Posté: dimanche 6 octobre 2019 - 10:43
Il n'y a pas un camp de Rivesaltes, mais des camps de Rivesaltes : camp des réfugiés de la guerre d'Espagne, camp des Indésirables de Vichy, camp de regroupement des Juifs déportés dans le cadre du génocide, camp de transit des harkis après la guerre d'Algérie et plus récemment des personnes en attente d'expulsion du territoire.
Aujourd'hui ouvert au public et intégrant un mémorial semi-enterré impressionnant, les restes du camp se dressent dans cette plaine sèche et battue par le vent. On imagine sans peine les conditions de vie dans un tel lieu, conçu initialement comme un camp militaire et en aucun cas adapté au logement de personnes, internées de force ou accueillies en transfert.
Difficile de ne pas faire un lien avec l'actualité, au moment où s'élèvent des voix de plus en plus nombreuses, interpellant les autorités sur les conditions d'accueil des migrants et réfugiés.
Aujourd'hui ouvert au public et intégrant un mémorial semi-enterré impressionnant, les restes du camp se dressent dans cette plaine sèche et battue par le vent. On imagine sans peine les conditions de vie dans un tel lieu, conçu initialement comme un camp militaire et en aucun cas adapté au logement de personnes, internées de force ou accueillies en transfert.
Difficile de ne pas faire un lien avec l'actualité, au moment où s'élèvent des voix de plus en plus nombreuses, interpellant les autorités sur les conditions d'accueil des migrants et réfugiés.