Leica M9, vos commentaires post-présentation

Curly
Spécialiste
Messages : 1978
Depuis le 19 sep 2007
Paris
Non, je pense que tu ne m'as pas compris. ce que je veux dire c'est que quand on zoom dans une image numérique, lorsqu'on arrive au pixel on est à la limite très précise de la définition de l'image. ensuite, on peut tchaoupiner, mais un pixel est une quantité d'information très précise, point.
lorsqu'on arrive au grain dans un film, on peut considérer que l'on est à la limite de la définition du film.
ou considérer que justement le grain c'est le début de quelque chose d'intéressant.

et donc, vouloir plus de grain pour un format plus grand, c'est une perte de définition dans un certain sens, et une absence totale de limite de définition dans un autre.
mais ça se discute, et certains cherchent le pixel.

ça c'est que je voulais dire.

mais bien sûr, ensuite, travaillé..
Eric Bascoul
Avatar de l’utilisateur
Membre des Amis
Messages : 18999
Depuis le 11 mai 2004
Paris
ben non :non: j'ai très bien compris
si on arrive au pixel même sur un très grand format en numérique, c'est qu'on ne maîtrise rien du tout,

si tu veux je te montrerai ce que donne un tirage de 1,1x1,65 d'après un 8MP (Canon 350D) et tu me diras si tu vois des pixels :wink:

Curly,
je vois que tu maîtrises bien l'argentique, mais en numérique certaines subtilités t'échappent.
Curly
Spécialiste
Messages : 1978
Depuis le 19 sep 2007
Paris
Non, nous ne parlons pas de la même chose.

Je ne parle pas de possibilté d'agrandissement du numérique, ou pas. je dis :

un grain d'argent est une structure physique que l'on peut agrandir jusqu'au micron sans cesser d'extraire de l'information nouvelle. Un pixel, non.
Si on considère que le grain fait partie de l'image, ce qui est un parti pris plus esthétique ou limite philosophique qu'autre chose, alors la définition de cette image est virtuellement infinie.

c'est ça mon raisonnement, point.

il me semble assez fondé.
Eric Bascoul
Avatar de l’utilisateur
Membre des Amis
Messages : 18999
Depuis le 11 mai 2004
Paris
si tu veux, mais je ne partage pas ton avis.
Curly
    001101010100010011111
Spécialiste
Messages : 1978
Depuis le 19 sep 2007
Paris
c'est à dire que nous sommes d'accord qu'en pratique, pour compter des cheveux il vaut mieux les photographier au m9 qu'a la triX.
:-)

mais si ce qu'on cherche c'est le grain impressionné par une image de cheveux, alors la comparaison pixel / film n'a juste aucun sens, et certainement pas en terme de définition, puisque comme donnée physique un grain sera toujours plus défini qu'un pixel ;-) .

Simplement, cette "définition" là n'est pas une définition pratique facilement accessible, je le concède..
mais un 1x1,5 de 24x36 ne me semble pas obligatoirement sur dimensionné, pourvu que le grain soit beau et participe de l'image.

Edit : mon propos est le suivant : A mes yeux une image argentique n'a pas de définition (ou alors il faut vraiment aller loin..), elle a simplement une capacité pratique d'agrandissement, fonction de tout un tas de contingences. Je m'arrêterai là.
Eric Bascoul
Avatar de l’utilisateur
Membre des Amis
Messages : 18999
Depuis le 11 mai 2004
Paris
:lol: non pas du tout sûr, toujours,
mais ce n'est pas grave,
qu'importe le flacon, pourvu qu'on ai l'ivresse :D

il faudra juste qu'un jour on arrive enfin à se voir "in the real life"
là, je suis sûr que nous serons complètement d'accord :cool: :wink:

doux rêves, d'ailleurs je ne sais pas s'ils seront en analogique ou en numérique :?:
danyves
Avatar de l’utilisateur
Vieux briscard
Messages : 4810
Depuis le 23 juil 2007
Normandie
Le M9 est-il Steampunk ?

http://www.l-camera-forum.com/leica-for ... meras.html
danyves
Avatar de l’utilisateur
Vieux briscard
Messages : 4810
Depuis le 23 juil 2007
Normandie
Nouvelle recherche sur un problème concernant les fichiers DNG

http://www.l-camera-forum.com/leica-for ... rt-ii.html

Un viseur anti-tank :shock:

http://www.l-camera-forum.com/leica-for ... inder.html
gambas
Avatar de l’utilisateur
Régulier
Messages : 160
Depuis le 1 jan 2007
belfort
Je suis de l'avis de Curly concernant "l'opposition" argentique/numérique. Avec les grain d'argent, l'image est "infinie", c'est à dire qu'il y a de l'information quelque soit l'échelle d'observation. Mais il est vrai que à partir d'un certain seuil de zoomation, on observe de la physique des cristaux plus que la scène que l'on a photographié. Avec le numérique, quand on arrive au pixel, ou plus précisément à l'élément photosensible du capteur on ne peut plus aller plus loin il me semble non? A part créer artificiellement avec des logiciels des "faux" pixels plus petits en faisant des moyennes de couleurs des pixels adjacent. Mais là, on créé de l'information, ce n'est plus de l'information.

J'ose la comparaison grossière paintbrush vs peinture à l'huile... Avec cette dernière, on peut voir le pigment de peinture, on "peut voir" les atomes la composant, avec paintbrush, quant on est au pixel, ya plus rien...

Pour moi, un DNG c'est une suite de 0 et de 1, rien de plus, une pellicule, c'est de la matière dans laquelle on peut sonder à "l'infini", après est ce vraiment un avantage, c'est un autre débat.
"La perfection des outils et la confusion des objectifs sont deux grandes caractéristiques de notre temps." Albert Einstein
http://www.flickr.com/photos/gambass/sets
Cedric92
Avatar de l’utilisateur
Spécialiste
Messages : 1224
Depuis le 9 juil 2008
Suresnes (92)
gambas a écrit :
Je suis de l'avis de Curly concernant "l'opposition" argentique/numérique. Avec les grain d'argent, l'image est "infinie", c'est à dire qu'il y a de l'information quelque soit l'échelle d'observation. Mais il est vrai que à partir d'un certain seuil de zoomation, on observe de la physique des cristaux plus que la scène que l'on a photographié. Avec le numérique, quand on arrive au pixel, ou plus précisément à l'élément photosensible du capteur on ne peut plus aller plus loin il me semble non? A part créer artificiellement avec des logiciels des "faux" pixels plus petits en faisant des moyennes de couleurs des pixels adjacent. Mais là, on créé de l'information, ce n'est plus de l'information.

J'ose la comparaison grossière paintbrush vs peinture à l'huile... Avec cette dernière, on peut voir le pigment de peinture, on "peut voir" les atomes la composant, avec paintbrush, quant on est au pixel, ya plus rien...

Pour moi, un DNG c'est une suite de 0 et de 1, rien de plus, une pellicule, c'est de la matière dans laquelle on peut sonder à "l'infini", après est ce vraiment un avantage, c'est un autre débat.


Je suis plutôt d'accord avec cette vision : ce que j'aime dans l'argentique c'est justement ce côté physique du support, même si je scanne mes négatifs... L'image argentique est réelle, elle existe par elle-même, il n'y a pas cette frontière du pixel et cette désincarnation sous forme de 0 et de 1. Il faut aller au tirage papier pour que les deux techniques se rejoignent enfin. En même temps, on tombe là dans la philosophie plus que dans la photo :wink:
aime7
Régulier
Messages : 112
Depuis le 28 mai 2009
Paris
Mais c'est que la photo change de nature.
La numérisation "déréalise" le monde, elle lui fait quitter l'espace et le temps
pour l'abstraction binaire. Certes l'image n'est pas passée dans le néant
puisque l'opération dépend du support physique qui la permet, mais la
lumière a disparu comme telle, n'est plus latente comme dans un négatif
non développé, il faut la recréer. "Il y a" bien quelque chose quelque part
mais on ne sait plus quoi ni où.
Sans doute doit-on, pour voir l'image, toujours revenir à l'analogique
(papier ou écran), mais le résultat est différent.
A chaque déclenchement numérique un morceau du monde passe dans le
non-sens, de façon à la fois réelle, puisque le processus a bien lieu, et
virtuelle, puisque le monde n'en est pas affecté. Du moins, aussi longtemps
que notre pensée n'est pas parasitée par cette désubstantialisation qui ne
touche pas, il est vrai, que la photographie....
Bon, c'était ma petite participation philosophique et nocturne.
Eric Bascoul
Avatar de l’utilisateur
Membre des Amis
Messages : 18999
Depuis le 11 mai 2004
Paris
ce qu'il me semble c'est que quand on explore vraiment le média numérique,
il se pourrait que certaines conception sclérosées, "l'infini de l'argentique" et tout le tralala, on voit ça différemment :roll:

mais qui de tous ces preux chevaliers de l'argentique ont vraiment essayé de pousser le numérique au point où ils poussaient l'argentique ? :?

je veux dire passer des milliers d'heures à travailler, à patiemment essayer,
se donner les moyens, avoir l'écran qui donne les yeux pour voir,
savoir comment déplacer les curseurs dans les logiciels qui vont bien,
pour faire ce que l'on veut, savoir comment réagit le support de tirage
essayer ce qu'actuellement il nous est proposé comme moyens pour arriver à nos fins, à ce que l'on souhaite dans son propos photographique !
dépenser un peu, investir vraiment, autant que vous avez fait pour un bon agrandisseur, une rondinax ou une bonne optique d'agrand,
et le temps, et les moyens qu'il faut pour commencer à voir ce qu'on peut faire avec :roll:

franchement juger sans connaître ça me saoule graaaave,
p'tain mouillez vous dans le truc sans préjugés, explorez avec délices tous ces nouveaux merveilleux outils qui sont à votre disposition,
c'est dingue de condamner sans vraiment essayer faut mouiller totalement la chemise avant,
ça me fait penser à la stérile opposition des peintres quand la photographie est née :roll:

et depuis un petit moment j'en ai un sadoul de Summilux à cause de ça,
et pourtant dieux sait que j'aime ce site.

aujourd'hui, j'ai fait des tirages argentiques, des 80x120cm sur "la grosse Bertha", le plus gros agrandisseur d'un labo en location sur Paris,
la tête rentre dans le plafond, et la plateau est à hauteur du sol,
d'ailleurs je posterai une image de la bestiole dans labo argentique,
et dans ce labo ils sont bien membrés sur l'argentique,
histoire de dire que l'argentique je connais bien,
à 12 ans j'avais déjà les mains dans l'Hypo, et le Cibachrome,

alors vous en voulez de la poésie scientifique ?

bah, OK, ça me convient, je suis un rêveur,
vous devez connaître la double théorie qui défini la lumière,
sous son aspect ondulatoire et corpusculaire, impossible de séparer ces deux aspects qui semblent pourtant totalement antagonistes,
ben en argentique ou en numérique c'est bonnet blanc et blanc bonnet.

sans dire que ça fait un moment que le numérique a complétement explosé les seuils de résolution de l'argentique.

j'ai l'impression de parler aux papys du Muppet show :roll:
je pète les plombs, vous me faites c**** :evil: ,
continuez à vous pignoler avec le bromure, et à chier sur des nouveaux moyens qui pourraient tellement vous apporter si vous vous en donniez la peine !

comme a dit une personne venue à assister à une session de ma façon d'envisager de voir le truc,
"ça m'a fait un électrochoc, moi qui ne voyait que par l'argentique, j'ai compris qu'un nouveau territoire infini s'offrait à moi pourvu que je le veuille et que je m'en donne les moyens.

c'est "over" pour moi, je pars en retraite des sans-fins discutions théoriques, je me conterait de poster des images, il n'y a que ça qui m'importe, le résultat :!:
viendez voir comment ça donne en très grand ! et on verra si le numérique n'explose pas l'infini de l'argentique :evil: :shock:
Cedric92
Avatar de l’utilisateur
Spécialiste
Messages : 1224
Depuis le 9 juil 2008
Suresnes (92)
Hé, pas de méprise : personnellement, j'adore le numérique que je trouve beaucoup plus riche et créatif que l'argentique... que j'aime beaucoup également puisque je le pratique aussi (en partie puisque je ne fais pas de tirage à l'agrandisseur). Je voulais juste souligner le côté réaliste et concret du support négatif en opposition à l'abstraction numérique du fichier échantillonné. :roll: Pour le reste, les deux techniques ont leurs spécificités et rien ne me saoule plus que le débat sans fin "numérique vs argentique". :lol:
alexg
Avatar de l’utilisateur
Spécialiste
Messages : 1053
Depuis le 7 fév 2006
paris
:roll:
gambas
Avatar de l’utilisateur
Régulier
Messages : 160
Depuis le 1 jan 2007
belfort
Quelle rebellion Dido! :wink: Je n'ai pas compris dans les propos tenues que l'argentique surpassait le numérique en définition ou quoi que ce soit, c'était juste une reflexion presque philosophique. Je ne comprends pas pourquoi tu t'es tant énervé, les gens discutes calmement avec des arguments. Le numérique permet de dépasser en résolution la pelicule, c'est certain, et la dessus je pense que tout le monde est d'accord avec toi, mais nous étions au dela de l'image prise, alors oui ca sert peut être à rien mais on a le droit de divaguer non?

Moi même, je n'ai connu LEICA qu'avec le numérique, j'ai une vingtaine d'années, on peut dire que je n'ai jamais fait de photos de qualité avec un argentique. Mais pour rien au monde je photographierais avec de l'argentique (trop de contraintes pour moi), comme ca ne me viendrait pas à l'idée de faire un rapport de stage à la main, question de génération principalement.

Sans rancunes aucunes :)

PS: @Paga, belle démonstration mathématique :wink:
"La perfection des outils et la confusion des objectifs sont deux grandes caractéristiques de notre temps." Albert Einstein
http://www.flickr.com/photos/gambass/sets
PrécédenteSuivante

Retourner vers Leica M : boîtiers

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant cette section : Aucun utilisateur enregistré et 12 invités