Réglage télémètre + optique

Toumai
    Réglage télémètre + optique
Régulier
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MONTPELLIER
Une question qui me travaille au moment où mon boitier est en révision à Solms.
Est-il nécessaire ( préférable) de faire régler en même temps son boitier ( le télémètre) avec les optiques qui fonctionnent avec ? Un calibrage du couple optique boitier est il nécessaire ou bien n'importe quelle optique est elle sensée parfaitement fonctionner sur n'importe quel boitier ?
PS;: je pense surtout aux optiques les plus lumineuses.
Jean D.
    Interchangeabilité
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Bonjour !
Perplexe, Toumai a écrit :
(...) n'importe quelle optique est elle sensée parfaitement fonctionner sur n'importe quel boitier ? (...)
:content: OUI ! Bien sûr, selon le principe de l'interchangeabilité...

Jean D.
Eric Bascoul
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oui, clairement il n'y a pas photo,
et plus particulièrement pour les optiques les plus lumineuses,
c'est totalement incontournable, quoi si on veut avoir de bons résultats @ PO :wink:
->et plus particulièrement en numérique, où là ça ne tolère rien :non:
Toumai
Régulier
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MONTPELLIER
Donc, quand vous achetez une optique, vous expédiez boitier+objectif à Solms ?
Stephan_W
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Vieux briscard
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citation :
Donc, quand vous achetez une optique, vous expédiez boitier+objectif à Solms ?


Tu peux faire des essays (sur une cible par exemple) avant les envoyer, il arrive tout de même qu'il a des objectifs et des boitiers bien règlés.

Mais l'expérience montre, surtout pour les objectifs anciens, qu'un règlage, voir une révision, s'impose. J'ai déjà vu des objectifs complètement "transformés" après une révision. Celà vaut vraiment la peine.
Jean D.
    Principe de l'interchangeabilité...
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Bonjour !
Paraissant avoir compris le contraire, Toumai a écrit :
Donc, quand vous achetez une optique, vous expédiez boitier+objectif à Solms ?
:roll: A la question « n'importe quelle optique est elle sensée parfaitement fonctionner sur n'importe quel boîtier ? », j’ai répondu :
citation :
:content: OUI ! Bien sûr, selon le principe de l'interchangeabilité...
Jean D.
gautier
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Hélas, le "oui" de Jean D. est vrai en théorie mais avec les M numériques qui demandent une grande précision un appairage peut être utile. Un boîtier bien réglé (indépendamment de toute optique) avec une optique bien réglée (indépendamment de tout boîtier) donneront quelque chose de correct mais pour le réglage parfait, il est préférable de faire régler le tout en même temps.

J'avais une mise au point décalée avec mon 50 mm sur mon M8, perfectible avec mon 28 mm. Le problème venant à la fois de l'optique et du boîtier (après essais avec mon revendeur), le tout est en train de se faire régler (réglage optimal de la mise au point pour adaptation précise au boîtier). Je ne peux pas encore vous dire ce qui va en sortir, je récupère le tout d'ici une semaine environ. Une fois ces réglages effectués, si je dois faire régler une nouvelle optique, je peux envoyer le couple boîtier/optique en précisant qu'il ne faut toucher qu'à l'optique.
Jean D.
    Appairage
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Bonjour ! Certes, les "M" numériques demandent une grande précision, ce qui revient à écrire que la tolérance de distance entre la platine (face d’appui de la baïonnette) et le plan du capteur doit être encore plus réduite que sur les "M" argentiques entre la platine et le plan du film (l’émulsion photosensible possédant d’ailleurs une certaine épaisseur alors que celle du capteur peut être considérée négligeable). Mais si ce procédé d’ « appairage » entre le boîtier et un objectif donné est réellement entériné par Solms, cela me paraît aberrant car – en toute rigueur – cela annihilerait le principe de l'interchangeabilité... En outre, ipso facto, cela signifierait qu’un possesseur de M8 ou de M9 ne pourrait acheter un objectif neuf avec la certitude que la mise au point sera optimale ! :roll:

Jean D.
Jean
    Re: Appairage
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Jean D. a écrit :
Bonjour ! Certes, les "M" numériques demandent une grande précision, ce qui revient à écrire que la tolérance de distance entre la platine (face d’appui de la baïonnette) et le plan du capteur doit être encore plus réduite que sur les "M" argentiques entre la platine et le plan du film (l’émulsion photosensible possédant d’ailleurs une certaine épaisseur alors que celle du capteur peut être considérée négligeable). Mais si ce procédé d’ « appairage » entre le boîtier et un objectif donné est réellement entériné par Solms, cela me paraît aberrant car – en toute rigueur – cela annihilerait le principe de l'interchangeabilité... En outre, ipso facto, cela signifierait qu’un possesseur de M8 ou de M9 ne pourrait acheter un objectif neuf avec la certitude que la mise au point sera optimale ! :roll:

Je partage tout à fait cet avis.

Je suis d'autant plus surpris qu'ayant eu un M8 puis un M8.2, je n'ai jamais eu le moindre problème de mise au point avec les objectifs M les plus récents comme les plus anciens. Je m'en sers assez avec beaucoup d'exigence.
Avec ce raisonnement un possesseur de toute la gamme des objectifs M serait tenu de les envoyer à Solms lors de l'acquisition d'un M numérique et si d'aventure il changeait de boîtier, passant par exemple du M8 au M9, un nouveau voyage sur Solms deviendrait obligatoire. Comme le dit Jean D., c'est une aberration, pire ce serait suicidaire pour la firme de Solms dont la réputation tient à justement à son exigence de qualité et de précision. :evil:
Ce n'est pas à partir de quelques cas d'imprécision qui peuvent arriver, toute entreprise humaine est faillible, que l'on peut se permettre de généraliser :roll:
Jean
Coignet
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75001
Quel que soit le matériel, Leica ou non, le plan de projection de l'image doit correspondre au plan film ou au plan capteur, la cote de référence étant la distance plan film ou capteur par rapport à la baïonnette. Une optique doit être réglée suivant cette cote de référence, qui doit évidemment être la même sur tous les boîtiers d'un même système.
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gautier
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La théorie est bien celle-là : un boîtier calé sur la référence et toutes les optiques bien réglées assurent une mise au point parfaite. En pratique, il faut croire que les tolérances de fabrication sont en-deça de ce qu'exige le numérique. J'imagine (amha, comme on dit) que le capteur n'est pas toujours exactement sur le bon plan, que le boîtier et les optiques ne sont pas toujours réglées au micromètre. Le cumul des incertitudes fait que si elles s'ajoutent on a une mise au point qui n'est pas parfaite. Des réglages indépendants devraient toutefois suffire à tout remettre en ordre (et peut-être que Leica effectue les réglages indépendamment avant de faire un petit contrôle final du couple). Cela ne semble pas toujours évident.
Summicron2
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Pour ma part, aucun problème : M8, elmarit 28 asph codé, summicron 50 et tele-elmarit 90 non codés.

AMHA, le calage du télémètre est indispensable.

Je ne crois pas, comme Jean D., à des défauts de réglage en usine du capteur ou de l'objectif.

Pour les objectifs anciens non codés et, donc, non contrôlés en usine, j'aurais une certaine méfiance du côté des Lux. Des pbs ont été pointés dans les forums: 75, 35 asph ancien.

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