Bonjour zznortz,
C'est bien sympa de ta part, car tout le monde n'a pas ton ouverture d'esprit.
Je vais te montrer par l'image comment on retape un Volomat qui sort de la cave. Quand on a compris comment fonctionne une arquebuse de ce type, on ne devrait avoir aucun mal a comprendre les principes de fonctionnement des densitomètres modernes.
On démonte.
D'abord, on retire la réglette centrale, le coin de Goldberg, et on en profite pour le nettoyer extérieurement (essence "F" ou alcool) car la crasse sur les parois peut fausser la lecture. Sur la photo, tu verras que le coin de Goldberg est un filtre neutre progressif qui va du noir opaque à 100% au transparent. Toute l'astuce de l'ingénieur est là.
Ensuite, on retire les deux capots supérieurs et les deux rails (huit vis identiques au total) pour accéder aux compartiments intérieurs. A gauche, on trouve une ampoule de 3,5 volts 0,2A que l'on remplace par une ampoule neuve (E10). Du genre "ne s'use que si l'on s'en sert".
Sur le côté droit, on dévisse le réflecteur et on remplace le vieux carton moisi marron-vert par un morceau de papier fort, blanc et mat. Un bout de carte de visite suffit. On le remonte.
On regarde de près les deux cloisons centrales. Elles sont équipées d'un trou dans l'axe ampoule-réflecteur. Entre les deux, le coin de Goldberg laisse passer plus ou moins la lumière selon la position de son curseur.
On remonte tout, sauf le coin de Goldberg. Avec ce truc, on ne sait jamais si le Volomat est sous tension ou pas. Il suffit de remplacer le coin par une feuille de papier blanc et de presser l'interrupteur situé à droite du boîtier si on ne voit pas de lumière.
On remonte le coin de Goldberg, on le place sur le margeur, on éteint la pièce, on met un film dans le passe-vues, on allume l'agrandisseur et on fait la mise au point. Ensuite, on met le densitomètre sous tension, on le place sur la zone la plus claire du négatif et on observe au travers du petit trou de l'opercule, sous un angle d'environ 45°, la couleur du réflecteur.
Dans le cas A, le réflecteur est blanc. Cela veut dire que le coin de Goldberg laisse passer trop de lumière.
Dans le cas B, c'est le contraire : il ne laisse rien passer.
Dans le cas C, on ne distingue plus le réflecteur, le coin de Goldberg est bien positionné.
On connaît déjà en valeur absolue la densité des zone claires. On procède de la même façon sur une zone sombre du négatif. La différence entre les deux lectures, c'est le Delta. On trouve un schéma très bien fait sur Wikipedia (densitomètre).
Une fois qu'on a compris le principe de fonctionnement du Volomat, il suffit de reprendre la doc, tout devient limpide. Ceux qui sont intéressés par le Volomat la trouveront
ici.