summilux.net

J'ai depuis 8 mois un M8 et j'avoue avoir un peu délaissé mon M7 mais ce samedi pour le défilé du nouvel an chinois place de l'Hotel de Ville de Paris j'ai utilisé à nouveau mon boitier M7 et j'avoue avoir eu un réel plaisir peut etre plus intense q'avec mon M8 récent d'autant plus que j'utilisais le nouveau film Kodak couleur négatif EKTAR 100 qui donne des couleurs chatoyantes et beaucoup de finesse dans les détails et j'ai trouvé que l'argentique avec un Leica était super chouette et qu'il ne faut absolument pas renier les boitiers argentiques M au profit du M8. Par contre utilisant beaucoup le M8 depuis des mois j'oubliais assez souvent de réarmer mon M7
Avec le M7 c'est aussi un grand plaisir de faire de la photo et c'est méme plus intense selon moi.

Intéressant ça, moi qui suis à la recherche de négatifs couleur qui tiennent la route en dehors de la Superia.

Serait-il possible d'avoir quelques exemple de photos prises avec cette nouvelle version de l'Ektar ?

Trouvé ça:
http://figitalrevolution.com/2008/10/28/new-kodak-ektar-100-film-part-1/
http://figitalrevolution.com/2009/01/16/new-kodak-ektar-100-vs-kodak-100-ultra-color/

Merci, je vais regarder

On en avait parle un peu ici...

http://www.summilux.net/forums/viewtopic.php?t=22047

Kodak Portra NC/VC et Fuji Pro 160S et Pro 400. Supportent le traitement pousse sans probleme (sous reserve du soin apporte au developpement).

Papageno,
Curieuse coïncidence car j'ai le même matériel et je ressens la même impression et puis le M7 quelle silence au déclenchement à peine audible...et j'oublie aussi de réarmer : bien vu !

Kooskoos
J'ai acheté ce nouveau négatif et je vais prendre des clichés ce we
....à suivre mais jusqu'ici la Fuji Superia 100 reste ma référence au niveau couleur
voir les photos en macro ici :
http://www.summilux.net/forums/viewtopic.php?t=20032

Bin faut pas le dire c'est contagieux.


Mon M6 6x plus beau et neuf que mon M8 reprend de la galère. Presque un film par semaine. Plutôt du fujicrome (j'aime pas scanner !). Cet ap.midi j'ai fait un Ektar ...25 asa. Je ne sais même pas depuis quand il se cachait au fond du frigo. Avec 2 summilux et un cron qui sont excellents à PO ça le fait.

Quand même, le moteur et la synchro flash au 1/250 manquent.

Aïe je me retrouve avec 2 boîtiers et 4 objectifs + un flash dans le sac.
Pour le M6 un 35 et le 90 mm pour le portrait
Pour le M8 un 21mm et 35mm/1.4... plus un 50mm/1.4 pour le portrait.

Donc le M8 est plus encombrant. Le problème c'est le 4.5 du 21mm qui fait qu'un summilux est nécessaire.
Vivement un M9 argentique qui passe enfin au flash au 1/250 et qui gère le codage des objectifs pour driver le flash ..et qui repasse à la taille (hauteur) des M2 et reprend le retardateur !

Je relance le fil et réoriente un peu le sujet

Parmi ceux qui ont craqué pour un M8, quels sont ceux qui ont définitivement abandonné l'argentique ? ceux qui ont conservé les deux, de quelle façon se servent ils du M argentique ?

Mis à part le côté sentimental et les petits + des M argentiques (le levier, le silence, la mécanique), peut on envisager de remplacer un M argentique par un M8 ?

Par coïncidence, j'ai la la même gamme d'objectif , j'ai vendu mon M7 pour un M8. Jamais je reviendrais en arrière.

Ca fait deux ans que j'ai le M8.
Si on ne parle que des Leica, avant ça j'avais un Digilux-2 et encore avant un Minilux.

Et très vite comme j'achetais des objectifs pour le M8, j'ai eu l'envie de refaire de l'argentique en parrallèle.

J'ai acheté d'abord un Summicron 35 (occasion) que j'ai revendu ensuite pour acheter un Summilux 35 ASPH(d'occasion). Ensuite, un Elmarit 28 (neuf - ça a pris pas mal de temps entre la commande et la livraison). Puis un boîtier M4-P. Un Summilux 50 (de 1964 - magnifique objectif), puis un Summilux 75 (d'occasion), un Zeiss Distagon 28 (neuf).
Pour finalement revendre le M4-P pour acheter un M7 d'occasion.

J'ai recommencé à développer les négatifs. Appris à scanner, et je compte remettre mon labo n&b en fonction (j'envisage de me dégotter un meilleur agrandisseur que le Meopta actuel).

Voilà le parcours en 2 ans.

Le matériel photo peut passer en dépenses professionnelles en ce qui me concerne. Mais je n'abuse pas et le matériel argentique est acheté en mon nom propre, ainsi que les objectifs d'occasion.

Comme ça vous savez presque tout.

Mon point de vue c'est que plutôt que de choisir "argentique" ou "numérique", je pratique les deux avec des bonheurs multiples et variés. Une forme de gourmandise...

Mais finalement qu'est ce que le M7 t'apporte de plus ou de différent ?

Pour ma part j'ai un M6. j'aime assez le côté peut être un peu ringard de l'argentique, le fait d'avoir la surprise de voir ses images apparaitre dans la chimie, etc...

Par contre, j'ai du mal à vraiment exploiter mes images, par manque de temps (dév + tirage ça prend du temps) et d'expérience sur le tirage.

la solution du scan est fastidieuse...

au final il n'y a que le rendu qui diffère... encore que maintenant on arrive à reproduire le grain argentique...

Le M7 me permet de photographier très silencieusement, ce que j'apprécie par rapport au M8.
Il m'arrive d'ailleurs de laisser le M8 dans le sac et de sortir le Digilux-2 pour ne pas perturber.

C'est vrai que la filière argentique demande du temps mais quand j'organise le rituel des chimies, les gants blancs, etc je n'ai pas l'impression de perdre mon temps.

Au contraire, tous ces gestes qui doivent être précis, tous les sens qui doivent fonctionner, la réflexion, l'organisation nécessaires, je trouve ça beau.

Il faut dire que je suis passionné de cuisine et que les deux démarches sont fort semblables, avec le partage à la fin, mais une recherche constante pendant l' "acte".

De toutes façons, chacun a son rapport au plaisir et à la matière alors, je crois que comme c'est une question de goût, il inutile de chercher à convaincre.

On a beau réussir à simuler le grain de façon plus ou moins convaincante par logiciel, tu ne remplaceras pas la "malléabilité" du négatif N&B qui permet de véritablement travailler l'image au corps et moduler ce fameux grain en sur ou sous-exposant le tirage et en variant les contrastes. Même à partir d'un bon scan d'argentique, tu arrives par masquage partiel sous Photoshop à des résultats que tu ne fais qu'effleurer quand tu travailles en numérique sur lequel tu simules un grain au final un peu caricatural et générique.