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3ATO (ZATO) veut dire Entité Territoriale Administrative Fermée. Cet acronyme désigne les villes secrètes de l’URSS.

En utilisant les codes d'une dystopie, j’évoque la situation complexe des populations russophones dans les pays baltes dans un contexte de guerre entre la Russie et l'Ukraine. Une ancienne ville secrète estonienne, à quelques kilomètres de la frontière russe, sert de cadre à ma série.

Ce projet doit aboutir à un ouvrage et, je l'espère, à des expositions.


Leica SL2 - Voir en plus grand


Leica SL2 Summicron-M 35 mm f/2 Asph. - Voir en plus grand


Leica SL2 Summicron-M 35 mm f/2 Asph. - Voir en plus grand


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Leica M10-P Summicron-M 35 mm f/2 Asph. - Voir en plus grand


Leica M10-R Summicron-M 35 mm f/2 Asph. - Voir en plus grand


Leica M10-P Summicron-M 35 mm f/2 Asph. - Voir en plus grand


Leica M10-R Summarit-M 1:2.4/50 - Voir en plus grand


Leica SL2 Summicron-M 35 mm f/2 Asph. - Voir en plus grand


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Leica SL2 Summicron-M 35 mm f/2 Asph. - Voir en plus grand


Leica SL2 Summicron-M 35 mm f/2 Asph. - Voir en plus grand


Leica SL2 - Voir en plus grand

Matériel utilisé : Leica M10-R, Leica SL2, Summicron 35 f/2, Helios 44M-4 (58mm f/2)

Un de mes dossiers préférés.
Hâte de voir la série dans sa globalité.
(seul - léger - bémol : ton texte m'hérisse le poil ! Tes images méritent des mots simples !)

Un très beau travail avec une grande profondeur et une véritable exploitation de la couleur ce qui est rare. On sent le travail de fond et cela aurait certainement mérité meilleur sort. Mais il n'y a qu'un gagnant le jury doit trancher. C'est normal.

En effet le texte de présentation informe peu, mais dans le fond on s'en fiche les images parlent d'elle-même. J'espère aussi pouvoir voir la suite.

Bonjour, merci pour ton message encourageant. J'espère que la série complète te plaira.

Merci beaucoup pour ce joli message.

Couleurs en finesse pour un sujet rare !
Polo

J'aime beaucoup, un côté rétro dans les couleurs qui va bien avec le sujet.

Merci pour ton message, c'est très sympa.

Merci beaucoup !

Bravo, le sujet est rare et ce n'est sans doute pas évident de pouvoir se trouver là-bas...
Les couleurs sont une vraie madeleine (de Proust, évidemment...) c'est exactement celles de mes premières dias en Ekta des années 60 !

Merci beaucoup pour ces mots.

Un beau travail documentaire aux tons doux, je trouve ça très sensible comme approche.
J'aurai aimé en savoir plus sur le contexte et les gens qu'on découvre dans la série.

Merci à toi pour ces compliments.

J'ai débuté ce projet lors d'un workshop en Estonie organisé par deux photographes pros en 2023 qui travaillent la fiction documentaire et la photo de rue (entre autres). J'ai porté mon intérêt sur cette ville estonienne à quelques km de la frontière russe qui est une ancienne ville secrète soviétique où était traité de l'uranium (officiellement on y faisait de la confection et du tissage...). A l'époque, c'était une prison dorée où ingénieurs et ouvriers bénéficiaient d'avantages et d'un confort qu'on ne trouvait pas dans les villes ouvertes de URSS.

Depuis ce workshop, j'ai fait plusieurs séjours dans cette ville où vivent à 98% des russophones, ayant pour beaucoup la double nationalité russe et estonienne.

J'ai souhaité m'intéresser à la situation de ces habitants, tiraillés entre la liberté qu'apporte l'occident et la nostalgie de leur pays d'origine en imaginant ce lieu comme un endroit en autarcie où l'on est encore cloîtré. L'occasion de croiser dans les rues des gens ouvertement pro-Poutine, ouvertement anti-occidentaux et d'autres rejetant la politique russe actuelle et fièrement européens. Depuis le début de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, le gouvernement estonien a fortement limité de nombreux droits auxquels avaient accès cette population : interdiction des cours de russe dans les écoles, rénovation massive de l'architecture pour en effacer le côté brutaliste soviétique, mise au rebut des sculptures et monuments à la gloire de l'URSS, etc...

Je me suis rapproché du musée de la ville dont la directrice parlait anglais (l'une des seules personnes à le parler dans la ville) qui m'a mis en relation avec quelques habitants pour mes portraits. J'ai également pu faire quelques portraits posés (avec un taux d'acceptation de 5% !) ; mais globalement, les gens détestent l'appareil photo, peut-être un souvenir des méthodes d'espionnage à l'ère soviétique ?

Pour un de mes séjours, j'ai embauché un fixeur puis ensuite je suis passé par Google Translate qui m'a bien aidé quand même.

Je prévois encore un dernier voyage l'été prochain pour les clichés qui manquent à ma série (si je fais un bouquin). Bon, je garde encore un peu de mystère sur les personnages que l'on découvrira mieux une fois l'éditing finalisé.

Très intéressant !!!

Merci @monobjectifleica