LES VOILES PERSANES
Posté: dimanche 27 octobre 2019 - 13:34
A l’heure où la France s’enfonce une fois encore dans des discussions byzantines sur les lieux où le port du voile est autorisé, à l’extérieur de l’école, dans l’espace public, etc.., certains pays ont résolu la question en édictant un interdit absolu.
Ce diktat destiné à clore le débat aboutit paradoxalement à enflammer l’analyse dialectique car selon l’endroit où l’on se trouve, il est interdit de porter le voile ou, de ne pas le porter.
Pour rajouter un peu plus de clarté dans ces méandres idéologiques, la législation diffère selon qu’il s’agit du Hijab, du Tchador, du Niqab, de la Jilbab, la Shayla ou la Burqa.
L’Iran, qui en 1936 interdisait le port du voile, punit aujourd’hui de prison les contrevenantes selon le code vestimentaire promulgué lors de la révolution islamique de 1979. Même pour l’habitué que je suis des pays musulmans, la rue Iranienne est un grand sujet d’étonnement, car toutes les femmes y sont voilées sans exception, mais avec des différences qui interpellent.
Il apparait rapidement que ces différences sont en réalité le reflet des grandes tensions que génèrent cet interdit, et l’Iranienne par la façon dont elle porte ce vêtement manifeste ostensiblement sa position par rapport à ce symbole.
Beaucoup de Persanes essaient à leurs risques et périls de tourner cet interdit en découvrant au maximum leur visage et leur chevelure, alors que les plus audacieuses se révoltent et tentent périodiquement de s’en affranchir avec la conséquence d’être condamnée à la prison. A contrario, pour beaucoup le port du voile correspond à une conviction profonde, ce qui rend tout jugement définitif hasardeux.
J’ai tenté de montrer ces tensions au travers de cette sélection de photos prises dans les villes et dans les campagnes Iraniennes.
M6 Summilux 35 Tri X
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Ce diktat destiné à clore le débat aboutit paradoxalement à enflammer l’analyse dialectique car selon l’endroit où l’on se trouve, il est interdit de porter le voile ou, de ne pas le porter.
Pour rajouter un peu plus de clarté dans ces méandres idéologiques, la législation diffère selon qu’il s’agit du Hijab, du Tchador, du Niqab, de la Jilbab, la Shayla ou la Burqa.
L’Iran, qui en 1936 interdisait le port du voile, punit aujourd’hui de prison les contrevenantes selon le code vestimentaire promulgué lors de la révolution islamique de 1979. Même pour l’habitué que je suis des pays musulmans, la rue Iranienne est un grand sujet d’étonnement, car toutes les femmes y sont voilées sans exception, mais avec des différences qui interpellent.
Il apparait rapidement que ces différences sont en réalité le reflet des grandes tensions que génèrent cet interdit, et l’Iranienne par la façon dont elle porte ce vêtement manifeste ostensiblement sa position par rapport à ce symbole.
Beaucoup de Persanes essaient à leurs risques et périls de tourner cet interdit en découvrant au maximum leur visage et leur chevelure, alors que les plus audacieuses se révoltent et tentent périodiquement de s’en affranchir avec la conséquence d’être condamnée à la prison. A contrario, pour beaucoup le port du voile correspond à une conviction profonde, ce qui rend tout jugement définitif hasardeux.
J’ai tenté de montrer ces tensions au travers de cette sélection de photos prises dans les villes et dans les campagnes Iraniennes.
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