Dilemme !!

Pierre
Vieux briscard
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Il restera bien des scaners, mais sans doute pas dédiés au 24 X 36 ! mais du 120 au plan film, il y a pas mal d'utilité au scanner !
oui, le numérique non tiré est un peu virtuel, mais on peut le voir avec un ordi ! d'autre part, comme souvent on fait les deux, au moins un peu, que l'on possède aussi un ordi, le surcout est celui de l'adaptation de ce matériel à l'exigence photographique.
et enfin, en couleur, il me semble que pour l'amateur le plus simple c'est le numérique. Mais autant je fais toutes mes photos couleurs en numériques, autant en voyage je reste fidèle au couple M+dia ! un second M pour le NB et un compact dans la poche, car au retour tout le monde veut "voir", et puis les scan de dia soit c'est cher, soit ce n'est pas bon !
Mais pour une pratique amateur en NB, je ne revendrais pas un M, je pense qu'il vaut mieux essayer de maitriser toute la chaine, cela fait progresser !
alain.besancon
    il me semble
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Vieux briscard
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Dijon
Il me semble que l'on oublie peut être une dimension dans ce débat: naguère, famille, amis se retrouvaient plus ou moins POUR partager des souvenirs, les séances de projection de diapos de "vacances" .... Avec l'éclatement des familles et l'internet, on s'envoie des photos "virtuelles"; ce n'est plus palpable mais c'est plus rapide; perso j'aime beaucoup cette nouvelle forme d'échanges.
De fait, je ne fais plus que développer mes négatifs +planche contact, scan des néga + triturage et éventuellement tirage papier ensuite. C'est certes différent mais je crois que l'on garde une certaine convivialité, peut être un peu plus virtuelle (mais ne l'était-elle pas déjà "avant", avec les boîtes de diapos que l'on regardait une ou 2 fois .... avant qu'elles ne regagnent l'oubli du placard?)

Alain
M un jour, M toujours mais aussi CL et Pixii
Cedric92
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Suresnes (92)
Vous ne trouvez pas fatiguant ces éternels débats argentique contre numérique ? :lol:

Ici encore on voit refleurir les mêmes éternels arguments de chaque camp, que dire de plus qui n'a déjà été dit 1000 fois ?

L'argentique c'est bien, le numérique est également très bien. Ce sont deux pratiques.

De plus, diriez-vous d'un cinéaste que son œuvre est "virtuelle" parce que visible seulement dans des salles dédiées ou via des télévisions et platines DVD etc... ? Ou d'un écrivain que ses histoires ne sont pas réelles lorsqu'elles sont lues dans un livre de poche ou sur des photocopies au lieu de la collection de la Pleïade ? Évidemment que non. La photo c'est pareil : un beau tirage baryté, c'est bien sûr magnifique, mais ça ne fait pas une belle photo. Une bonne photo peut et doit exister sous une multitude de formats et un excellent matériel associé à un bon tirage ne rattrapera jamais une image sans intérêt (ce qui est peut-être le défaut de certains...). Au contraire, une grande image pourra s'apprécier en petit format dans un livre ou un magazine, voire sur un écran, le tirage papier ne sera que la cerise sur le gâteau. L'essentiel est d'abord dans l'idée et dans l'esthétique perçues par notre esprit et qui n'ont pas besoin de support matériel pour exister.

Sur ce, midi approchant, je vous souhaite bon appétit ! :cool:
alain.besancon
    perso
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Vieux briscard
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Perso, ça ne me "fatigue pas" dans la mesure où c'est une (de plus) transition de notre monde, vie. Il se trouve que cette transition n'est pas encore une disparition de ce qui existait et que chaque facette a ses avantages mais aussi inconvénients, d'où l'intérêt majeur de jouer des 2.

Alain
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Summicron2
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citation :
une grande image pourra s'apprécier en petit format dans un livre ou un magazine, voire sur un écran, le tirage papier ne sera que la cerise sur le gâteau.


Il faudrait en discuter avec les historiens de l'art, notamment ceux qui ont étudié la peinture du groupe "Support-surface". Ce dernier dit que le support engendre la surface. Mais, n'étant pas compétent, je préfère ne pas développer.

En tout cas la virtualité de l'oeuvre numérique n'est pas neutre puisque celle-ci peut être "triturée" dans tous les sens. On en arrive alors à Matrix. Alors que le tirage baryté, signé, avec destruction du négatif par le feu, renvoie à une conception ancienne, proche de la peinture.

Que l'image reproduite soit "banale" n'est pas évident : l'agrandissement géant d'un négatif "banal" en apparence peut révéler des choses cachées. Voir Blow up.

Blow up versus Matrix...
alain.besancon
    blow up
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Vieux briscard
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Oui, certainement si ce n'est que dans Blow up on rebondit sur la virtualité ou l'éventuelle virtualité de l'image et cela, bien avant l'avénement du numérique.
Ce débat n'a d'ailleurs bien rien de nouveau: c'est le débat entre l'image, vraie, brute, "froide" et celle enregistrée par notre cerveau, "virtuelle", interprétée, ressentie, pondérée de nos sentiments et vécus ... Combien de fois avons nous fait une photo parce que la scène résonnait en nous ... et n'évoquait ensuite au tirage strictement rien à tout autre oeil "lambda"

Alain
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ghiom
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Summicron2 a écrit :
...Il faudrait en discuter avec les historiens de l'art, notamment ceux qui ont étudié la peinture du groupe "Support-surface". Ce dernier dit que le support engendre la surface. Mais, n'étant pas compétent, je préfère ne pas développer...

C'est pourtant bien dommage, car je crois bien que c'est de ce côté que se trouve l'un des grands enjeux des transformations liées aux nouveaux supports numériques de l'image... ceux-ci "devraient" aussi permettre le développement de nouvelles possibilités... si tant est que chaque technologie (ou technique), utilisée à bon escient, comporte, en elle-même, son aboutissement ou sa propre apogée... pour l'instant, il semblerait que l'on en soit uniquement au début, c-a-d encore à un moment où l'une et l'autre cohabitent, voir tendent à s'imiter... en bref, pas vraiment une période où la créativité tout azimut règne...

C'est aussi la principale raison de l'intérêt que je porte au travail de Dido (en dehors de la sympathie du personnage !), au contraire de bcp, son travail en numérique ne "singe" pas l'argentique ou n'est pas guidé, non plus, par la soi-disante simplification du flux de création d'une image, apportée par le numérique... je pense qu'il ouvre une voie vers ces nouvelles possibilités du numérique...

Une époque qui fait penser au milieu du 19e en peinture, on était alors en plein Classicisme (il faut surtout "copier" les Grands Maîtres)... les Impressionnistes et autres "Fauves" n'étaient pas encore sortis au grand jour !

Ou encore, tjrs à la même époque, lors de la 1ere naissance de la photographie, où des débâts houleux agitaient les milieux artistiques, la photographie était alors condamnée, car pas de l'Art (c-a-d de la peinture...) et plutôt perçue comme un moyen mécanique de reproduire le réel... certains parmis les plus grands du moment s'y sont fourvoyés... (dont Baudelaire pour ne pas le citer...) nous connaissons évidemment la suite de cette histoire...

Maintenant, la question posée dans ce fil semble être celle de savoir se situer dans tout ce fatras...

PS: Un petit lien qui illustre très bien le propos... et qui propose aussi une voie de sortie !
http://www.youtube.com/watch?v=MzwY7fcdg8w
Guillaume
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Aniki
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Un avantage de l'argentique ?... Un développement numérique (je sais, je commence mal) n'est freiné que par la puissance du scanner utilisé. De fait, si les négatifs sont bien conservés, on peut les scanner aujourd'hui, mais également les scanner dans 10 ans, avec un scanner qui ira chercher les encore plus loin des détails, à la limite de la structure du grain d'argent (ça existe déjà, mais c'est cher, excessivement et ça rentre pas dans un salon :mrgreen:). Il y a une certaine magie là-dedans, alors qu'avec une photo prise avec un boîtier numérique, on est limités par la résolution initiale du capteur, et même les meilleurs logiciels basés sur l'extrapolation fractale ne peuvent pas inventer ce qui n'existe pas.

Ceci dit, il faut nuancer mon propos, puisque la recherche du détail n'est valable que pour des grands formats, que lorsqu'on utilise un film suffisamment fin, que lorsque l'objectif de prise de vue a un pouvoir séparateur suffisant, etc, etc. Et c'est surtout valable pour du 120 ou du 4x5", pas tellement pour du 135 ou le format physique de base met une frontière beaucoup plus basse...

Soit dit en passant, argentique ou numérique, il faut bien avoir conscience que nous vivons dans une époque essentielle, où le choix entre l'un et l'autre support existe encore. C'est vraiment le photographe, et lui seul, qui peut prendre la décision finale (argentique, numérique, hybride). Avec l'aide (ou le frein) de son banquier préféré. Cela va de soi. :lol:


Note : dans tous les cas, on tire/imprime rarement toutes ses photos. Du coup, si on n'arrive pas à être un minimum ordonné dans le tri de ses films/shoots numériques, c'est cuit.
La photo c'est bon.
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:cool:
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ou encore celle-là:
http://www.youtube.com/watch?v=ahhWksSm ... re=related

mais aussi :
http://www.youtube.com/watch?v=GphPmGOH ... re=related

:content:
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danyves
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Vieux briscard
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Numérique ou argentique, dans les deux cas il faut maîtriser l'archivage de façon professionnelle.

Il n'y a plus de classeurs de planches contact à Magnum Paris, archivées vers Tours. Pour son livre sur Prague Josef Koudelka a du faire venir les doubles de New York.

Tout ce qui a été séletionné est numérisé.
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