Printemps éternel, voyage solitaire

Printemps éternel, voyage solitaire
C'est un archipel de l'océan atlantique qui a autrefois fait le
bonheur des marchands d'esclaves, aujourd'hui celui des touristes et
des surfeurs. Les îles Canaries, îles des Bienheureux, îles du
printemps éternel, du farniente et du temps retrouvé.
Habitué dans ma pratique photographique habituelle au reportage au
long cours, en immersion, j'étais à un stade de saturation. Alors,
sans préméditation, comme un aimant, comme une rencontre trop
longtemps repoussée avec soi-même, je suis parti explorer Gran Canaria
et Fuerteventura, sans agenda, sans attentes, seul. Me perdre, avec
comme adage « One body, one lens » ; un Leica Mp, un 35mm summicron et
une dizaine de films. La promesse d'une évasion (image 1).
Je navigue à l’aveuglette, de Tarajalejo (image 2) à Puerto Del
Rosario (image 3), puis je m’incline devant l’imposant rocher Nublo,
lieu sacré pour le peuple Guanche (image 4). À Las Palmas de Gran
Canaria, je tombe pendant le carnaval, l’un des plus anciens et plus
reconnu au monde. Je croise des personnages étranges (image 5), je
fuis, je reprends la route à travers petits villages et grandes
vallées, une route qui semble issue d’un film noir (image 6).
Après d'autres étapes, je m'égare dans l'immensité des dunes de Las
Palomas (image 7) et je suis littéralement seul pendant des heures,
avec le sable comme horizon. C'est une expérience intense, et lorsque
je croise enfin la trajectoire des aigles à Betancuria (image 8),
c'est un peu de moi qui s'envole également. Il est alors temps de
rentrer en France, dans ce monde un peu fou où les bateaux s'échouent
dans les chemins de campagne (image 9).
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C'est un archipel de l'océan atlantique qui a autrefois fait le
bonheur des marchands d'esclaves, aujourd'hui celui des touristes et
des surfeurs. Les îles Canaries, îles des Bienheureux, îles du
printemps éternel, du farniente et du temps retrouvé.
Habitué dans ma pratique photographique habituelle au reportage au
long cours, en immersion, j'étais à un stade de saturation. Alors,
sans préméditation, comme un aimant, comme une rencontre trop
longtemps repoussée avec soi-même, je suis parti explorer Gran Canaria
et Fuerteventura, sans agenda, sans attentes, seul. Me perdre, avec
comme adage « One body, one lens » ; un Leica Mp, un 35mm summicron et
une dizaine de films. La promesse d'une évasion (image 1).
Je navigue à l’aveuglette, de Tarajalejo (image 2) à Puerto Del
Rosario (image 3), puis je m’incline devant l’imposant rocher Nublo,
lieu sacré pour le peuple Guanche (image 4). À Las Palmas de Gran
Canaria, je tombe pendant le carnaval, l’un des plus anciens et plus
reconnu au monde. Je croise des personnages étranges (image 5), je
fuis, je reprends la route à travers petits villages et grandes
vallées, une route qui semble issue d’un film noir (image 6).
Après d'autres étapes, je m'égare dans l'immensité des dunes de Las
Palomas (image 7) et je suis littéralement seul pendant des heures,
avec le sable comme horizon. C'est une expérience intense, et lorsque
je croise enfin la trajectoire des aigles à Betancuria (image 8),
c'est un peu de moi qui s'envole également. Il est alors temps de
rentrer en France, dans ce monde un peu fou où les bateaux s'échouent
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