C'est drôle, ce débat sur le "bon sens de rotation" de la molette des vitesses m'a toujours laissé circonspect. Je conçois les arguments de ceux qui parlent de la cohérence avec les flèches dans le viseur, cependant, je pense que l'habitude et les réflexes jouent une part importante dans l'utilisation d'un boitier.
En effet, utilisant régulièrement mon M3 et mon M9 en parallèle, je n'ai jamais eu à me poser la question du sens de rotation. Peut-être mes doigts savent-ils à quel boitier ils ont affaire.
En tout cas, ce fil tend à prouver que le M7 n'est en aucun cas mal aimé, mais qu'il apporte des spécificités qui font qu'on le choisit en toute connaissance de cause.
Je fais partie de ceux qui, s'ils devaient acheter un M argentique neuf, choisiraient plutôt un MP pour son look (j'aime le bouton de rembobinage et le levier d'armement type M3), mais aussi, même si l'argument a fort peu de poids, pour sa capacité à fonctionner sans restrictions sans piles. C'est certainement très "réactionnaire" comme approche (dur dur quand on n'a que 25 ans), mais c'est une approche très personnelle du plaisir de la prise de vue. Rien de rationnel là-dedans. D'ailleurs, dans l'absolu, j'hésiterais volontiers entre un MP et un M2.
Pour ce qui est de l'apport du mode A, il est surement source de confort, mais on se rend vite compte en mode M que les conditions de lumières sont souvent assez constantes sur une même série, alors que des différences peuvent apparaître aisément entre le sujet et l'arrière plan. Dans ce cas, je pense que le mode M permet une plus grande réactivité que le mode A qui oblige à une mémorisation de l'exposition suivie d'un décadrage.
Tout ceci est bien entendu à prendre dans la nuance. Le plus important à mes yeux est de prendre du plaisir avec l'outil utilisé, car c'est bien cela qui caractérise la démarche d'un amateur au sens premier du terme !