Du macaron rouge au macaron noir.

Première partie.
Pourquoi ce passage du macaron rouge
du M8 au noir du M8-2 ? C'est en lisant l'oeuvre de Jean Clair "Duchamp et la photographie" que j'ai eu une réponse.
Avec le macaron rouge
Leica donnait de l'importance à la garance, sorte d'irisation qui entoure le nom "Leica" d'un nimbe qui sanctifie -au sens de consacrer- la marque inventrice du 24x36. C'est l'aréole que tous nous voudrions approcher pour téter: Leica, mère nourricière du petit format. C'est l'aura qui satisfait le besoin pour l'instant miraculeux, celui que souhaite saisir tout photographe assoifé de "faire de l'apparence une apparition".
Rien à voir avec la "kleptomanie scophotophilique du touriste" armé d'un photoscope pour ne produire que du colportage. Le leicaïste, soucieux d'atteindre le "métaréalisme invisible à l'oeil normal", devient une Célestine entre la lumière solaire et le capteur lunaire au moment où il déclenche: "c'est l'instant où la durée se fait forme, l'instant où le temps se fige en espace" virtuel, en attendant l'impression jet d'encre; l'instant, en somme, qui effleure l'érternité.
Pourquoi ce passage du macaron rouge

Avec le macaron rouge

Rien à voir avec la "kleptomanie scophotophilique du touriste" armé d'un photoscope pour ne produire que du colportage. Le leicaïste, soucieux d'atteindre le "métaréalisme invisible à l'oeil normal", devient une Célestine entre la lumière solaire et le capteur lunaire au moment où il déclenche: "c'est l'instant où la durée se fait forme, l'instant où le temps se fige en espace" virtuel, en attendant l'impression jet d'encre; l'instant, en somme, qui effleure l'érternité.