Une petite contribution au M262, L'automne à Arbois

Là où je te rejoins c'est que soit on aime soit on déteste le télémètre.
Faire la MAP n'est pas toujours simple, surtout en basse lumière. Ça peut rebuter et je le comprends.
Mais ce boitier à quelque chose qui permet à l'auteur de la photo d'être un artisan de l'image. Du moins de se sentir tel.

Je vois un peu partout (et y compris parmi mes connaissances) des personnes qui pensent qu'une autonomie de 300 ou 400 photos c'est ridicule. Et qui rentrent de voyage avec 1500 ou 2000 clichés, comme si ce chiffre était à lui seul un exploit.

Pour moi, c'est un peu comme se remplir les poches de cailloux et croire que l'on est riche.

Du reste, du temps de l'argentique (ou pour ceux qui le pratiquent encore), qui aurait idée de cramer 10 pellicules dans une journée "normale" ?

Le M, même numérique, se rapproche selon moi de l'esprit de la photo argentique. Il impose de faire des choix, de ne pas mitrailler sur tout ce qui bouge. De shooter juste.
Et à ce titre, il est très estimable et gratifiant pour son propriétaire par le sentiment de maîtrise de son sujet qu'il permet.

Mais encore une fois, ce n'est qu'un avis personnel, pas une vérité.

J'aime beaucoup cette image.
Elle en dit long sur la qualité du regard de son auteur.
Bravo.

Après presqu'un an de M (type 262), je trouve que celui-ci reste le plus proche de mon "actuel" boîtier idéal.
Sa légèreté m'a séduit au début et continue à m'enchanter chaque fois que je l'utilise.
Il fait moins de choses que son copain M240, mais le cœur a parlé .


Mais comme je me connais, l'épaisseur moindre du M10 pourrait prétendre au prochain lauréat.


Quelques grammes ou quelques millimètres en moins , continue à nous séduire et étonner.





lumière difficile bien digérée (image juste réduite, sans autre manipulation)
en taille normale, la partie claire est moins brûlée et la partie sombre plus lumineuse