Ce que tu veux savoir, c'est qui roule ses films, ou comment on fait ?
Pour la deuxième question, voici la réponse.
On achète des cartouches vides
comme celles-ci.
Dans le noir, on coupe une longueur de film correspondant au besoin, en utilisant un repère, par exemple deux marques sur un mur.
Peu ou prou, une longueur pour 36 poses plus amorce plus fixation sur l'axe de la cartouche, correspond aux deux bras écartés.
On roule précautionneusement cette section de film sur elle-même, sans forcer, pour ne pas la rayer, puis on fixe un côté sur l'axe de la cartouche avec du scotch (je trouve le scotch papier de type
crêpé lisse "tesa" très pratique, car il se déchire aisément avec les doigts). Ne pas négliger de faire faire le tour de l'axe à la bande collante pour la faire revenir sur les deux faces du film, afin d'éviter de l'arracher de l'axe en fin de film dans l'appareil photo...
Puis on entre l'axe dans la cartouche, sans la fermer, afin que les lèvres de la cartouche ne frottent pas durement le film lors de l'enroulage, on tourne l'axe avec les doigts (dans le bon sens), et, lorsque le film est intégralement bobiné, on ferme la cartouche, ce qui va serrer les lèvres sur le film, et permettre l'étanchéité à la lumière.
Avec un peu d’entraînement, ça va très vite, aussi vite sinon plus, que de bobiner un film sur une spire.
Ne pas oublier de tailler la languette pour pouvoir charger ses films dans son appareil.