Des gammas, fil rébarbatif...
Posté: samedi 4 juin 2005 - 17:35
A travers la recette de Jules, Jacques nous a donné une leçon indirecte de sensitométrie.
Dont on constate qu'elle n'est pas le pain quotidien des summiluxiens, à travers quelques réflexions ici ou là.
Le gamma, en film, c'est le rapport du contraste du film sur le contraste du sujet, ces deux valeurs en log (en simplifiant, en fait on prend la pente de la courbe de réponse en enlevant le pied de courbe qui est le voile).
Pour un néga, N&B ou couleur, la bonne valeur de gamma est 0.7, soit 1:4000 pour le sujet rapporté à 0:2.4 pour le film. C'est la recette de Jules, qui donne une belle échelle de gris dans le D76 cf les essais de Focus16. Le D76, c'est 1 génol (voile) pour 2.5 hydroquinone (contraste). Remarque : pour les asphériques, Jules aurait certainement réduit un peu l'hydroquinone plutôt que de changer le temps de développement.
La dia a un gamma de 1, en général, soit 1:500 pour 2.7 de densité.
Je ne suis pas un spécialiste, je laisse Jacques et Dido corriger les bétises.
Dans les deux cas, la Dmax est inférieure à 3.
Que se passe-t-il au scanner ? Le scanner n'est pas neutre. Il voit mieux le clair que le sombre. Voilà une figure qui montre la valeur L (dans le L*a*b) de la charte Kodak (une diapo IT8 de chez Wolf), en abcisse, et la même valeur L mesurée à la pipette après un scan (LS4000) et reconvertie en 256 registres (ordonnée).
La courbe rouge, c'est le scan raw, avec un gamma natif de 1 (ne cherchez pas, seul Vuescan permet de faire cela). La courbe bleue, c'est le raw avec un gamma de 2.2, ce que vous donnerait Nikonscan sans gestion des couleurs, sur un PC. La courbe noire, c'est le scan étalonné avec le gamma de 2.2 appliqué. On voit que seul ce dernier a une réponse correcte, linéaire, dans les valeurs sombres.
Ce gamma là, c'est la courbe de progression de l'échelle de gris calée sur la progression de sensibilité de la rétine, comme dans le process de Jules. Le même nom, mais pas le même calcul.
Je cherche encore comment passer de l'un à l'autre...
Constat : l'étalonnage, en plus de rééquilibrer les couleurs, ajuste la courbe des gris sur le gamma du moniteur. Cela permet en principe de se passer des outils de correction, si l'original est correctement exposé.
Dont on constate qu'elle n'est pas le pain quotidien des summiluxiens, à travers quelques réflexions ici ou là.
Le gamma, en film, c'est le rapport du contraste du film sur le contraste du sujet, ces deux valeurs en log (en simplifiant, en fait on prend la pente de la courbe de réponse en enlevant le pied de courbe qui est le voile).
Pour un néga, N&B ou couleur, la bonne valeur de gamma est 0.7, soit 1:4000 pour le sujet rapporté à 0:2.4 pour le film. C'est la recette de Jules, qui donne une belle échelle de gris dans le D76 cf les essais de Focus16. Le D76, c'est 1 génol (voile) pour 2.5 hydroquinone (contraste). Remarque : pour les asphériques, Jules aurait certainement réduit un peu l'hydroquinone plutôt que de changer le temps de développement.
La dia a un gamma de 1, en général, soit 1:500 pour 2.7 de densité.
Je ne suis pas un spécialiste, je laisse Jacques et Dido corriger les bétises.
Dans les deux cas, la Dmax est inférieure à 3.
Que se passe-t-il au scanner ? Le scanner n'est pas neutre. Il voit mieux le clair que le sombre. Voilà une figure qui montre la valeur L (dans le L*a*b) de la charte Kodak (une diapo IT8 de chez Wolf), en abcisse, et la même valeur L mesurée à la pipette après un scan (LS4000) et reconvertie en 256 registres (ordonnée).
La courbe rouge, c'est le scan raw, avec un gamma natif de 1 (ne cherchez pas, seul Vuescan permet de faire cela). La courbe bleue, c'est le raw avec un gamma de 2.2, ce que vous donnerait Nikonscan sans gestion des couleurs, sur un PC. La courbe noire, c'est le scan étalonné avec le gamma de 2.2 appliqué. On voit que seul ce dernier a une réponse correcte, linéaire, dans les valeurs sombres.
Ce gamma là, c'est la courbe de progression de l'échelle de gris calée sur la progression de sensibilité de la rétine, comme dans le process de Jules. Le même nom, mais pas le même calcul.
Je cherche encore comment passer de l'un à l'autre...
Constat : l'étalonnage, en plus de rééquilibrer les couleurs, ajuste la courbe des gris sur le gamma du moniteur. Cela permet en principe de se passer des outils de correction, si l'original est correctement exposé.