17 objectifs 50mm testés (à vis et monture M)

Bonjour,
il y a quelques jours, j'ai testé (avec l'aide de Joël
) les 50mm suivants:
Tous les objectifs étaient munis de leur pare-soleil d'origine
(voir références ci-dessus)
Les résultats, vu la masse de données à traiter, vont arriver au
compte-goutte, mais je vous promets dores et déjà quelques surprises !!
Je réfléchis encore à une manière de présenter tout cela de façon à la fois
lisible et permettant des comparaisons aisées ... peut-être sur un site
dédié ... vu le caractère assez unique de ce test, je pense que cela vaut la
peine de réfléchir à la mise en page, et au poids des images ...
voici la vue d'ensemble:

les éléments discriminants seront:
au centre: la plaque "BPC" et la brique alentour
côté droit: panneau "Microstar", et juste en-dessous, le LCD qui indique les places libres dans les parkings
coin inférieur gauche: plaque de la camionnette Mercedes
Résultats au centre













Résultats côté droit













Analyse temporaire
à première vue:
à suivre ...
Remarques Générales
Protocole de test
Le protocole ci-dessus est de plusieurs ordres de grandeur
supérieur aux conditions de travail d'un M-iste normal: en général,
le trépied n'est pas utilisé !
il y a quelques jours, j'ai testé (avec l'aide de Joël

- Summar + SOOMP (1933-1940)
- Summitar + SOOPD (1939-1955)
- Elmar échelle rouge (Red Scale) + FISON (1951-1959)
- Summarit + XOONS (1949-1960)
- Summilux I + XOOIM (1959-1961)
- Summilux II + 12586 (1962-1995)
- Summilux III + pare-soleil intégré (1995-2004)
- Jupiter 3 (?-?)
- Summilux Asph. + pare-soleil intégré (2005 - ...)
- Elmar-M 2,8 + 11823 (1995 - ...)
- Nokton 50 + pare-soleil d'origine (1999 - ...)
- 'cron 50 DR (mise au point rapprochée) + 12585 (1956-1968)
- 'cron 50 v4 + 12585 (1980-1994)
- 'cron 50 anniversaire + 12585 (2003)
- Hexanon-M 50/2 + pare-soleil intégré (1999-2003)
- 'cron 40/2 + pare-soleil d'origine en caoutchouc (1973-1977)
- Tri-Elmar II à 50 + 12450 (2000 - ...)
Tous les objectifs étaient munis de leur pare-soleil d'origine




Les résultats, vu la masse de données à traiter, vont arriver au
compte-goutte, mais je vous promets dores et déjà quelques surprises !!
Je réfléchis encore à une manière de présenter tout cela de façon à la fois
lisible et permettant des comparaisons aisées ... peut-être sur un site
dédié ... vu le caractère assez unique de ce test, je pense que cela vaut la
peine de réfléchir à la mise en page, et au poids des images ...
voici la vue d'ensemble:

les éléments discriminants seront:
au centre: la plaque "BPC" et la brique alentour
côté droit: panneau "Microstar", et juste en-dessous, le LCD qui indique les places libres dans les parkings
coin inférieur gauche: plaque de la camionnette Mercedes
Résultats au centre













Résultats côté droit













Analyse temporaire
à première vue:
- le Summar, au centre, ne progresse quasiment pas en fermant le diaphragme
- le Summitar me semble être légèrement moins bon que le Summar, au centre
- sur le côté droit, le Summar est catastrophique, et progresse heureusement, surtout à f/5,6, où l'image devient exploitable
- sur le côté droit, le Summitar est meilleur que le Summar, sauf à f/2 et f/2,8 où une sorte de flare fait baver fortement les caractères
- L'Elmar ne semble pas meilleur que le Summitar, mais à f/3,5 aux
bords offre déjà presque le même niveau que le Summitar à f/4, et on
sait que l'Elmar est meillleur aux courtes distances qu'à l'infini, donc il se
défend pas mal, en fin de compte - l'Elmar progresse fortement entre f/3,5 et f/5,6, mais ne progresse plus à f/8 (aussi bien au centre que sur les bords)
- au centre, le summarit est aussi bon à f/1,4 que le summitar à f/2, et garde ensuite son avantage
- au centre, le summilux I est très décevant à f/1,4 ! Ensuite il progresse mais ne convainc guère ...
- aux bords, le Summarit est moins bon que le Summilux I de f/1,4 à f/2,8
et ensuite le summarit distance nettement le summilux qui ne parvient
plus à progresser (ce Summilux I est donc une grosse déception, ce qui
explique peut-être sa courte durée de vie, on verra si ses successeurs
creusent l'écart) - à ce stade du test, aux bords, les performances du Summitar à f/5,6 ne sont toujours pas égalées !
- Jupiter 3: au centre, très mauvaise image à f/1,5 (la plus
mauvaise des objectifs ouvrant à f/1,4), qui un peu progresse à f/2
(mais reste très en deça des performances du Summarit). A f/2,8 l'image
progresse nettement et culmine à f/4 et f/5,6, où ses performances sont
quasi équivalentes à celles de ses concurrents. Cela confirme le feedback
des utilisateurs sur le web, qui en général disent qu'il faut fermer le
Jupiter 3 de 2 crans. - Sur les bords, on peut presque parler "d'absence d'image" à f/1,5 !
Ensuite à f/2 il progresse à peine, et à f/2,8 on commence à deviner
certaines lettres. Aux trois premières ouvertures, on observe comme un
dédoublement horizontal des lignes. Gros progrès à f/4 et f/5,6 où les
performances sont équivalentes au Summilux 1
à suivre ...
Remarques Générales
- les performances au centre sont assez difficiles à discriminer,
hormis à pleine ouverture: en général il y a un progression forte en
fermant d'un cran, puis les progrès sont ténus, pour ne pas dire invisibles - on constate qu'il était très difficile, dans les années '50 de construire
un objectif ouvrant à f/1.4 avec de bonnes performances à pleine
ouverture - les performances aux bords sont plus discriminantes (à ce stade-ci du test)
Protocole de test
- le test porte à l'infini: les bâtiments sont à plus de 200m, et tous
les objectifs étaient réglés sur leur infini (qui d'ailleurs coïncidait avec
l'infini du boîtier, récemment révisé par Gérard Métrot) - on ne cherchait pas à tester ni le bokeh, ni la géométrie, ni la
colorimétrie, qui sont effectivement des qualités non négligeables à
prendre en compte pour le choix d'un objectif - le temps gris stable est préférable au "grand soleil" pour ce type de
test: le contraste est plus bas, et tous les tests de mires sont plus parlants
et discriminants à faible contraste qu'à contraste élevé: ce n'est pas moi
qui le dit, c'est une réalité assez connue dans les tests d'objectifs - photos prises sur pied haut de gamme
- météo sèche et froide, bonne transparence de l'air
- négatifs développés dans un minilab pro: je connais le gérant
personnellement, il venait de renouveler ses chimies
(pour cause de mois chargé en communions) - le choix du C41 découle logiquement des données ci-dessus: le XP2 a
un contraste très faible, une énorme latitude d'exposition
(qui annule tout effet d'un obturateur pas ultra-régulier, comme un M6,
par exemple). Le résultat eût été identique avec de la Fuji Reala
désaturée: le C41 se scanne très facilement, il n'y a aucun souci de
développement, le grain est invisible avec une excellente résolution.
De plus le C41 représente bien le marché photo, en termes de parts de marché. - des notes précises ont été prises pendant la séance. Une vue "blanche"
signale chaque changement d'objectif. Avant chaque vue, il y a eu vérification
systématique de:
- présence pare-soleil dédié
- vitesse/diaphragme
- cohérence n° de vue
- map à l'infini
- cache enlevé
- exposition
- cadrage (pied n'a pas bougé) - en ce qui concerne les scans, s'il y a un doute, je veux bien
rescanner. Je tiens à disposition les négatifs pour toute personne qui a un
bon filon pour scanner tout ça sur du Imacon, voire mieux
Le protocole ci-dessus est de plusieurs ordres de grandeur
supérieur aux conditions de travail d'un M-iste normal: en général,
le trépied n'est pas utilisé !