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La main d’un étranger dans MON Leica !!!

MessagePosté: lundi 12 avril 2010 - 21:05
par couleur50
Bonsoir,

Voilà l’histoire, ou plutôt la réflexion, ou plutôt le réconfort…

J’ai démonté le capot de mon M6 pour nettoyer le viseur suivant les magnifiques explications illustrées de Rénald.

En ouvrant, quelle fut ma joie de trouver des "rupestres" inscriptions et traces prouvant que la main de l’homme s’est consciencieusement appliquée à fabriquer mon boîtier et que la machine n’est pas dominatrice à Solms.

Je le savais qu’il avait une âme…

P.








MessagePosté: mardi 13 avril 2010 - 17:41
par Dormeur
Il y a deux choses qui m'ont ému dans ton fil :
1) pour attaquer le démontage d'un M6, il faut une raison impérieuse ou un courage certain.
2) la marque personnalisée des artistes qui ont laissé leur griffe m'a rappelé le travail des contrôleurs du pliage des parachutes à l'ETAP de Pau dans les années 60. Le fameux billet "rose". S'il y avait de la casse à l'arrivée, on savait qui avait plié le pépin.

Je suppose qu'il doit en être de même lors d'un retour en atelier chez Leica.

MessagePosté: mercredi 14 avril 2010 - 6:57
par JeanPaul
Le niveau de finition sur votre capot de M6 semble bien curieux!?

MessagePosté: mercredi 14 avril 2010 - 8:18
par Zéphyr
Mon réparateur Leica à Munich (ayant appris et travaillé longtemps chez Leitz Wetzlar) m' a dit que chaque ouvrier faisant du montage avait sa propre marque (signe, initiales, numéro) qu'il laissait dans le boitier ou dans l'objectif. Ainsi mon M4-P, acheté vers 1983 et apporté chez lui en 2004, portait sa marque à l'époque où il l'avait monté. D'ailleurs, comme les horlogers qui laissent un signe après avoir remonté une montre, les réparateurs laissent souvent aussi leur signature.

MessagePosté: mercredi 14 avril 2010 - 8:31
par couleur50
Bonjour,

Dormeur a écrit :
pour attaquer le démontage d'un M6, il faut une raison impérieuse ou un courage certain.

... ou de l'inconscience !

JeanPaul a écrit :
Le niveau de finition sur votre capot de M6 semble bien curieux!?

Ah bon ? Au niveau des soudures ? (Comme s'il était prévu pour une molette et qu'il fut modifié pour recevoir une manivelle ?)

Oh la la, que de questionnements !

P.

MessagePosté: mercredi 14 avril 2010 - 12:30
par le vrai rdu
j'ai un minolta SRT qu'est griffonné de l'intérieur, illisible, peut etre du japonais ? :D

MessagePosté: vendredi 16 avril 2010 - 22:02
par Eric Bascoul
en tout cas, je trouve le message de couleur50 super touchant :content:

MessagePosté: samedi 17 avril 2010 - 7:44
par couleur50
EricBascoulDIDO a écrit :
en tout cas, je trouve le message de couleur50 super touchant :content:

Merci !

MessagePosté: samedi 17 avril 2010 - 14:10
par Yazd
Dormeur a écrit :
Il y a deux choses qui m'ont ému dans ton fil :
1) pour attaquer le démontage d'un M6, il faut une raison impérieuse ou un courage certain.
2) la marque personnalisée des artistes qui ont laissé leur griffe m'a rappelé le travail des contrôleurs du pliage des parachutes à l'ETAP de Pau dans les années 60. Le fameux billet "rose". S'il y avait de la casse à l'arrivée, on savait qui avait plié le pépin.

Je suppose qu'il doit en être de même lors d'un retour en atelier chez Leica.


Quant à moi, cela me fait penser aux artisans compagnons tailleurs de pierre qui marquaient de leur empreinte personnelle chacune des pierres qui étaient passées entre leurs mains et leurs outils.
On trouve encore de nos jours leurs signatures sur les murs des châteaux, des cathédrales et des églises, des pyramides... et jusqu'aux vestiges de Persépolis.

MessagePosté: samedi 17 avril 2010 - 20:28
par Pix_N
Et c'est une chance que ceux qui assemblent les optiques n'aient pas perpétués cette touchante tradition... :lol:

MessagePosté: mardi 20 avril 2010 - 20:00
par perudo
j'ai trouvé ce reportage sur le net, il y a pas longtemps, c'est en allemand, mais ils expliquent bien à quel point la main de de l'homme ne peut etre remplacée, entre autres quand ils polissent les verres, ou appliquent de la peinture noire sur les contours des optiques:
http://www.summilux.net/forums/viewtopic.php?t=33261

MessagePosté: mardi 20 avril 2010 - 20:28
par clicclac
Yazd a écrit :
Dormeur a écrit :
Il y a deux choses qui m'ont ému dans ton fil :
1) pour attaquer le démontage d'un M6, il faut une raison impérieuse ou un courage certain.
2) la marque personnalisée des artistes qui ont laissé leur griffe m'a rappelé le travail des contrôleurs du pliage des parachutes à l'ETAP de Pau dans les années 60. Le fameux billet "rose". S'il y avait de la casse à l'arrivée, on savait qui avait plié le pépin.

Je suppose qu'il doit en être de même lors d'un retour en atelier chez Leica.


Quant à moi, cela me fait penser aux artisans compagnons tailleurs de pierre qui marquaient de leur empreinte personnelle chacune des pierres qui étaient passées entre leurs mains et leurs outils.
On trouve encore de nos jours leurs signatures sur les murs des châteaux, des cathédrales et des églises, des pyramides... et jusqu'aux vestiges de Persépolis.


Les tailleurs de pierre de l'époque étaient payés à la pièce, ceci explique cela :)