Putain de baume !
Posté: dimanche 6 septembre 2009 - 15:30
Bonjour,
désolé pour ce titre un peu brutal, mais vous allez comprendre.
Après une longue et tourmentée histoire avec des boîtiers M,
je me suis récemment décidé pour un M4, vendu un prix presque
indécent (j'entends très bas) par un grand reporter en mal de
liquidités : un très beau M4 chromé, bien suivi et entretenu,
produit fin 1966 dans le premier lot de 3000 M4 sortis (c'est
plus précisément le 925ème produit).
Parmi les diverses raisons qui m'ont fait choisir le M4, j'étais
sensible au fait que les prismes du viseur étaient collés avec
une résine synthétique, et non pas au baume du Canada. Pour
mieux vous expliquer la chose, voici le petit paragraphe sur le
sujet que j'ai demandé à Gautier de rajouter sur la page
Summilux décrivant le M4 :
"Une autre différence entre le Leica M4 et ses prédécesseurs
M3 et M2 est l'utilisation d'une résine optique synthétique,
polymérisée aux rayons ultra-violets, pour l'assemblage des
deux prismes du viseur. Cette résine remplace le baume du
Canada utilisé antérieurement ; avec le temps, le baume est
en effet susceptible de se rétracter, ce qui peut entraîner la
séparation des prismes (incident cependant très rare)."
Bref, j'étais heureux avec mon nouveau boîtier...quand j'ai
remarqué deux choses.
1) Vue des prismes du viseur de face :
La flèche vous indique de minuscules gouttes dorées (les
"golden droplets" dont parlent certains sites américains),
que l'on observe assez souvent dans des viseurs de M2 et
M3 : un excès de baume du Canada qui suinte après
l'assemblage des prisme. DU BAUME DU CANADA DANS UN M4 ???
2) Vue des prismes du viseur de dos :
La flèche vous indique - HORREUR - un début de séparation
des prismes. C'était donc bien du baume du Canada. D'où le
titre de mon fil, qui reprend mon exclamation après avoir
découvert le pot aux roses.
Conclusion, les prismes des premiers boîtiers M4 ont encore été "collés au baume".
Si comme moi vous êtes allergique à cette colle, choisissez un M4 plus
récent !
désolé pour ce titre un peu brutal, mais vous allez comprendre.
Après une longue et tourmentée histoire avec des boîtiers M,
je me suis récemment décidé pour un M4, vendu un prix presque
indécent (j'entends très bas) par un grand reporter en mal de
liquidités : un très beau M4 chromé, bien suivi et entretenu,
produit fin 1966 dans le premier lot de 3000 M4 sortis (c'est
plus précisément le 925ème produit).
Parmi les diverses raisons qui m'ont fait choisir le M4, j'étais
sensible au fait que les prismes du viseur étaient collés avec
une résine synthétique, et non pas au baume du Canada. Pour
mieux vous expliquer la chose, voici le petit paragraphe sur le
sujet que j'ai demandé à Gautier de rajouter sur la page
Summilux décrivant le M4 :
"Une autre différence entre le Leica M4 et ses prédécesseurs
M3 et M2 est l'utilisation d'une résine optique synthétique,
polymérisée aux rayons ultra-violets, pour l'assemblage des
deux prismes du viseur. Cette résine remplace le baume du
Canada utilisé antérieurement ; avec le temps, le baume est
en effet susceptible de se rétracter, ce qui peut entraîner la
séparation des prismes (incident cependant très rare)."
Bref, j'étais heureux avec mon nouveau boîtier...quand j'ai
remarqué deux choses.
1) Vue des prismes du viseur de face :
La flèche vous indique de minuscules gouttes dorées (les
"golden droplets" dont parlent certains sites américains),
que l'on observe assez souvent dans des viseurs de M2 et
M3 : un excès de baume du Canada qui suinte après
l'assemblage des prisme. DU BAUME DU CANADA DANS UN M4 ???
2) Vue des prismes du viseur de dos :
La flèche vous indique - HORREUR - un début de séparation
des prismes. C'était donc bien du baume du Canada. D'où le
titre de mon fil, qui reprend mon exclamation après avoir
découvert le pot aux roses.
Conclusion, les prismes des premiers boîtiers M4 ont encore été "collés au baume".
Si comme moi vous êtes allergique à cette colle, choisissez un M4 plus
récent !