Posté: mercredi 7 décembre 2016 - 15:02
Bonjour,
je travaille pour ma part avec numérique et argentique et n'en fait pas la même utilisation.
Je shoot autant que possible à l'argentique. Cela necessite plus d'attention, de reflexion et j'ai la gachette moins facile qu'avec le numérique.
Je m'inspire de ces procédés quand je suis au numérique et essaie de ne pas faire 300 prises mais de bien me concentrer sur le cadre, mes réglages etc.
Le numérique reste plus facile je trouve et le passage au NB permet un travail plus complet qu'à l'argentique.
Pour autant, comparer le rendu est pour moi un aberration... cette mise en concurence des deux supports est dépassé selon moi.
Il ne s'agit pas du même outil.
La photo argentique comporte une essence physique, tant dans son rapport à la lumière, à la chimie, au film, puis au développement puis au tirage.
Le rendu est un objet unique à chaque fois, d'une consistance propre et d'un poids tout autre que le numérique.
Le numérique permet une précision toute autre mais sans grain, avec du bruit et du pixel.
L'image née de la machine et est destinée à la machine, ordi puis imprimante.
Les paramètres sont pensées par les constructeurs même si les outils actuels permettent une personnalisation de l'outil.
Ces deux outils se nourrissent aussi mutuellement d'ou l'absurdité de la mise en concurrence selon moi.
Je progresse dans mon travail en passant du temps au labo mais aussi dans mes exigences au tirage en travaillant mes images à l'écran.
Aussi, quand j'ai 5 pellicules en retard à développer et à tirer (ou que les finances sont limitées), je compense avec le numérique et peux continuer à travailler... Le fait de pouvoir shooter à tout va, d'avoir un rendu immédiat et de pouvoir traiter l'image m'a aussi fait beaucoup progressé dans mes diverses exigences.
Enfin, la combinaison argentique numérique (comme en Super 8 pour le cinéma où des films très modernes sont tournés à la pellicule puis numérisés) permet aussi des choses intéressantes. Il est alors plus facile de travailler à partir d'un 6-6 comme un Mamya 7 ou un Leica, qui offrent une précision et des nuances de grains précis. Le scan est dans ce cas important.
Bref, pour ma part, l'essence de la photo reste dans l'argentique mais c'est une vision personnelle et attachée à la physique et à la maitrise de mes outils.
Le numérique permet plus de vitesse dans le traitement des images et dans un cadre professionnel, cela est souvent indispensable (parfois au détriment de la qualité pour la quantité d'image qui nous inondent...)
Voilà pour moi, en espérant ne pas avoir été trop long.
Bien le bonjour à vous tous
je travaille pour ma part avec numérique et argentique et n'en fait pas la même utilisation.
Je shoot autant que possible à l'argentique. Cela necessite plus d'attention, de reflexion et j'ai la gachette moins facile qu'avec le numérique.
Je m'inspire de ces procédés quand je suis au numérique et essaie de ne pas faire 300 prises mais de bien me concentrer sur le cadre, mes réglages etc.
Le numérique reste plus facile je trouve et le passage au NB permet un travail plus complet qu'à l'argentique.
Pour autant, comparer le rendu est pour moi un aberration... cette mise en concurence des deux supports est dépassé selon moi.
Il ne s'agit pas du même outil.
La photo argentique comporte une essence physique, tant dans son rapport à la lumière, à la chimie, au film, puis au développement puis au tirage.
Le rendu est un objet unique à chaque fois, d'une consistance propre et d'un poids tout autre que le numérique.
Le numérique permet une précision toute autre mais sans grain, avec du bruit et du pixel.
L'image née de la machine et est destinée à la machine, ordi puis imprimante.
Les paramètres sont pensées par les constructeurs même si les outils actuels permettent une personnalisation de l'outil.
Ces deux outils se nourrissent aussi mutuellement d'ou l'absurdité de la mise en concurrence selon moi.
Je progresse dans mon travail en passant du temps au labo mais aussi dans mes exigences au tirage en travaillant mes images à l'écran.
Aussi, quand j'ai 5 pellicules en retard à développer et à tirer (ou que les finances sont limitées), je compense avec le numérique et peux continuer à travailler... Le fait de pouvoir shooter à tout va, d'avoir un rendu immédiat et de pouvoir traiter l'image m'a aussi fait beaucoup progressé dans mes diverses exigences.
Enfin, la combinaison argentique numérique (comme en Super 8 pour le cinéma où des films très modernes sont tournés à la pellicule puis numérisés) permet aussi des choses intéressantes. Il est alors plus facile de travailler à partir d'un 6-6 comme un Mamya 7 ou un Leica, qui offrent une précision et des nuances de grains précis. Le scan est dans ce cas important.
Bref, pour ma part, l'essence de la photo reste dans l'argentique mais c'est une vision personnelle et attachée à la physique et à la maitrise de mes outils.
Le numérique permet plus de vitesse dans le traitement des images et dans un cadre professionnel, cela est souvent indispensable (parfois au détriment de la qualité pour la quantité d'image qui nous inondent...)
Voilà pour moi, en espérant ne pas avoir été trop long.
Bien le bonjour à vous tous