Les condamnés de la Terre

L’inéluctabilité d’un effondrement n’a de cesse d’obséder mes pensées.
Il sera vraisemblablement protéiforme, imprévisible, évolutif et/ou subit, et touchera en premier lieu les damnés de la Terre.
Ces forçats de la faim qui ont toujours été exclus du modèle sociétal qui a engendré ce processus mortifère.
Du modèle sociétal qui aura réussi, en moins de trois cents ans, à entraîner l’humanité dans sa chute.

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Nous ne pouvons prédire avec exactitude ce que sera notre quotidien et celui de nos enfants dans les décennies à venir.
Mais nous ne pouvons nier l’imminence de « catastrophes ».
Nous ne pouvons plus nier et continuer, comme si de rien n’était, à jouir d’une biodiversité déjà déclinante.

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Nous ne pouvons plus nier et continuer, aveuglés, à nous créer de nouveaux souvenirs.

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Tout comme face à un deuil, il nous faut accepter l’intolérable, il nous faut tenter de penser l’après.

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Penser cet encore hypothétique après, qui ne saura exister qu’une fois arraché le voile insidieusement déposé sur nos yeux.

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En espérant que, dans cet utopique avenir, nos enfants réussiront là où nous avons échoué et auront le loisir d’un jour nous pardonner d’avoir trop longtemps gardé nos yeux clos.
Il sera vraisemblablement protéiforme, imprévisible, évolutif et/ou subit, et touchera en premier lieu les damnés de la Terre.
Ces forçats de la faim qui ont toujours été exclus du modèle sociétal qui a engendré ce processus mortifère.
Du modèle sociétal qui aura réussi, en moins de trois cents ans, à entraîner l’humanité dans sa chute.

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Nous ne pouvons prédire avec exactitude ce que sera notre quotidien et celui de nos enfants dans les décennies à venir.
Mais nous ne pouvons nier l’imminence de « catastrophes ».
Nous ne pouvons plus nier et continuer, comme si de rien n’était, à jouir d’une biodiversité déjà déclinante.

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Nous ne pouvons plus nier et continuer, aveuglés, à nous créer de nouveaux souvenirs.

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Tout comme face à un deuil, il nous faut accepter l’intolérable, il nous faut tenter de penser l’après.

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Penser cet encore hypothétique après, qui ne saura exister qu’une fois arraché le voile insidieusement déposé sur nos yeux.

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En espérant que, dans cet utopique avenir, nos enfants réussiront là où nous avons échoué et auront le loisir d’un jour nous pardonner d’avoir trop longtemps gardé nos yeux clos.