couleur50 |
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Habitué Messages : 994Depuis le 20 fév 2010 Montréjeau |
Bonsoir,
Voilà l’histoire, ou plutôt la réflexion, ou plutôt le réconfort… J’ai démonté le capot de mon M6 pour nettoyer le viseur suivant les magnifiques explications illustrées de Rénald. En ouvrant, quelle fut ma joie de trouver des "rupestres" inscriptions et traces prouvant que la main de l’homme s’est consciencieusement appliquée à fabriquer mon boîtier et que la machine n’est pas dominatrice à Solms. Je le savais qu’il avait une âme… P. Un volant entre les mains, les hommes se traitent comme des chiens... Donnez-leur un guidon, ils seront copains comme cochons ! |
Dormeur |
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Habitué Messages : 427Depuis le 17 déc 2006 Haute-Savoie |
Il y a deux choses qui m'ont ému dans ton fil :
1) pour attaquer le démontage d'un M6, il faut une raison impérieuse ou un courage certain. 2) la marque personnalisée des artistes qui ont laissé leur griffe m'a rappelé le travail des contrôleurs du pliage des parachutes à l'ETAP de Pau dans les années 60. Le fameux billet "rose". S'il y avait de la casse à l'arrivée, on savait qui avait plié le pépin. Je suppose qu'il doit en être de même lors d'un retour en atelier chez Leica. |
JeanPaul |
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Régulier Messages : 127Depuis le 22 mai 2005 Paris |
Le niveau de finition sur votre capot de M6 semble bien curieux!? |
Zéphyr |
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Habitué Messages : 727Depuis le 29 déc 2007 Bretagne gallo-romaine |
Mon réparateur Leica à Munich (ayant appris et travaillé longtemps chez Leitz Wetzlar) m' a dit que chaque ouvrier faisant du montage avait sa propre marque (signe, initiales, numéro) qu'il laissait dans le boitier ou dans l'objectif. Ainsi mon M4-P, acheté vers 1983 et apporté chez lui en 2004, portait sa marque à l'époque où il l'avait monté. D'ailleurs, comme les horlogers qui laissent un signe après avoir remonté une montre, les réparateurs laissent souvent aussi leur signature. |
couleur50 |
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Habitué Messages : 994Depuis le 20 fév 2010 Montréjeau |
Bonjour,
Dormeur a écrit : pour attaquer le démontage d'un M6, il faut une raison impérieuse ou un courage certain.... ou de l'inconscience ! JeanPaul a écrit : Le niveau de finition sur votre capot de M6 semble bien curieux!?Ah bon ? Au niveau des soudures ? (Comme s'il était prévu pour une molette et qu'il fut modifié pour recevoir une manivelle ?) Oh la la, que de questionnements ! P. Un volant entre les mains, les hommes se traitent comme des chiens... Donnez-leur un guidon, ils seront copains comme cochons ! |
le vrai rdu |
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Spécialiste Messages : 2111Depuis le 31 mars 2008 près de Paris |
j'ai un minolta SRT qu'est griffonné de l'intérieur, illisible, peut etre du japonais ? |
Eric Bascoul |
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Membre des Amis Messages : 18999Depuis le 11 mai 2004 Paris |
en tout cas, je trouve le message de couleur50 super touchant |
couleur50 |
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Habitué Messages : 994Depuis le 20 fév 2010 Montréjeau |
EricBascoulDIDO a écrit : en tout cas, je trouve le message de couleur50 super touchant Merci ! Un volant entre les mains, les hommes se traitent comme des chiens... Donnez-leur un guidon, ils seront copains comme cochons ! |
Yazd |
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Habitué Messages : 683Depuis le 29 août 2008 A l'ouest d'Eden, en Aveyron et en Essonne. |
Dormeur a écrit : Il y a deux choses qui m'ont ému dans ton fil :1) pour attaquer le démontage d'un M6, il faut une raison impérieuse ou un courage certain. 2) la marque personnalisée des artistes qui ont laissé leur griffe m'a rappelé le travail des contrôleurs du pliage des parachutes à l'ETAP de Pau dans les années 60. Le fameux billet "rose". S'il y avait de la casse à l'arrivée, on savait qui avait plié le pépin. Je suppose qu'il doit en être de même lors d'un retour en atelier chez Leica. Quant à moi, cela me fait penser aux artisans compagnons tailleurs de pierre qui marquaient de leur empreinte personnelle chacune des pierres qui étaient passées entre leurs mains et leurs outils. On trouve encore de nos jours leurs signatures sur les murs des châteaux, des cathédrales et des églises, des pyramides... et jusqu'aux vestiges de Persépolis. |
Pix_N |
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Messages : 18 Depuis le 8 fév 2010 RP |
Et c'est une chance que ceux qui assemblent les optiques n'aient pas perpétués cette touchante tradition... |
perudo |
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Régulier Messages : 287Depuis le 30 sep 2009 Luxembourg |
j'ai trouvé ce reportage sur le net, il y a pas longtemps, c'est en allemand, mais ils expliquent bien à quel point la main de de l'homme ne peut etre remplacée, entre autres quand ils polissent les verres, ou appliquent de la peinture noire sur les contours des optiques:
http://www.summilux.net/forums/viewtopic.php?t=33261 |
clicclac |
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Membre des Amis Messages : 7081Depuis le 27 août 2006 Extrème Orient Breton. |
Yazd a écrit : Dormeur a écrit : Il y a deux choses qui m'ont ému dans ton fil :1) pour attaquer le démontage d'un M6, il faut une raison impérieuse ou un courage certain. 2) la marque personnalisée des artistes qui ont laissé leur griffe m'a rappelé le travail des contrôleurs du pliage des parachutes à l'ETAP de Pau dans les années 60. Le fameux billet "rose". S'il y avait de la casse à l'arrivée, on savait qui avait plié le pépin. Je suppose qu'il doit en être de même lors d'un retour en atelier chez Leica. Quant à moi, cela me fait penser aux artisans compagnons tailleurs de pierre qui marquaient de leur empreinte personnelle chacune des pierres qui étaient passées entre leurs mains et leurs outils. On trouve encore de nos jours leurs signatures sur les murs des châteaux, des cathédrales et des églises, des pyramides... et jusqu'aux vestiges de Persépolis. Les tailleurs de pierre de l'époque étaient payés à la pièce, ceci explique cela ad augusta per angusta. |
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