Les malheureux utilisent des Canon (type EOS 1DX ou 5D)

Si jamais il faut mettre le matériel au chaud, ils le mettent dans des sacs poubelles fermés pour que l'humidité se condense hors du sac et non sur le matériel. Ils n'ouvrent pas le sac avant 1 heure, le temps que la température se stabilise. Bien sûr, ils ne peuvent pas tenir le matériel trop longtemps, même bien gantés. Ils veillent aussi à viser en apnée. Sans cela, la respiration crée de la buée qui gèle instantanément sur le viseur ou les écrans.

Dernière astuce : éviter de fermer un œil pour viser car l'humidité des paupière gèle et il est difficile de rouvrir l'œil !

Un Leica de la gamme SL doit mieux résister. Les SL2 et SL2-S sont donnés pour fonctionner entre -10 et +40°C et ont une protection IP54. Il faut certainement un objectif SL pour que la protection soit valide. Ce n'est pas non plus l'IP67 de certains smartphones
Un M11 est donné pour fonctionner entre 0 et 40°C, il n'y a pas d'indication sur la protection contre l'humidité.

Ceci dit, quand on prend des trombes d'eau, le problème c'est surtout d'arriver à ne pas avoir de gouttes sur la frontale ! Je n'ai jamais expérimenté le parapluie sur sac-à-dos, je ne m'en sors pas trop mal avec le SL sous l'imperméable, objectif vers le bas ; en ne le sortant qu'au dernier moment et avec un chiffon plus ou moins sec pour essuyer la frontale au besoin. J'ai aussi souvent mon "assistante" avec son parapluie.

Face au froid, j'ai des collègues qui doivent prendre des photos dans des conditions extrêmes (lire ici), il fait entre -20 et 40°C (avec aussi des essais à -55°C). Les malheureux utilisent des Canon (type EOS 1DX ou 5D) et des Nikon (type D6). Le 5D ne tient pas en dessous de -35°C. Ils laissent le matériel au froid (dans un sac) toute la journée pour éviter les chocs thermiques et la condensation. Si jamais il faut mettre le matériel au chaud, ils le mettent dans des sacs poubelles fermés pour que l'humidité se condense hors du sac et non sur le matériel. Ils n'ouvrent pas le sac avant 1 heure, le temps que la température se stabilise. Bien sûr, ils ne peuvent pas tenir le matériel trop longtemps, même bien gantés. Ils veillent aussi à viser en apnée. Sans cela, la respiration crée de la buée qui gèle instantanément sur le viseur ou les écrans. Il faut aussi se protéger le nez qui peut geler lorsqu'il touche le matériel.
Pour les batteries, ils ont une durée de 10 minutes (et de quelques déclenchements seulement à -55°C). Ils en changent donc sans cesse, avec les rechanges tenues au chaud. L'affichage de la capacité restante est faussée (la recharge peut aller très vite, pas besoin non plus de 50 jeux de batteries). Il peut y avoir des soucis avec des caoutchoucs cassants (sur les objectifs), avec des affichages dans le viseur.
Dernière astuce : éviter de fermer un œil pour viser car l'humidité des paupière gèle et il est difficile de rouvrir l'œil !

Merci pour tous vos retours!

Globalement ça confirme ce que je craignais, les M sont pas fait pour les conditions merdiques!!

Pour les conditions froides je vais voir ce que font Pentax / Hasselblad et les habituels Canon/Nikon.

Pour les conditions humides (orages) je suis un peu moins inquiet qu'avec le froid. Peut être simplement prévoir une redondance boîtier en cas de panne lors du prochain séjour tropical ?

@Greg370 & @CHIPO : c'est une question un peu simple, mais pourquoi spécifiquement Pentax et non pas Canon (1Dx) ? Les leïcaiste ont des affinités avec Pentax ?

Je suis parti à Tromso au nord de la Suède.