Bonjour à toutes et tous,

Je serais intéressé d’avoir des retours d’expérience au sujet de cette optique et en particulier de la part de personnes qui auraient déjà utilisé un Summarex.

Est-ce que ce Canon joue dans la même cours?

Merci d’avance,

Jean-Philippe

Bonjour à toutes et tous,

Sans doute que les retours d'expérience que je sollicite se trouvent déjà disséminés ça et là dans le forum, mais je pose malgré tout ma question :

J'ai trouvé depuis quelques temps LE 50 qui me convient, un superbe Summilux v2 (acheté à un summiluxien très sympathique qui se reconnaîtra).
Il est parfait pour moi en tout point, si ce n'est qu'une mise au point à 70 cm me manque assez souvent.
J'en avais pris l'habitude avec les Summicrons que j'ai eu auparavant et j'ai du mal à m'en passer.

Ma question est de savoir si en passant à la version E46 je risque de perdre ce que j'aime dans cette optique : un rendu particulier, très fin, une magnifique gammes de gris avec un contraste pas trop violent, une douceur, etc...
Je ne sais pas vraiment mettre de mots là-dessus, c'est presque comme devoir parler d'un bon vin.

Le fait est que, en scan ou sous l'agrandisseur, j'adore vraiment cette optique mais je ne voudrait pas sacrifier ce qui fait que je l'apprécie juste pour avoir cette mise au point à 70cm.

J'ai cru comprendre que seul le traitement avait évolué mais quelle incidence cela a-t-il sur les photos?

Merci d'avances pour vos retours, ou pour m'aiguiller vers des fils qui aborderaient précisément cette question.

Jean-Philippe

Bonjour à toutes et tous,

J'utilise un Coolscan 8000 depuis quelques années sans soucis.
Depuis peu, j'ai - uniquement avec mon passe-vue 24x36 - des décalages dans les vues.
Les premières photos s'affichent normalement dans l'aperçu mais elle se décale ensuite progressivement de sorte que la 12e vue s'affiche quasiment tout au bord du cadre.
J'ai bien entendu essayé de simplement recadrer la fenêtre de scan mais étant donné que ce passe-vue est censé respecter l'espacement normal du 24x36, les photos scanées apparaissent avec des bandes blanches correspondant au décalage qui apparaît lors des aperçus.
Pas de solution informatique donc.

Je pensais qu'il s'agissait d'un problème lié au moteur qui entraîne le passe-vue ou quelques chose comme cela, mais par contre, aucun soucis avec mon passe-vue moyen format (la version avec verre anti-Newton).

J'en conclus qu'il y a peut-être un soucis avec mon passe-vue 24x36.

Le plus étrange est que en introduisant plusieurs fois d'affilée le passe-vue, il arrive un moment où le décalage ne se produit plus et je parviens alors à scanner une série de films sans aucun soucis.
Jusqu'au moment où le problème apparaît à nouveau.

Ma question est donc de savoir si quelqu'un(e) a déjà rencontré ce problème et d'autre part, voir s'il y aurait aux alentours de Bruxelles quelqu'un(e) qui serait disposé(e) à me prêter un passe-vue similaire afin que je vois si c'est le mien qui aurait un soucis.

Mille mercis d'avance,

Jean-Philippe

Merci Jean pour cette réponse rapide et précieuse.
Et vu qu'il n'y a pas de filtre uv ir en e48, il ne me reste plus qu'à en trouver un en série VII.

Belle soirée à toutes et tous,

Jean-Philippe

Bonjour à toutes et tous (et joyeux Noël),

je vais enfin recevoir un Super-Angulon 3,4 longtemps convoité et je me pose des question quant aux filtres à utiliser avec.

A ce sujet, je trouve ceci sur internet :

Filters are 48mm screw-in, and series VII filters fit behind the hood.


A-t'on vraiment le choix entre ces deux types de filtres?
Le filtre que je dois trouver est un uv-ir (l'objectif que j'achète vient avec un filtre uv (série VII)).

En fonction de la réponse, je placerai d'ailleurs une annonce dans la section recherche pour ce filtre uv/ir dont j'aurais besoin idéalement avant jeudi prochain.

Merci d'avance,

Jean-Philippe

Je dois sans doute mal comprendre mais d'après ce que vous dites, cela fait 500ml de liquide par film et je ne vois pas comment il est possible dès lors de mettre 8 films dans une cuve.

Bonsoir et merci pour votre intervention,

j'utilise principalement deux type de développement :

triX dans du D76 1+1

apx100 dans du Rodinal 1+50

moins souvent de l'Acros 100 dans du Rodinal 1+50 (13'30'', agitation durant 1 minute et ensuite 3 retournements lents toutes les minutes)

cette dernière combinaison m'a par exemple surpris par une sous-exposition relativement constante que je ne pense pas devoir à une mauvaise évaluation de la lumière, ce qui peut bien sûr arriver, mais pas sur plusieurs films complets. les négatifs qui sont sortis de ce dernier développement étaient aussi assez peu contrastés.

J'ai effectivement vu qu'il y avait une quantité minimale de chimie par film à respecter. Vous parlez de 300 ml, je suppose que dans la dilution que j'emploie pour le D76, il s'agira donc de 150 ml de D76 pur + 150 ml d'eau?
Mais si mon empilement de cuves a une contenance de 1935 ml, je ne pourrais donc mettre théoriquement que 5 films dedans, je ne vois donc pas l'intérêt d'avoir permis une telle combinaison de cuves...
A moins de mettre malgré tout 8 films 135 et d'augmenter le temps de développement avec l'inconvénient d'augmenter le contraste.

En cherchant un peu, je vois que cette question a également été abordée récemment :

http://www.summilux.net/forums/viewtopic.php?t=67371

Je reste preneur de vos avis et retours d'expérience,

Jean-Philippe.

Bonjour à toutes et tous,

depuis quelques temps j'ai empilé mes cuves JOBO de manière à développer 8 films 135 à la fois ou 10 films 120 avec 2 films par spire. Cela fait un total de 1935 ml de liquide dans la cuve.

Je voulais savoir si certains d'entre vous procédaient également de la sorte et si vous aviez remarqué une différence dans vos résultats par rapport à un développement avec moins de films en même temps.

Il m'arrive de ne pas savoir à quoi attribuer certaines surprises dans le rendu de mes photos et j'explore la piste du processus de développement.
Cela peut être parfois un petit manque de contraste, une sous-exposition sur tout le film, voire même le bord d'un négatif un peu noirci.

A me relire je vois bien que cela pourrait être tout et n'importe quoi mais si déjà on me confirmait que développer de la sorte n'est pas sensé causer des problèmes, j'aurai au moins écarté une piste.

Mille mercis et à bientôt,

Jean-Philippe.

merci.
Nous avons joué avant-hier soir à Schaerbeek le spectacle auquel sont liées les photos. Il y avait dans la salle plusieurs des personnes photographiées et dont on parle aussi dans le spectacle. Cela donnait un poids et un sens particulier aux mots et aux images (à la musique aussi d'ailleurs). Certaines personnes venaient pour la première fois au théâtre et n'avaient jamais vu une exposition de photos.

Des soirées comme celles-là donne parfois plus de sens à ce que l'on fait que 10 concerts dans de grandes salles prestigieuses...

Jean-Philippe.

Bonjour à toutes et tous,

je me permets de signaler une exposition de photo qui a lieu en ce moment au Centre Culturel de Schaerbeek (Bruxelles) et qui est liée à un spectacle de théâtre que nous avons créé cet été ma compagne et moi.
Le spectacle rassemble des textes et photos qui parlent de cette commune réputée difficile de Bruxelles, du pseudo-ratage de l'intégration dont se gargarise certains politiciens, cela parle de notre vie de tout les jours, des gens que nous croisons, avec qui nous apprenons à vivre au quotidien. Nous avons voulu donner un regard de l'intérieur qui tranche avec les discours ambiants qui sont plus souvent dictés par la peur et la méconnaissance.

L'exposition est visible jusqu'au 4 octobre au Centre Culturel de Schaerbeek, 91 rue de Locht, accessible du lundi au vendredi de 10h à 16h. Elle sera à nouveau visible à la bibliothèque de Schaerbeek en février et accompagnera certainement de temps à autres le spectacle lors de tournées.

J'ai créé une galerie rassemblant une sélection de photos :

galerie de Collard-Neven


Et voici un texte que l'on peut lire à l'entrée de l'expo :

"Une nuit de septembre, je promenais à Schaerbeek un appareil photo des années 30 dans lequel j’avais chargé une pellicule très sensible prévue précisément pour les prises de vue en basse lumière. Une assez longue promenade nocturne et photographique m’avait amené jusque devant la gare où, sous une pluie annonçant déjà l’approche de l’automne, je rangeai ma voiture sur le bas-côté, presque en face d’une rangée de bars encore éclairés malgré l’heure tardive. Je restais à l’intérieur afin de protéger l’appareil de la pluie et j’essayais, en calant mon Leica contre le volant, de rendre cette belle lumière que les réverbères projetaient sur les pavés luisants. Mais voilà qu’en un instant je me trouve entouré de 4 ou 5 gaillards qui se postent tout autour de la voiture, l’un ouvrant la portière passager, un autre celle de mon côté avec des mines peu engageantes. Arrive celui qui semble mener le groupe et qui m’interpelle assez brutalement, il me demande ce que je fous là, vise mon appareil, me somme de lui montrer les photos que j’ai prises, je lui explique que ce n’est pas possible, il s’énerve, je lui montre le dos de l’appareil afin qu’il voie qu’il n’y a pas d’écran pour visionner les photos, il me dit que je me fous de lui (il le dit moins poliment), j’essaie de lui expliquer que la photo est une passion, un hobby, qu’avant la photo numérique on utilisait de la pellicule, que je développe mes films moi-même, il me demande pourquoi je fais ça, pour qui je travaille, qui m’envoie. Il me demande pourquoi je photographie sa maison. Ils se font menaçant, ils m’encerclent un peu plus, m’extraient de la voiture, un autre est déjà monté à l’intérieur, on agrippe mon manteau. Impossible de s’expliquer, on ne me laisse pas finir une phrase. L’un prétend même que cela fait longtemps qu’il me voit rôder dans les parages avec mon appareil photo.

Ils me disent que ça n’existe pas un appareil photo dont on ne peut pas voir les photos tout de suite. Ils menacent d’appeler la police, j’espère bien qu’ils vont le faire car je ne suis plus très rassuré. Par chance une voiture de police passe – nous sommes proches du commissariat -, elle s’arrête, deux policiers entendent d’abord l’explication de mes camarades, l’un des policiers s’approche alors de moi et adopte une attitude presque aussi menaçante. Pourquoi je prends des photos? Même étonnement devant cet appareil qui n’a pas d’écran, il m’explique enfin avec des airs mystérieux que le type qui ne veut pas qu’on photographie sa maison vient d’avoir des soucis – il le connaît donc - et qu’il est un peu méfiant en ce moment, qu’il faut le laisser tranquille.

Les policiers repartent non sans avoir remarqué à nouveau que c’est tout de même assez étrange de sortir un soir de pluie pour prendre des photos, ils m’ont à l’oeil c’est sûr.

Mes cinq gaillards, à peine calmés, se séparent de moi alors que j’essaie encore de leur expliquer que prendre des photos est mon plaisir, que je ne voulais pas être intrusif en me postant là où je m’étais posté, et à ce moment, celui que ne veut pas qu’on photographie sa maison se retourne vers moi et me lance : “ prendre des photos? Mais il n’y a rien de beau ici”.

C’est pour ces hommes-là que j’ai décidé de monter cette exposition de photo. Donner à voir ce qu’il y a derrière les choses, lorsque le quotidien et le banal deviennent poésie, rêverie. La beauté n’est jamais que dans le regard de celui qui la contemple, j’ai donc eu envie de mettre en lumière ce qui est là si près de nous, à Schaerbeek, que nous ne voyons pas ou plus, ouvrir des horizons, donner à voir, entendre, sentir plus fort et plus loin notre quotidien.

Les photos qui constituent cette exposition n’ont pas été volées mais empruntées et les exposer ici aujourd’hui est une manière de les restituer à Schaerbeek. L’appareil photo qui ne quitte pas mon sac a été au fil des mois accepté par mes voisins, les gens, les amis que je croise quotidiennement dans les rues de mon quartier et c’est tout naturellement que je sors à présent cet appareil pour capturer des instants de vie quotidienne auxquels la photo confère une grâce qui nous échappe parfois dans le temps présent et dont elle révèle toute la noblesse et la part d’humanité."


Jean-Philippe Collard-Neven

Intervention de modération : merci pour cette contribution, transférée dans le fil approprié.

*****************************************************************************************************


Bonjour à toutes et tous,

il existe déjà beaucoup de fils parlant du merveilleux Summicron 50 II à mise au point rapprochée. J'en ai parcouru une grande partie sans trouver la réponse à la question que je me pose, si mon coupable manque d'opiniâtreté m'a fait manquer l'information que je cherche, n'hésitez pas à me taper sur les doigts ou à fusionner ce fil avec un autre.

J'ai eu entre les mains un très bel exemplaire de la version dite "rigide" de cet objectif, et j'ai fait la bêtise de m'en séparer afin de soit-disant rationnaliser mes optiques, trouvant difficile de toujours devoir choisir entre celui-là et la version IV que j'ai aussi.

Bref, je reste nostalgique de ce que j'obtenais avec cette optique et je garde dans un coin de ma tête l'envie d'en retrouver un prochainement, mais tant qu'à faire, en prenant la version à mise au point rapprochée.

J'en viens à ma question.

Les photos que je trouve le plus fréquemment faite avec la lunette mise en place montrent la plupart du temps des objets, des fleurs, etc...
Cela permet d'apprécier la grande qualité de l'optique mais je voudrais savoir si l'on pourrait raisonnablement considérer ce dispositif pour faire du portrait comme je le fais souvent avec ma version IV, c'est à dire à 70cm, voire plus proche puisque celui-ci le permettrait.
Est-ce que l'on ne va pas avoir ce qui se produit avec les Rolleinar sur les Rolleiflex (surtout le 2 et le 3) c'est à dire une déformation assez importante des visages?

Enfin, j'ai aussi du mal à me représenter la manipulation que nécessite le montage des lunettes. Est-ce que par exemple il pourrait être assez aisé, dans le feu de l'action, de les monter rapidement sans "casser" l'ambiance d'une prise.

Je suis preneur de tout retour d'expérience à ce sujet mais aussi d'exemples de portraits rapprochés pris avec la lunette.

Mille mercis d'avance,

Jean-Philippe.

Wow!
Merci. A voir cela je me dis que le D76 fait largement l'affaire.
Je suppose que le temps que vous donnez est pour une température de 20 degrés?
Faites-vous une agitation les 30 premières secondes et ensuite un retournement toutes les 30 secondes?

Merci d'avance,

Jean-Philippe.

Merci, cela m'intéresse beaucoup.
Savez-vous dès lors quels sont les temps des bains respectifs?
Je n'ai jamais développé en deux bains.

Mille mercis,

Jean-Philippe.

Bonjour,

ayant parcouru quelques fils sur la questions, je me permets malgré tout d'essayer de recueillir d'éventuels retours d'expérience sur la triX exposée à 1600.
Je viens d'utiliser pas mal de pellicule 135 et 120 exposées de la sorte et je ne voudrais pas trop être aventureux sur le développement car je tiens aux photos qui sont sur ces films.

J'ai trouvé un temps de développement de 13,25 minutes à 20° avec du D76 mais je serais curieux de voir des exemples avec cette méthode. De même qu'avec du Rodinal ou tout autre révélateur que je serais prêt à essayer pour cet usage.

Merci d'avance pour vos lumières,

Jean-Philippe

Bonsoir à tous,

J'aurais voulu savoir si quelqu'un aurait déjà utilisé la sécheuse-glaçeuse de la marque Büscher. J'ai la possibilité d'acquérir le modèle qui couvre jusqu'au 50x60, il est assez ancien mais tout à fait fonctionnel et je fais confiance au vendeur, mais je ne connais pas du tout ces machines, ce à quoi il faut faire attention, si ce modèle comporte des inconvénients ou au contraire des avantages.

Pour info, on me la propose à 300 euros.

En vous remerciant d'avance,

Jean-Philippe.