Je suis de ces décennies-là mon cher Jean et à mon souvenir les photographes (je veux parler de ces gens qui à l'époque vendaient du matériel de labo et guidaient les amateurs grâce à leur expérience) n'étaient pas fanas de ce système et ne le conseillaient guère… (…)
Je suis également « de ces décennies-là » et j’ai pratiqué successivement les différents systèmes, lors de leur apparition…
La cuve à bande gaufrée : cela fonctionne parfaitement, comme l’a souligné mon homonyme bordelais qui a fort bien décrit la cause d’un éventuel problème (picots détériorés) et conseillé la façon de procéder (enrouler assez lâche). Je possède encore ma cuve à bande gaufrée Souplinox, demeurant en excellent état, et l’illustrerai quand j’en aurai le temps ; sur la boîte en carton, il est écrit "25 ans de succès", c’est dire !
La cuve à spire (différentes marques : Paterson, Kindermann et Jobo). Pendant les quelques années où les deux systèmes furent conjointement disponibles, les vendeurs de matériel de labo préconisaient en effet le nouveau, de sorte que le système à spire, plus pratique, a détrôné le précédent. Les modèles "à étages" (cuve dite "multi-spire") permettent de développer plusieurs films à la fois, ce qui constitue un avantage dans certains cas. J’ai parfois éprouvé de grandes difficultés avec la Paterson (spire bloquée au milieu de l’enroulement) ; le conseil donné ci-dessus par Peaudesmots (gorge bien verticale) est judicieux.
Enfin la cuve à chargement en plein jour Rondinax, qui selon moi constitue le nec plus ultra ; son seul inconvénient (qui ne me gêne guère) est l’impossibilité de développer plusieurs films à la fois.
L’axe est un manche de lime, et le support de cartouche est un morceau de tuyau d’évacuation d’eau usée.
J’ai fait ce chargeur car il n’existe pas dans le commerce ; il y a bien un modèle, mais ce n’est pas pour ces modèles de spire, celles-ci ont l’avantage de pouvoir être utilisées avec les cuves Jobo ou autres.