summilux.net

Des boitiers vieux de dizaines d'années et qui se vendent encore bien, "au détriment" des ainés numériques.
Je vois mal ce que Leica gagne dans l'histoire avec ses réparations, à mes yeux ça relève plus de l'éthique de la marque que d'un business juteux.

Quoiqu'il en soit, tant mieux que la marque se porte bien et tant mieux que la concurrence se livre une guerre féroce pour proposer des produits spécifiques, c'est toujours bon pour les photographes

A noté, un autre article plus détaillé et d'actualité via le même lien : "Entre technologie et luxe, l’allemand Leica détonne dans la photo"
http://www.lesechos.fr/tech-medias/high ... yjoG763.99

Merci pour les liens.

Après il est normal que Leica s'occupe encore activement à assurer les réparations de presque tous ses appareils même vintage.
Ça ne rapporte rien, mais ça assoit le constructeur comme une marque de luxe. Comme toutes les maisons horlogères prestigieuses ou autres marques de luxe comme Hermès. Son ancien propriétaire.
Ça forge une histoire et une aura.

C'est exactement ce qui a manqué à Apple, simple marque haut de gamme et non pas de luxe, pour s'imposer dans le marché des montres.
L'Apple Watch est maintenant reléguer aux poignets des sportifs uniquement.
La pomme est trop pressée à ne plus réparer les appareils qui ont plus de 5 ans.

Sinon avec les échos Leica a été drôlement bavard. Bcp de chiffres :
- 500 à 1000 argentiques par an ! Une performance ! Bravo
- 20 000 M fabriqué par an
- le M représente 1/3 des ventes dans le monde et 60% en France
- 400 millions en CA

Super intéressant.

Pour les argentiques, l'intérêt est surtout pour moi à regarder du côté des occasions : cela fait du CA pour les Leica Store et occasionne aussi du trafic dans les boutiques. Sans parler évidemment du marché des optiques : on peut acheter un argentique d'occasion puis plus tard se fendre d'un summicron neuf.

Cela permet aussi de faire rentrer à moindre coût des clients dans la marque, sans pour autant brader des produits neufs (toujours mauvais pour l'image de marque).

Entièrement d'accord, c'est du gagnant-gagnant avec les argentiques.

Ma remarque c'était seulement sur les réparations, d'ailleurs est-ce viable économiquement de préférer Leica aux petits réparateurs que l'on connait pour un boitier

Bin dans l'horlogerie de prestige, les services et réparations sont une entrée plus intéressante que ce que l'on pense. On pense au boîtiers argentiques. mais du coté optique l'affaire est peut-être plus importante qu'on pense. Le codage d'une bague avec contrôle est bien facturée alors que la production en masse de bague ne doit pas être chère à la pièce.
Un petit réglage de distance de mise au point de mon Summiron 75mm dans un état presque neuf m'avait également surpris l'an passé: 400 euro.

http://leicarumors.com/2017/02/01/leica ... gust.aspx/

Il n'y a pas que Hasselblad qui change de PDG. Leica aussi.

bien évidement que le SAV est rentable pour LEICA et c'est normal.

Pourquoi <<NORMAL>> ?

C'est une activité économique qui aujourd'hui est valorisé par toutes les entreprises

Je pense que Leica n'est pas une "ASBL" c'est-à-dire une Association Sans But Lucratif !

j'ai beau chercher, je ne vois pas le rapport...

C'est pourtant fort simple. Depuis plusieurs années les marques de luxe ont fait évoluer la gestion du SAV souvent parent pauvre vers le custmer service avec une vraie stratégie client. La conséquence est pour le client une meilleure prise en compte de ses besoins et pour la marque un centre de profit. Pour l'utilisateur c'est à une augmentation des coûts mais en contrepartie une garantie dans la durée vie et d'entretien de son produit.