule 100 ASA, ce qui est étonnant c'est que je pensais plutôt à une faible lumière et à des films de 400 ASA ...

Eh bien, de 10h30 à 15h00, il fait jour.


Ivalo ?

Une petite astuce pour le retour au chaud, et éviter les condensations en masse sur le matériel : Le mettre avant de rentrer dans un sac congélation zippé, en chassant le maximum d'air (moins d'air, moins d'humidité à condenser). Et ne le sortir du sac qu'après que sa température soit redevenue celle de la pièce.