Bon, pour ceux que la technique ou le vocabulaire de Jacques Zekkar inciteraient à chercher une alternative (

c'est pour rire Jacques), je propose ceci :
1) Faire des bandes d'essai assez larges à grade 1 dans le ciel. Déterminer ainsi l'exposition correcte (c'est à dire celle qui met les zones les plus denses du négatif dans le tout premier gris ; attention, le tout premier gris c'est presque du blanc ; pour le Bergger, il faut juger une fois le papier sec car il se densifie pas mal au séchage).
2) Faire un tirage plein pot avec cette exposition. Examiner la partie basse de l'image : l'image est-elle désespérément trop grisouille ou bien sont-ce seulement les ombres qui sont vraiment trop bouchées ?
3) Dans le deuxième cas, il faut refaire un tirage en retenant les zones sombres, disons 20 à 40% du temps de base, avec les mains ou des maquillettes. Dans le premier, il faut recourir à un filtrage différent, disons grade 4, sur cette partie basse de l'image. C'est ce que je détaille maintenant :
1) Tirer l'image pour le ciel au grade 1, en balayant de bas en haut la partie basse de l'image avec un carton noir large, pour créer un masquage dégradé qui va mourir sur la ligne d'horizon.
2) Compléter l'exposition avec le grade 4, en masquant avec le même carton le ciel et, en dégradé balayé de haut en bas, la partie du sujet initialement masquée. On procède ainsi à une fusion de grades, qui met idéalement les bâtisses dans du grade 2,5 (la moyenne entre 1 et 4) et dans du grade 3 à 4 le premier plan (qui le mérite, car c'est là que le contraste du néga est minimum).
Il est raisonnable de sacrifier 3 à 5 feuilles pour arriver au dosage idéal...
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