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Bonjour,
Voici mes premières photos développées avec la fameuse méthode "Jules Steimetz" (400 ASA, 20°C, 12 mn, D76 sans dilution); Merci à Zekkar. Si cette méthode "Jules Steimetz" semble déroutante au premier abord, elle n'en demeure pas moins efficace pour les photos bien homogènes en terme de contraste mais aussi particulièrement délicate pour des photos fortement contrastées. J'ai le sentiment que la méthode accentue encore plus les hautes lumières. Ou alors je me suis débrouillé comme un manche pour l’exposition de certaines photos; Et c’est bien possible…


Ambiance brumeuse aux alentours de Bon Jesus (Nord du Portugal)


Partie de pêche à Esposende


C'est dans ces moments là que l'on apprécie le silence du M

Quelle agitation?

On a déjà parlé de cette méthode dans pas mal de fils, et les regrouper, à l'occasion, serait bien...

Je contribue à la réflexion, en postant à mon tour deux photos, chacune à 400 et 1600 asa. J'ai fait les développement en respectant les temps préconisés par Jacques (Zekkar), bien que dans une cuve Rondinax (immersion partielle mais agitation constante).

J'en profite pour faire un commentaire : j'ai remarqué qu'un précipité d'argent se développe rapidement dans le révélateur qu'on récupère (et régénère par remplacement d'environ 1/10 000e à chaque fois dans le cas de la consommation de ma cuve). Cela ne semble pas gêner le développement. En revanche, la densité des négatifs que j'obtiens est plus faible que par le passé en développement 1+1. Toutefois, je peux tirer les négatifs sans problème. Je subodore que je tirais d'ailleurs des négas un peu trop denses auparavant car je surexposais systématiquement ('au cas où') : or, même quand un néga paraît transparent, il ne l'est pas... 8)

Voici la première photo, celle des deux doudous de mes enfants (qui, comme eux, ont repectivement 6 ans et 3 ans - petit test : sauriez-vous les reconnaître ?).


A 400 asa :



A 1600 asa :




la deuxième photo : sujet contrasté, par la fenêtre de la chambre d'Antoine :


A 400 asa :



A 1600 asa :



Un commentaire général sur le 'process' : je trouve que le développement poussé est meilleur que ce que j'obtenais en bain perdu (les négas sont moins durs). Le contraste est bien sûr supérieur (les ombres moins détaillées), mais cela reste acceptable. Du coup on peut se poser cette question : en cas de reportage léger à "l'arraché", n'est-il pas judicieux de tenter de couvrir tous les sujets (intérieur et extérieur), par tous les temps, avec un boitier chargé en Tx poussée à 1600, quitte à visser un filtre (vert ou gris à 3 diaphs) s'il fait trop beau dehors... Ce qui devrait provoquer des réactions assez vives ... 8)

@Jean Yves :
1 - la rondinax oblige à trop s'agiter, en D76 vaut mieux noyer le film et agiter cool et ne plus changer de rythme (DMax)
2 - ce process est pour le reportage speed, quand on change sans arrêt de position et ou on shoote plus vite que son ombre, sans toujours avoir le temps de jouer au Zone system et du luxmètre
3 - En reportage le juste milieu de Mao c'est 800 zazas car on va suivre de jour comme de nuit dedans et dehors ....
4 - Le principe est que :
A 400, 12 mn on est Fidèle gamma proche de 0.7 Iso (Tx Hp5) portrait, close up, landscape, gamme de gris superbe et néga direct sur du 2.
A 800, 1600 on fait l'artiste "lumiére dispo" et on a les photos si on pose pour 800 et 1600 et qu'on dev pour.

5 - c'est une manie de sur-ex en cas de car on ne sait plus à quelle valeur iso le film est réèlement exposé et en densito on erre ....
6 - En terme de normes ISO même si le film est "à grande latitude de pose" le Nominal c'est 400 et le gamma c'est 0.7.
à 200, 800, 1600 on dérive vers artiste et reportage mais pas Leica Fidéle au sujet
7- l'argent dans le rev c'est normal vu que la formule est aussi qq peu solvant de BrAg, on filtre de temps en temps au melita et on continu.
8 - comme Leica y mettent des cellules dedans on mesure toujours de la même manière et sur les mêmes parties des sujet, c'est pas le moment de jouer au petit mesureur en reflexion et en incident.
9 - c'est fait (le process) pour des Leicaistes qui fixent toutes les variables possibles pour avoir avec certitude des images qui se vendent bien et pour avoir du biscuit répétitif en amateurs quand on peux pas retourner au Vietnam refaire le job !
amitiés D76
zekkar

je suis sur le C** (les fesses!) zekkar ! je crois que je vais rassembler et imprimer tous tes mails et les réunir pour me monter une encyclop. des conseils de jacques ! tout ça me done envie de re-faire du développement mais seul, sans labo. le tirage je le confie. basta.


bravo jean yves pour tes photos (en général) et les deux doudous (en particulier).

bon je suppose que le plus ancien c'est celui de droite ? bien usé, il a l'air d'avoir été victime d'un ardent canibalisme ou d'avoir été attaqué par la machoire féroce d'un mouflet en manque de calin au moment du dodo.
celui de gauche a l'air en meilleur état, mais il fait pas le malin...il sait que son tour viendra ! courage doudou, ils sont terribles les chti mômes !

à bientôt, jean yves
christophe

Gagné !
C'était facile, d'accord, même à l'instamatic on l'aurait vu...

Il FAUT développer soi-même ses noirs et blancs !
On en a discuté de nombreuses fois, comme ici, et ailleurs.

Jean-Yves, tes 1600 ISO sont plutôt impressionants. Ca me rappelle deux films que j'ai faits pour un marriage, à la même sensibilité, et j'avais été surpris de la qualité du résultat. C'était un marriage inter-ethnique indienne-super-brune-très-mate/français-quasi-blond, avec costards noirs et robes très blanches. Autant dire que je partais assez pessimiste. Pourtant, à part une erreur d'exposition sur un des deux films (mesure avec pièce vide, remplie ensuite --> un diaph dans la vue) c'était excellent.

Entre autres, j'avais comparé avec des essais que j'avais faits avec mon Minolta avant, et ça m'avait semblé bien meilleur. Depuis, je me demande si les cailloux Leica ne seraient pas plus exploitables avec des films poussés. Je ne vois pas pourquoi, mais c'est la sensation que j'ai eue. Peut-être la qualité du contraste et la subtilité des gris de départ permet-elle de garder plus de matière à la fin ?

bonjour, je reposte ici ce que j'ai posté hier sur un autre fil.Celui-ci à l'air plus frais:


Avec une trentaine de films de recul, je doit bien avouer que je suis d'accord avec Vincent et Mektoub : les resultats sont bons pendant quelques cuvées de films et puis après le revelo s'épuise pour arriver à un sous devel correspondant à N-3.

Je précise que j'utilise du D76d, avec 8g de borax + 8g d'acide borique (formule tamponnée plus proche de celle du commerce que celle, historique, publiée)

Et là, ça ne me fait pas plaisir d'être d'accord avec les uns contre les autres parce que ça ne fait pas avancer le schmilblik alors que les resultats me plaisent et que je souhaite pouvoir les reproduire.

Je vous soummets donc ceci, tiré du "darkroom cookbook" de S ANCHELL
Flacon A= D76 jusque là rien de changé
Flacon B= D76r: pour 1 l d'eau
metol: 3g
sulfite: 100g
hydroquinone: 7.5g
borax: 20g

rajouter à A 30ml de la formule "musclée" B par rouleau 35mm ou 120 developpé

voilà, à essayer en conservant le process à Jules en termes de durée, agitation...
moi j'ai pas encore eu le temps mais si on est plusieurs on arrivera plus vite à des conclusions fiables.

Personnellement, n'étant pas chimiste, et même plutôt nul en chimie à l'école, j'utilise la formule original en poudre vendu par Monsieur Kodak. 6,75$ Cdn pour 3.8 litres et, pour l'instant, les résultats sont constants.