summilux.net

Bonsoir,
N'ayant jusqu'à présent pas fait de pose longue avec mon M6 je ne m'étais pas posé la question mais: comment calcule-t-on le temps d'exposition en mode B, pour une photo de nuit par exemple?
La chose m'échappe...
Merci

Bonsoir,

Si c’est avec une pellicule négative, le pifomètre va très bien. On peut essayer de bricoler avec la roulette des sensibilités histoire d’avoir une mesure donner par l’appareil et après on extrapole avec les véritables données. Tout dépend du diaphragme et de la sensibilité de la pellicule. Il ne faut pas hésiter à exposer plusieurs secondes.

Pour le coup je suis avec de l'ektachrome dans le M6 que je veux utiliser pour la pose longue, c'est pour ça que j'ai besoin d'un résultat assez précis

Essayait de prendre la mesure de la lumière avec une cellule à main. Du moment (bien sur) qu’elle offre une grande amplitude de mesure.

Ou télécharge un application sur ton smart phone pour mesurer la lumière et tu ajoutes un coefficient 1,3 au temps d’exposition pour la réciprocité de la pellicule pour de la photo papier.

YouTube regorge d’explications.

Effectivement j'ai téléchargé une app sur mon vieil iphone. Ne reste plus qu'à attendre un ciel correct entre chien et loup! Et ça c'est pas gagné en ce moment

le couple vitesse/diaphragme ou dite loi de réciprocité pour un film s'applique dans des conditions de prise de vue dites "normales" cad de lumière faibe à forte.

Dans le cas de prise de vue par "très faible lumière" (photo nocturne à diaphragme relativement fermé) la pellicule argentique, malgré l’augmentation proportionnelle et réciproque du temps de pose perd de sa sensibilité nominale (effet schwarzschild).

Sans entrer dans un cours fastidieux, et suivant mon expérience, j'avais l'habitude de doubler et voire tripler mes prises de vues sur trépied en doublant puis quadruplant les temps de pose : ainsi pour une pose de 8s indiquée par ma cellule à main ou smartphone, la seconde est de 15 et la suivante de 30. lors du développement du film la meilleure est choisie.

Je me souviens d'avoir consulté des courbes de sensibilité de films connus TriX, HP5, etc.. indiquant les coefficients multiplicateurs pour les poses longues

NB l'effet schwarzschild se produit également pour les temps de pose extrêmement courts (du 1/1000 de seconde et au delà)

Avec des films inversibles j'ai utilisé la même méthode mais en encadrant mes photos en bracketing 1/3 d'IL en + ou - : la latitude d'exposition en dia étant nettement plus faible qu'en négatif couleur et N/B et surtout plus imprévisible

Pour info il s’agissait de l'Ektachrome 320T (T pour Tungstène éclairage artificiel 3200 K poussée à 640 ISO) que j'ai utilisé en photo nocturne en particulier à Paris en extérieur entre 1/8eme de seconde et de 8 à 15 sec sur pied.


Pour la pose longue en inversible seul le tâtonnement me semble approprié afin d'appréhender la réaction de chaque film en fonction des circonstances : tester, noter, tester, etc...

Merci pour ta réponse Osterblitz,
j'ai fait 3 photos hier vers 19h30 lorsque le ciel prend une belle teinte.
J'ai utilisé l'appli Lux qui m'a conseillé 4s de pose pour un diaf à 5,6 à 100 iso. J'avais comparé l'appli par rapport à la cellule de mon M6 sur une lumière de journée en intérieur et extérieur et les résultats semblaient se tenir.
On verra bien le résultat, d'autant que je n'ai pas encore de déclencheur souple ))) Et il va me falloir encore un peu de patience, la pelloche est seulement entamée, je ne suis pas au bout des 39 photos...
Quant au bracketing, je me suis rendu compte en regardant des photos d'une époque (pas si lointaine, on reste dans les années 2000) où les pellicules étaient abordables (la velvia 50 notamment), que je me permettais beaucoup plus d'en faire. J'imagine que je me bride consciemment ou pas, sauf si je sens vraiment le "potentiel" d'une photo.

Bien d'accord avec toi Renaud_82, j'attribue cette "retenue" à l'aspect "exceptionnel" de la prise de vue argentique, le numérique nous a tellement habitué à une "capacité illimitée" de prises de vues que l'on devient "précautionneux" en argentique dû à toutes les manips nécessaires et le caractère d'utilisation unique du film... quand on arme on sent de la matière qui défile dans le boîtier, c'est très différent comme concept photographique. Chaque photo est "plus" unique.