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Je pense que c'est un problème de cavitation, mais c'est à discuter...

De quoi s'agit-il ?

On dit qu'il faut taper la cuve pour libérer les bulles emprisonnées lors du remplissage et retenues (tension superficielle) sur l'émulsion.

Cuve ouverte et remplie d'eau, je me suis amusé à voir comment les bulles se forment et remontent. Je tape un peu : quelques grosses bulles peuvent effectivement sortir. Je continue de taper : de toutes petites bulles remontent. Je ne sais pas d'où. Puis ça se calme. Je retape un coup : voilà que ça recommence, une série de petites bulles, comme si mon film crachait du gaz ! Et c'est sans fin, sauf évidemment si j'arrête de taper.

Alors : taper ou pas taper ? Ben, taper un coup, voire deux, au début, OK. Mais taper beaucoup... Bof !

Si je dis des conneries : aïe pas taper !!!

Ben, on dit toujours qu'il faut taper! Personnellement, je tape deux fois après chaque retournement, c'est-à-dire toutes les trente secondes. Je le fais sur un morceau de tissu replié sur lui-même. Et je n'ai JAMAIS de traces de bulles. Par contre, les poussières au séchage...

J'en connais un qui a tellement tapé qu'il en a cassé sa cuve.
(véridique)

Je tape comme Paradoxal, sauf que je retourne une fois par minute. Ici il fait chaud, donc pas trop d'effort.

hé ! hé ! ces bulles de gaz sont produites par les composants chimiques ...pour éviter qu'elles se collent sur le film le plus simple c'est de mouiller le film avant avec de la flotte à 20 ° et ensuite brassage énergique la 1ere minute avec le révélateur c'est aprés qu'on tapote doucement pour les faire remonter à la surface

Bonjour,

Contre les bulles, je fais systematiquement un premouillage de 3 mn. (augmenter legerement le temps de devel).
Apres chaque retournement (un par minute, 30sec ou 15sec selon le temps de devel et le contraste désiré), je tape assez fermement la cuve 3 fois environ. Ainsi, je n'ai jamais de bulle.
J'ai petit à petit cassé ma premiere cuve Paterson.
J'étais alors allé au BHV, le vendeur m'a dit de prendre une cuve Jobo qui sont dit il incassables, il a alors lancé la cuve qu'il me montrait, en l'air, tres haut, elle est retombée au sol en effet sans aucun dommage et je suis reparti avec.

Néanmoins, depuis, je tape la cuve sur un morceau de tuyau, style arrosage, ou mieux vidange de machine à laver le linge.

Jerome

même principe que pour le champagne....

Jean-Yves ! Ce que c'est que d'être un esprit à la fois curieux et scientifique !
Je n'ai jamais eu de traces de bulles sur mes négatifs, et je n'ai jamais regardé dans la cuve.
Je remue la première minute, puis tous les minutes, c'est tout, et comme le résultat est bon, je ne me suis jamais posé de questions.
Sinon j'ai tout essayé : rafraîchir le révélo, ou le chauffer, différentes dilutions, non je ne suis pas totalement un veau , et j'ai ainsi eu des film très gris, des très contrastés, des grains énormes, même une fois une émulsion réticulée, plein de choses amusantes ! Mais : je n'ai jamais pensé aux bulles… Ça alors !

Je n'ai jamais de bulles non plus sur le film. 8)
Cette expérience partagée avec vous était simplement destinée à revenir sur le mécanisme générateur de bulles. Si c'est la gélatine qui dégage des bulles, comme une feuille d'élodée, alors il faut en tirer des conséquences :
1) agiter toutes les 30 s comme le conseille Kodak (les boules pour la méthode Jules) ou bien
2) utiliser une Rondinax ou bien
3) l'accessoire qui permet de faire tourner la spire (type Paterson Supertank).
Je sais que l'émulsion réagit dans le révélateur. C'est frappant avec du papier baryté. On se penche sur le bac et on l'entend chanter...
Mais l'expérience que j'ai faite était sur un film ayant été entièrement développé et rincé (une fois la cuve ouverte après tout le process et avant de la vider). Donc quand toutes les réactions chimiques propres au développement étaient a priori (ou plutôt : j'espère) terminées.
D'où mon interrogation sur la cavitation (les cuves à ultrasons qu'on utilise pour le décapage d'objet dégagent des bulles)...

des micros impuretés comme catalyseur ? c'est ainsi avec le champagne ( j'ai vu ça à la télé )

Je décode, pour les non-botanistes : l’élodée (Elodea canadensis) est une plante aquatique de la famille des Astéracées, introduite en en France en 1870 et devenue commune (voire envahissante), connue pour ses vertus oxygénantes : en observant ses petites feuilles à l’aide d’une forte loupe, à travers la vitre d’un aquarium, on voit très bien le dégagement de bulles…

Bon, je m’éloigne du sujet : comme Coignet, je n'ai jamais constaté de traces de bulles sur mes négatifs (quelle que soit la cuve utilisée), probablement parce qu’une bulle ne touche l’émulsion que tangentiellement, n’entravant pas la circulation des fluides successifs, et en outre ne possède qu’une existence éphémère.
L’agitation saccadée et fréquente de la spire dans une cuve Rondinax élimine, à mon avis, tout problème de bulles…
(j’ai encore réussi à vanter cette merveille !)

Jean D.

J'avais entendu dire que les belles bulles, dans le Champagne, remontant sans fin du fond de la flutte étaient "dues" à des verres (certes magnifiques) imparfaitement lisses ... et que si ce verre était très lisse (ce que les verriers savent faire) on perdrait au spectacle ...
.... idée: avec un peu d'agent mouillant, les retournements, percussions ... j'aurais envie de croire qu'il y a peu de risque que des bulles s'accrochent à l'émulsion (bien lisse) alors qu'elles peuvent fort bien s'accrocher à la cuve ou la bobine
Bon à enfermer ou pas

Alain

J'ai toujours pensé que les bulles pouvaient se former lors du remplissage de la cuve et non pas lors des réactions chimiques. Je tape donc la cuve après le remplissage en interposant un chiffon. Je n'ai jamais eu de bulles sur le négatif. Mais en lisant ce fil je me demande si quelqu'un a observé ce phénomène ou bien s'agirait-il d'un mini monstre du Loch Ness dans nos cuves?
Bonnes photos à tous
Arjouna

Alain tu n'est pas sourd....pour le reste...

...en regardant le profil de Jean Yves, je vois qu'il est chercheur....ceci explique cela