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Problème de rayure sur négatif

MessagePosté: mercredi 13 janvier 2010 - 16:26
par bobor
Aux Sherlock Holmes du labo...

Je constatais des rayures sur mes films, sur la longueur, à environ 1/3.
J'ai donc envoyé le scan et le M6 en révision, ne sachant pas d'où ça venait.
Je viens de développer 2 pellicules faites avec un IIIf. Donc appareil photo différent.

Je constate encore des rayures avant même le scan. Position identique, au 1/3 de la largeur du négatif. Sur la première pellicule, cela commence à la 12ème vue. Sur la seconde, c'est sur toute la pellicule.

Cela ne vient donc pas du scan, ni de l'appareil photo.

Le lot de pellicules est récent. Je peux donc supposer que cela ne vient pas d'un lot de pellicules . Seul point commun, l'origine: Photostock.

Je pense donc que ça vient du dev.

Reste la mise sous spire. J'ai utilisé des gants de labo.
J'utilise un extracteur pour l'amorce. Je tourne 5 fois la pellicule dans le sens horaire lors de cette manipulation.
Lors de la mise sous spire, je tire sur environ 15cm, puis mets en spire et ainsi de suite. Je fais ça sous manchon n'ayant pas de pièce idoine.

Les spires, j'en ai 5. Elles ne peuvent pas avoir toutes un défaut, et encore je ne vois pas en quoi elles pourraient intervenir.

A l'essorage, j'ai utilisé les doigts. Sur les précédentes, j'avais utilisé soit une pince, soit rien du tout (j'ai fait de nombreux essais pour essayer de savoir d'où cela venait). La rayure étant vraiment droite, je doute que cela vienne de là, mais c'est ma seule piste.

Exemple (crop):



A vos neurones :d

MessagePosté: mercredi 13 janvier 2010 - 16:35
par Paradoxal
Je vois deux causes possibles du problème.
D'abord, il faudrait ne plus sortir le film de la cartouche en tirant dessus.
Il faudrait dans le noir, ouvrir la cartouche avec un décapsuleur. Il suffit alors d'en sortir la bobine pleine.
Ensuite, pourquoi diable essorer? Si tu utilises un agent mouillant, l'essorage est superflu.

MessagePosté: mercredi 13 janvier 2010 - 16:57
par Pythéas
Paradoxal a écrit :
Je vois deux causes possibles du problème.
D'abord, il faudrait ne plus sortir le film de la cartouche en tirant dessus.
Il faudrait dans le noir, ouvrir la cartouche avec un décapsuleur. Il suffit alors d'en sortir la bobine pleine.
Ensuite, pourquoi diable essorer? Si tu utilises un agent mouillant, l'essorage est superflu.


+1, sauf si les rayures sont exactement au même endroit. Pour éviter toute trace de calcaire, j'agite 5 mn le film dans de la Volvic avec une très petite rasade d'agent mouillant et je suspends après avoir agité la spire - avec le film - comme on agite un saladier.

MessagePosté: mercredi 13 janvier 2010 - 17:00
par bobor
Essorage: je laisse tremper dans de l'agent mouillant avec de l'eau distillée au dernier rinçage.

Lorsque j'avais essayé sans le doigt, j'avais plein de trace sur le négatif.

J'ai depuis une sécheuse. Je ferai sans doigt la prochaine fois.

Pour le décapsuleur: OK je ferai. Décapsuleur standard?

Mon idée est d'essayer avec un film non utilisé et de faire toutes les manips en plein jour pour essayer d'identifier les causes.

J'essaierai en faisant la moitié sans décapsuleur puis en décapsulant et en faisant l'autre moitié.

N'hésitez pas à me donner encore toutes les causes possibles afin que je regarde attentivement lors de cette manip.

MessagePosté: mercredi 13 janvier 2010 - 19:23
par Richard
ce sont des micro rayures sur la dorsale du film côté tri-acétate...Elles sont présentes sur pratiquement tous les films...mais avant, l'exposition sous la lampe d'agrandisseur ne les faisait pas ressortir et quand c'était le cas un peu de "gras de nez" et on n'en parlait plus...Maintenant avec les scanner et l'illumination à diodes elles ressortes à chaque fois suivant leur importance, la lumière se réfléchissant sur les bords et créant une ombre portée...Seul moyen, se coller au tampon...

MessagePosté: jeudi 14 janvier 2010 - 5:49
par bobor
bah là je les vois à l'œil nu, puisque je l'ai décelé avant le scan.

Autre exemple, photo complète, en 800x600:



On ne peut pas la louper :twisted:

Essai réalisé avec le film vierge, avec et sans décapsuleur, avec et sans doigt: pas de rayure.

Vais tester avec une pellicule en parallèle sur le M6 et le IIIf. Reste plus qu'à faire 72 photos :shock:

MessagePosté: jeudi 14 janvier 2010 - 9:12
par Pythéas
Visiblement, les doigts ne sont pas responsables des rayures, parallèles à la bordure du film. La cause apparait plutôt être d'ordre mécanique. Je ne vois pas non plus en quoi la cuve de développement jouerait un rôle, vu sa conception. Et si le film a été extrait avec un décapsuleur, ce n'est donc pas non plus un problème de cartouche. Reste donc l'appareil :?:

MessagePosté: jeudi 14 janvier 2010 - 10:22
par fred76
Pythéas a écrit :
Visiblement, les doigts ne sont pas responsables des rayures, parallèles à la bordure du film. La cause apparait plutôt être d'ordre mécanique. Je ne vois pas non plus en quoi la cuve de développement jouerait un rôle, vu sa conception. Et si le film a été extrait avec un décapsuleur, ce n'est donc pas non plus un problème de cartouche. Reste donc l'appareil :?:


c'est ce que je pensais mais, si j'ai bien compris, bobor retrouve ces rayures sur des films utilisés avec son M6 et son IIIf.

Je me repose donc la question de la procédure d'extraction du film de la bobine.

MessagePosté: jeudi 14 janvier 2010 - 10:46
par bobor
l'extraction de la bobine se fait sans décapsuleur.

MessagePosté: jeudi 14 janvier 2010 - 11:02
par fred76
L'usage d'un décapsuleur n'est pas en soi un facteur de survenue de rayure.

Par contre je n'ai jamais utilisé d'extracteur d'amorce, ce pour quoi je me pose la question puisque à priori nous pouvons innocenter le boitier (Il est peu probable que 2 appareils dont un vient d'être révisé, produisent des rayures identiques), la bobine et la cuve (un frottement lors de l'agitation ne produirait un effet que sur l'amorce et les premières vues).

le scanner est à innocenter.

Il faut également évoquer un problème lors de la sortie de cuve. Tente d'éviter l'essorage au doigt et surtout avec une pince.

Enfin, comment conserves tu les négatifs avant de les scanner ?

MessagePosté: jeudi 14 janvier 2010 - 11:07
par bobor
dans une sécheuse.

MessagePosté: jeudi 14 janvier 2010 - 11:17
par bobor
Je re-éxamine mes anciens négatifs (pas facile car j'ai corrigé ces négatifs). La rayure semble un peu plus basse avant. Sur les derniers au M6, a priori pas de rayure (d'autres défauts que j'ai corrigé depuis, notamment en raison de l'agent mouillant).

Je suspecte de plus en plus le IIIf. La seule solution est de faire une pellicule dans le M6 et le IIIf et comparer. Cela va me prendre un peu de temps :D

MessagePosté: jeudi 14 janvier 2010 - 11:21
par Marcovxxx
bobor a écrit :
l'extraction de la bobine se fait sans décapsuleur.


J'ai développé une vingtaine de bobine depuis mon retour à l'argentique, et mes souvenirs des labos du commerce (diapos rayées sur la longueur) et les conseils des photographes expérimentés de mon entourage m'ont toujours mis en garde :
il est préférable d'ouvrir la bobine pour en extraire le film plutôt que de tirer sur l'amorce parce que le velours des lèvres de la bobine peu contenir des poussières !

J'arrive à décapsuler la bobine en frappant le sommet du tube plastique central sur une surface dure, donc pas d'écrasement et pas de rayure (car absence de décapsuleur) mais juste un petit risque de se frapper les doigts sur le sol (c'est la surface dure que j'utilise = béton )...
:ifilm: trix 400 et HP5

quand je n'expose pas 2 fois le même film :oops: je suis content du résultat de cette technique.

MessagePosté: jeudi 14 janvier 2010 - 11:24
par danyves
Oui, l'extracteur d'amorce n'est pas destiné à un usage en développement, mais sur le terrain en cas de fausse manoeuvre.

MessagePosté: jeudi 14 janvier 2010 - 11:32
par bobor
Bon je vais en profiter pour faire quelques essais de piqué :D ( pas convaincu par le piqué de mon Summitar 50/2).