Posté: samedi 25 novembre 2017 - 6:50
Bouddha à Paris
Installer des Bouddhas géants place Vendôme, une des plus belles places de Paris par son architecture classique,
est bien dans l’esprit de Li Chen (李真) qui est né en 1963 à Taiwan et travaille également en Chine continentale.
Il fallait, en effet, un certain culot teinté d’humour pour dresser un Bouddha morveux et rigolard,
« l ‘homme mouche son nez quand la température baisse », tournant le dos au Ministère de la Justice situé au numéro 13.
Les représentations monumentales de Bouddha sont traditionnelles dans le monde bouddhiste,
mais ces 12 bouddhas, aussi nombreux que les apôtres, installés place Vendôme représentaient une première.
La rondeur du bronze peut faire évoquer Botero, mais l’inspiration remonte à l’époque Tang (618-907).
Ses œuvres sont inspirées par son apprentissage de sculpteur dédié à Bouddha et par ses lectures bouddhistes et taoïstes
qui se traduisent dans les titres de ses œuvres plus récentes:
« Voyage à Sukhavati », « Merveille des Neiges », « Palace Céleste Flottant » ou « Reflet scintillant de la Lune ».
Le temps couvert a adouci les contrastes et fait jouer les reflets de la place Vendôme dominée par cette célèbre colonne guerrière,
surmontée par Napoléon et destinée à commémorer la victoire d’Austerlitz.
Li Chen cherche à apporter un équilibre et une sérénité, voire une incitation à la méditation.
Il voulait sans doute « montrer la Voie » vers la rue de la Paix
même si d’aucuns peuvent aussi y voir un cheval de Troie aux mains des Han conquérants…
M Monochrome (version 1), 90 AA sauf la dernière 35 mm (FLE), Capture One (V10) et Photoshop CS6.
Installer des Bouddhas géants place Vendôme, une des plus belles places de Paris par son architecture classique,
est bien dans l’esprit de Li Chen (李真) qui est né en 1963 à Taiwan et travaille également en Chine continentale.
Il fallait, en effet, un certain culot teinté d’humour pour dresser un Bouddha morveux et rigolard,
« l ‘homme mouche son nez quand la température baisse », tournant le dos au Ministère de la Justice situé au numéro 13.
Les représentations monumentales de Bouddha sont traditionnelles dans le monde bouddhiste,
mais ces 12 bouddhas, aussi nombreux que les apôtres, installés place Vendôme représentaient une première.
La rondeur du bronze peut faire évoquer Botero, mais l’inspiration remonte à l’époque Tang (618-907).
Ses œuvres sont inspirées par son apprentissage de sculpteur dédié à Bouddha et par ses lectures bouddhistes et taoïstes
qui se traduisent dans les titres de ses œuvres plus récentes:
« Voyage à Sukhavati », « Merveille des Neiges », « Palace Céleste Flottant » ou « Reflet scintillant de la Lune ».
Le temps couvert a adouci les contrastes et fait jouer les reflets de la place Vendôme dominée par cette célèbre colonne guerrière,
surmontée par Napoléon et destinée à commémorer la victoire d’Austerlitz.
Li Chen cherche à apporter un équilibre et une sérénité, voire une incitation à la méditation.
Il voulait sans doute « montrer la Voie » vers la rue de la Paix
même si d’aucuns peuvent aussi y voir un cheval de Troie aux mains des Han conquérants…
M Monochrome (version 1), 90 AA sauf la dernière 35 mm (FLE), Capture One (V10) et Photoshop CS6.