Posté: dimanche 6 janvier 2019 - 0:06
Si, par piqué, vous entendez netteté, alors, TOUS les objectifs Leica sont piqués... sinon, ils seraient flous !
Dès la fin des années 20, en réglant parfaitement le tirage de chaque optique pour son boîtier, puis, au début des années 30, des optiques interchangeables pour un unique boîtier dont elles portaient le numéro, avec le Leica I type C (interchangeable non normalisé), et enfin, pour des optiques parfaitement compatibles avec tous les boîtiers (Leica I "0" interchangeable et Leica II), Leitz a prouvé sa maîtrise dans la faculté de produire des optiques parfaitement nettes, c'est à dire dont l'image se formait exactement sur le plan du film, avec un tirage de 28.8 mm.
Voila. Donc, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes...
Hum, sauf que -au moins en théorie- la netteté parfaite ne se forme que sur un point, minuscule, situé au centre de chaque image, à exactement 28.8 mm. du filetage de l'objectif. Autour, la distance augmente, et plus on s'éloigne de ce point... plus elle augmente. Tout le monde se souvient du théorème de Pythagore.
Et voilà le drame, pour les concepteurs d'objectifs : les coins de l'image se trouvent (environ) 7 mm plus "loin" que la distance de référence, et ils sont flous. Alors, bien sûr, on sait pallier ce problème, d'une manière simple, en fermant le diaphragme, ou plus élégante, en étendant la zone de netteté à pleine ouverture, grâce à la multiplication des lentilles, dont certaines à surfaces asphériques... Tout cela est bien compliqué, et fort onéreux.
Aujourd'hui, ne peut-on se demander si un jour, pas si lointain, nos optiques Leica interchangeables ne seront pas un ensemble formé d'un objectif de formule optique très simple, associé à un capteur dédié (pour répondre à la différence de courbure de champ propre à chaque focale) en forme de section de sphère.
Dès la fin des années 20, en réglant parfaitement le tirage de chaque optique pour son boîtier, puis, au début des années 30, des optiques interchangeables pour un unique boîtier dont elles portaient le numéro, avec le Leica I type C (interchangeable non normalisé), et enfin, pour des optiques parfaitement compatibles avec tous les boîtiers (Leica I "0" interchangeable et Leica II), Leitz a prouvé sa maîtrise dans la faculté de produire des optiques parfaitement nettes, c'est à dire dont l'image se formait exactement sur le plan du film, avec un tirage de 28.8 mm.
Voila. Donc, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes...
Hum, sauf que -au moins en théorie- la netteté parfaite ne se forme que sur un point, minuscule, situé au centre de chaque image, à exactement 28.8 mm. du filetage de l'objectif. Autour, la distance augmente, et plus on s'éloigne de ce point... plus elle augmente. Tout le monde se souvient du théorème de Pythagore.
Et voilà le drame, pour les concepteurs d'objectifs : les coins de l'image se trouvent (environ) 7 mm plus "loin" que la distance de référence, et ils sont flous. Alors, bien sûr, on sait pallier ce problème, d'une manière simple, en fermant le diaphragme, ou plus élégante, en étendant la zone de netteté à pleine ouverture, grâce à la multiplication des lentilles, dont certaines à surfaces asphériques... Tout cela est bien compliqué, et fort onéreux.
Aujourd'hui, ne peut-on se demander si un jour, pas si lointain, nos optiques Leica interchangeables ne seront pas un ensemble formé d'un objectif de formule optique très simple, associé à un capteur dédié (pour répondre à la différence de courbure de champ propre à chaque focale) en forme de section de sphère.