
Mots
par Leslie Bulleux
Voyage de l’autre côté du miroir, là où la foule esseulée n’a pas mal aux pieds.
Reflet hypnotique d’un chemin intérieur aux mille dérives.
Glaneur des instants perdus.
Solitude des foules.
J’ai semé des points de suspension un peu partout dans mon espace temps.
Un rêve autour du feu, de la fumée, des cendres.
Prisonniers de la dernière séance, à quel moment nous arrêterons nous ?
A la plage ce matin, les vagues semblaient muettes ; alors je n’ai rien dit.
J’ai seulement vaguelé avec elles et c’était bien.
J’ai couru au-dessus de la mêlée des gens, des sacs, des chiens enlaissés
et me suis ramassé seulement à l’arrivée.
Je perle ma chaleur.
Les choses se détachent du monde comme le crépis d’un vieux mur.
Tu continueras demain si ton désir t’y porte.
A la récréation des absents, les cris sont ténus.
Môme néant au chapeau de géant dit la vérité en marchant.
Et j’articule tel un pantin dans le tiroir.
J’explore la cave de ma tendresse et n’y décèle aucun écho.
Le film de la vie sur la pellicule de mes nuits.
Séquence photographique de plusieurs années; tirages réalisés avec le procédé lith; virage au sélénium à 28 degrés. Travaillés dans mon laboratoire avec divers papiers barytés recyclés.
1
Leica I transformé en IIf
voigtlander color skopar 21 MM
2
Leica M2
Summicron-C 40 mm f/2
3
Leica I transformé en IIf
carl zeiss jena biogon 35 mm 2.8
4
Leica III
Elmar 50 mm f/3,5
5
Leica III
Summaron 35 mm f/3,5
6
Leica III
Summitar 5 cm
7
Leica III
Elmar 50 mm f/3,5 échelle rouge
8
Leica M2
voigtlander color skopar 21 MM
9
Leica III
zeiss sonnar 5 cm 1.5
par Leslie Bulleux
Voyage de l’autre côté du miroir, là où la foule esseulée n’a pas mal aux pieds.
Reflet hypnotique d’un chemin intérieur aux mille dérives.
Glaneur des instants perdus.
Solitude des foules.
J’ai semé des points de suspension un peu partout dans mon espace temps.
Un rêve autour du feu, de la fumée, des cendres.
Prisonniers de la dernière séance, à quel moment nous arrêterons nous ?
A la plage ce matin, les vagues semblaient muettes ; alors je n’ai rien dit.
J’ai seulement vaguelé avec elles et c’était bien.
J’ai couru au-dessus de la mêlée des gens, des sacs, des chiens enlaissés
et me suis ramassé seulement à l’arrivée.
Je perle ma chaleur.
Les choses se détachent du monde comme le crépis d’un vieux mur.
Tu continueras demain si ton désir t’y porte.
A la récréation des absents, les cris sont ténus.
Môme néant au chapeau de géant dit la vérité en marchant.
Et j’articule tel un pantin dans le tiroir.
J’explore la cave de ma tendresse et n’y décèle aucun écho.
Le film de la vie sur la pellicule de mes nuits.
Séquence photographique de plusieurs années; tirages réalisés avec le procédé lith; virage au sélénium à 28 degrés. Travaillés dans mon laboratoire avec divers papiers barytés recyclés.
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