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Bonjour

Je prévoie de voyager plusieurs mois en Amérique du Sud.
En conséquence, je viens de vendre mon matériel (Réflex numérique) afin de voyager léger (Leica M argentique en prévision)

Savez-vous ce qu'il en est de la disponibilité des films n&b (Fuji, Kodak, Ilford) dans ces pays ?

D'autre part, quelle est durée de validité d'une pellicule dans un climat de plus de 20°C, pour ne pas dire tropical ?

Merci pour vos éclaircissements !

Christophe
PS : je suis complètement novice en développement... merci pour votre patience

Belle démarche que ce choix en tous cas...

Je ne peux pas t'aider... je ne connais pas ces pays.

Bon En Polynésie : en deux fois trois semaines j'ai embarqué des diapos (agfachrome) et du n&b (FP4) qui étaient depuis un certain temps à la maison sans me poser de questions.

Je n'ai rien remarqué malgré l'hygrométrie et la chaleur. Mais bon séjours assez courts...

Bon voyage

Bonjour et bon voyage.

D'abord un petit rappel:

http://www.flickr.com/photos/philvdd/5260343613/

C'était en juillet 2010 à Bordeaux. 41°C

Puis un document à lire, avant toute chose:

http://motion.kodak.com/BE/fr/motion/Support/Beware_Of_XRays/index.htm

Un forum à parcourir:

http://www.galerie-photo.com/conservation_des_pellicules_photographiques.html

Et enfin un document très intéressant et vraiment utile:

http://motion.kodak.com/motion/uploadedFiles/US_plugins_acrobat_en_motion_newsletters_filmEss_12_Storage_and_Handling.pdf

Il est en anglais mais ça ne devrait pas arrêter un voyageur!

Pour avoir eu l'occasion de voyager un peu (Chypre, Maroc, Thaïlande, Laos, Indonésie, Cambodge, Mexique) et à chaque fois entre 3 et 4 semaines, il vaut mieux partir avec son stock de péloche. En local, si tu en trouves, effet lomo assuré en raison d'une exposition prolongée au soleil ou à l'humidité...

Pendant le voyage, il faut garder les films en bagage à main sinon, les rayons X utilisés pour les valises destinées à la soute vont te cramer tes péloches. J'ai eu l'occasion de prendre des lignes internes en Indonésie ou en Thaïlande et malgré des machines anciennes et déréglées, mes films n'ont jamais été voilés (même les 1600 ISO) lors des passages en bagage à main.

Tu peux oublier les inspections manuelles. Il faut que la sécurité de l'aéroport appelle un officier de police pour qu'il procède lui-même à l'inspection des films et généralement, le temps qu'il vienne, s'il vient, est très long. Mes trois dernières demandes ont été un échec avec la même justification...

Dans les pays où j'ai eu chaud, voire très chaud (Nicosie au mois d'août par 47°) ou en Asie en période de mousson, je n'ai jamais eu de problème particulier ni avec mon appareil ni avec mes films. En voyage, mes films sont toujours conservés dans un sac en tissu, mis dans mon sac à dos. Je les sors de mon sac à chaque fois que je m'arrête dans une guest house (et je ne prends jamais la clim). Il suffit de trouver un sac qui s'aère facilement (éviter les sacs en plastique épais qu'on peut fermer). Comme ça, si tu dois voyager à l'arrière d'un camion, tu peux récupérer facilement ton lot de péloche et le prendre avec toi pendant que ton sac crame sur le toit du camion (expérience vécue).

Bref, pour moi, aucun souci particulier si tu fais un peu attention.

Euh... à mon avis oui il faut suivre les conseils du maxou ! Partir avec son stock.

Il devient difficile de trouver du film, deja chez nous, alors à l'étranger, je vous raconte pas. En plus quand on en trouve on a pas d'idée de la conservation. Bref, acheter sérieux, et partir sérieux.

Ce genre de photos, on ne les refait pas, alors il faut se donner tous les moyens pour ne pas etre handicapé par la technique

Merci pour vos réponses.
Vos conseils en termes de vécu ainsi que les liens sont hautement instructifs.

Pour préciser la dernière remarque de fotd :



Il s'agit en effet d'un voyage d'un an consistant à faire une boucle autour du continent Sud Américain.

Passages prévus par les capitales, c'est surtout entre deux qu'il va falloir assurer, y compris d'un point de vue développement (j'avais repéré la chimie en poudre, indispensable)

Quant au matériel, il devra en effet se trouver dans un emplacement tierce (je pensais à une boite aérée en bois permettant de stocker la chimie, les films et négatifs développés, leur épargnant par là même des taux de compression inavouables)

Quel beau voyage.

Ma solution : Un bon compact numérique pour les photos touristiques et de tous les jours. Un argentique frâichement révisé, style Leica M avec deux focales par exemple (35mm et 50mm) pour l'artistique.

Avantage en terme coût (moins à développer), de poids (en sac à dos, un gros attirail ça devient vite pénible. Un bus avait oublié de s'arrêter pour nous déposer sur une grosse nationale, on s'est tapé 3km à pied, bof bof) et moindre souci pour les péloches.

Après, trouver les boutiques à Rio, Sao Paolo, Buenos Aeres et aviser en fonction des besoins et des futures étapes...

Au pire, il y a la solution de la poste restante.

Perso, j'oublierais le compact numérique. Les photos, on ne les regarde jamais, et y'a souvent pas de batterie...

Je propose mon idée : faire un stock pour les 3 premiers mois, pour estimer sa consommation, aussi. Puis se faire envoyer via les sites internet peu chers, même s'il faut payer les frais de port, ça doit être plus intéressant que d'acheter sur place.
Deux boitiers indispensable, au moins pour NB et couleur, et si l'un tombe en panne en plein desert t'Atacama, t'auras l'autre pour finir le voyage.

Je te souhaite bien du plaisir!

Concernant les films, je pense en effet partir avec un stock, mettons une cinquantaine de rouleaux, stockés au frigo autant que faire se peut.

Dans l'attente, je vais commencer par le commencement : dénicher un M6 TTL ou M7 (j'en suis encore à ce dilemme), un 35 et un 90 et roule ma poule.

J'ai cru comprendre que les articles partent très vite dans la rubrique occasions : il faut dormir devant l'ordi ??