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Venant d'un Hexar Rf, je me demande comment fonctionnent les obtu complètement mécaniques. Il me semble que pour les obtus à commande électronique (Hexar Rf, Zeiss Ikon ZM, M7...), toutes les vitesses sont accessibles en continu lorsqu'on travaille en priorité ouverture. Pour un obtu à commande mécanique, si on désire travailler à un diaph donné, comment fait-on pour avoir une précision d'expo supérieure à 1 diaphragme? Il ne me semble pas qu'il existe les demi vitesses sur les molettes de vitesses...

Question complémentaire : quid de la méthode pour une correction d'expo?

Question peut-être naïve de la part d'un non-utilisateur de M , mais qui voudrait peut-être le devenir un jour...

Déjà, choisir la vitesse donne une précision d'1/2 diaph puisque par rapport à l'expo théorique, il y a une vitesse pleine qui est à moins de ca.
En acceptant éventuellement de bouger son diaph d'une demi-valeur, on est précis au 1/4 de diaph et c'est plus que suffisant.



La technique au dessus, vitesse pleine bien choisie et 1/2 diaph de correction marche bien. Si on veut "l'automatiser" sur une série, on change la sensibilité affichée.

Les éventuels décalages d'expo ne sont pas importants, car les films ont une latitude d'expo bien plus grande que les variations " irrégulières " d'obturation ...

le M7 est d'une régularité époustouflante ( vu des tests sur banc de contrôle)

le M mécaniques ne sont pas justes, ni réguliers, mais qu'importe puisque les résultats sont excellent aussi ...

Oui, tout à fait et de plus les variations de l'obtu mécanique ne sont pas du jour au lendemain mais lentes = on s'y habitue, s'y fait très bien.
Je n'ai JAMAIS par exemple voulu me prêter à certains tests permettant de définir la vitesse exacte de mon obturateur ... à quoi bon je fais des photos et basta! Vous imaginez mon M2 de 1959 .... est ce que le 1/1000 est exacte je m'en moque, il est comme moi, un peu "écorné" par la vie ... mais ça roule encore

Alain

Plus on met de puces dans un Leica ou (autres) plus il devient "Idiot proof" (à l'abri des imbéciles), mais pas cold proof ou water proof et connect proof (soudures)
Ca évite à l'utilisateur de stocker des connaissance vu qu'elles sont collées dans le boitier et l'objo.
EN tout méca orienté leitz-photographie de 1930 à 1973 (M5 idiot proof mesure) fallait que l'usager se tape les bases de la mesure, et répondre à la question "ousqu'est MON sujet" puis mesurer la lumière qu'il veut bien renvoyer et décider où il veut être fidèle.

En faisant une fois par an vérifier ses temps de pose et son tirage optique dans la norme Leitz au K25 et K64 ça posait juste +/- 1/4 de diaph ousqu'il faut.

C'était la causerie : c'était mieux avant mais c'est plus FUN maintenant


bises

Ps Le ZI est moins FIDELE au sujet que le M5 en spot le ZI est auto-proof mais le M5 light-proof seulement

Certains boîtiers mécaniques plages de vitesses réglables en continu :
- Leicaflex (1s au 1/2000 sauf entre 1/4 et 1/8 et entre 1/30 et 1/60)
- Nikon F2 (1/80 au 1/2000)

OK pour l'obtu mécanique, c'est simple... Mais finalement, comment fonctionne un obtu électronique? Une fois que la cellule a envoyé l'info de vitesse exacte, comment est commandé l'obturateur? Par un moteur dédié? (et comment est-il alors possible que sur le m7, on puisse quand même avoir 2 vitesses mécaniques?)

Merci de m'éclairer...

Le M7 est commandé par 2 électro-aimants,un par rideau.

Et les vitesses mécaniques ne s'enclenchent que quand il n'y a plus de pile. Il y a juste un mécanisme simplifié qui est là en secours.

Ca a été le cas de pas mal de boitiers avant l'arrivée massive de l'AF et de l'électronique : le Nikon F3 avait le 1/90ème par ex, le Canon F1N les vitesses du 1/90ème au 1/2000ème...

Merci,
J'avais pas réalisé à quel point l'obturateur du M7 est différent de ceux des M précédents (à part le MP...), et ce même si le double rideau en toile est toujours présent. J'imagine donc que l'obtu du M7 ne se dérègle jamais?