Oui sans doute pour remplacer la lignée S, mais j'aurais aimé plus de clairvoyance de la part de Leica pour s'orienter vers le MF. dés le début. La série S est très encombrante et pas très pratique à utiliser. Le Fuji GFX à presque la taille du SL et il est très léger, ce sont les optiques qui sont lourdes.

En ce qui concerne la transmission du diaphragme au boitier, pour moi ce n'est pas le souci, on s'en moque un peu dans l'attitude M.
Je parlais du fait de faire la MAP à diaphragme fermé donc peu précise au vu de la profondeur de champ, on pompe beaucoup plus qu'à pleine ouverture et le rafraichissement de l'image est plus lent d'ou les effets de sacades dans le viseur à diaphragme fermé. On voit bien ainsi les limites de l'exercice !

Mais comme je ne voulais pas mourrir idiot je suis allé voir ce M EV1 au Leica Store.

C'est juste une prise en main avec le 50 mm Summicron.

C'est agréable comme visée, le boitier est magnifique en termes de finition et ce n'est pas déroutant pour un M.
Mais comme je l'ai dit la MAP doit être fait à pleine ouverture sinon c'est la roulette russe pour la netteté.
Je n'ai pas jugé utile de faire un test avec une carte car je suis sur que la qualité du fichier est au rendez vous.

Je n'ai pas testé ce M EV1, mais la remarque sur la MAP rejoint ce que j'avais évoqué avec le SL et les optiques R montés dessus, à savoir que :
Lors de l'utilisation de ces optiques à diaphragme réel il est illusoire de faire une MAP précise dés que l'on est à 5.6 ou 8, du fait de la profondeur de champ. Sauf si l'on ouvre à pleine ouverture le diaphragme pour faire la MAP et que l'on referme le diaphragme pour prendre la photo...
J'avais évoqué à l'époque que Leica avait raté sa bague R sur SL, car il aurait fallu maintenir la mesure à pleine ouverture, ce qui était possible avec les optiques R, du fait de la présélection du diaphragme sur les reflex, mais impossible avec les optiques M.
On peut faire une approche plus libre en misant sur la profondeur de champ avec ce M EV1, mais avec la résolution élevée ça peut entrainer de mauvaises surprises...
Les viseurs électroniques sont à mon avis une grande avancée dans le domaine de la photographie, j'y étais pourtant farouchement opposé au début de leur introduction, mais j'ai changé d'avis avec le SL ou les Lumix. Même s'il ne sont pas parfaits, j'apprécie la précision du cadrage à 100%e et si je reprends mes planches contacts des années en arrière des images produites avec mon Leica M2 ou mon Nikon F2, je vois bien que les photos faites avec le Leica sont très souvent imparfaitement cadrées, alors que celles au Nikon F2 sont parfaites, je parle uniquement du cadrage, pas de la qualité des images...
Même si le viseur du Fuji GFX 100 S n'est pas formidable j'apprécie aussi avec ce boitier d'avoir une visée précise, que ce soit sur le cadre ou les rapports dans l'image de contraste et de netteté.

Il en va de ce nouveau Leica comme du reste, on trouve toujours à redire sur une nouveauté, mais on devrait se réjouir devant des nouveautés qui donnent de nouvelles perspectives, qui a apprécié le Q au début ? Maintenant il est plébiscité par tous. Ce qui ne sera peut être pas le cas avec ce nouveau Leica...

Pour finir je voudrais dire que Leica aurait été bien inspiré en faisant un SL avec un capteur plus grand que 24X36 avec une gamme optique correspondante, mais ça aurait fait du tord au S.
Ou Leica aurait du poussé sa logique jusqu'au bout avec le 24X36 du SL en faisant une bague R>SL avec une préselection du diaphragme, mais est ce vraiment intéressant quand on peut monter des optiques de l'alliance L ou des natives de la marque... Si je monte des optiques Canon EF sur le SL avec la bague MC 21 je garde la mesure à pleine ouverture et donc la MAP manuelle correctement réalisable.

Sur le M EV1 la logique est identique, ce que l'on acceptait avec l'argentique n'est plus possible en numérique à forte résolution, donc faire la MAP manuellement avec une optique M si l'on est diphragmé à 8 ou 11 ne sera jamais précis, on gagne ce que l'on perd d'un autre coté ! Pour que ce soit viable à 100% il faudrait des optiques M à préselection de diaphragme automatique.
Peut être que ce M EV1 verra une gamme d'optiques spécialement conçu pour lui, en parallèlle avec la gamme M argentique et numériques ?
Ou faire une gamme Q avec optiques interchangeables.
Mais c'est toujours une histoire de compromis, et le format offert par le M reste une opportunité indispensable, pour certains photographes, c'est tout à fait compréhensible, moi même j'adore ces boitiers.
Leica à un grand mérite de proposer une gamme assez variée et l'on devrait s'en réjouir et être humble devant ces choix nouveaux qui impliquent de nouvelles habitudes avec peut être à la clé une nouvelle pratique de la photographie.

Quand au prix, c'est un autre débat, personne n'a l'obligation d'en acheter un.

Ok autant pour moi, je n'étais sans doute pas bien réveillé !

Mille excuses !

Quoi qu'il en soit si quelqu'un à un autre avis ce serait pas mal d'en faire part.

Peut être est ce possible de fusionner les deux posts.

Merci mais ce que j'ai vu est différent dans le sens ou ils proposent un gabarit pour coder toutes les optiques M.

Bonjour à tous.

Je découvre ce site, qui permet via un accessoire, de coder ses optiques M, le truc m'a intrigué et en jetant un oeil sur leur site j'ai trouvé ça assez intelligent.

Avez-vous testé ce genre de produits ?

https://akaralabs.com/products/leica-m-mount-lens-6-bit-encoder?srsltid=AfmBOor4dWnfnkR-WdpWP6B5IvrszTrJvMWpNbNnhE2-nn4YqrYBJo0t

Intéressant !

Je réponds même si je n'ai plus de SL...

Les Panasonic sont de très bons boitiers, j'ai eu le S1R et maintenant le S5II, la question était en comparaison avec le SL2.
Je pense que c'est surtout le viseur qui fait la différence, en faveur du Leica, par ailleurs la fabrication des Leica n'a rien à voir avec les Japonais, Panasonic ou autres.
C'est à mon sens la principale raison de privilégier le Leica, même si la stabilisation du Panasonic est plus performante ainsi que l'autofocus.
En condition de photos de spectacle le Panasonic fonctionne pas mal mais le viseur est franchement pas très agréable, donc ce que l'on gagne d'un coté on le perd de l'autre...
Mais la grosse différence c'est le prix, bien sur. Si on ne veut pas un boitier trop cher le Panasonic est parfait, car pour le prix il est imbattable !

Merci pour ton message. Ca fait toujours plaisir de savoir que son travail est apprécié...

Pour répondre à ta question je vais commencer dans l'ordre et préciser certaines choses.

La formaule du D76 est :
Pour 1 Litre d'eau déminéralisé.
2 grs de Génol.
100 grs de Sulfite de sodium.
5 Grs d'Hydroquinone.
2 Grs de Borax

Je le prépare toujours par 10 Litres, plus facile à peser, mais en 5 Litres c'est faisable sans problème avec les balances électronique, il faut éviter en dessous à mon avis.

Les cuves en inox sont bien mieux au niveau des spires pour la circulation des produits et donc de la régularité du développement, les Kinderman sont très bien, les Hansa dont je parlais sont magnifiques mais introuvable.

Diluer le D76 au moment de l'emploi à 1+1

Pour ce qui concerne l'agrandisseur c'est une affaire d'habitudes ou d'opportunités !
Mon choix est un Oméga D5 avec une tête à condenseur dont le fameux 3ème condenseur réglable pour les formats jusqu'au 4X5 inch.
Je n'aime pas les têtes froides ni les Multigrades, car la lumière est moins concentrée et on doit tirer une gradation au-dessus par rapport à la lumière dirigée.
Quand j'étais l'assistant de William Klein et que je tirais ses photos, on avait essayé le Leitz V35 et la tête Multigrade Ilford sur son Oméga, car les fabricants faisaient la danse du ventre, mais Bill n'a jamais aimé les tirages que l'on a fait avec ces options de tirage. Et j'étais d'accord avec lui à 100%.
Il avait un vieux Oméga D2 XL qui fonctionnanit très bien, d'ailleurs le tiroir à filtre de la tête des Oméga est très pratique pour filtrer en fonction de ce que l'on cherche, même en cours d'exposition, à condition que l'agrandisseur soit bien stable et la colonne fixée au mur.
L'autre option c'est les Focomat 1 ou II C mais moins pratique pour le masquage car les bras de ces agrandisseurs empêchent de mettre ses mains ou l'on veut.
Les Durst sont très bien aussi mais je ne les connais pas bien.
Jean Yves Brégand adorait ses De Vere, sans doute pour le plateau réglable sur la colonne et les manivelles déportées de mise au point, vu qu'il passait ses journées devant l'agrandisseur je peux le comprendre.
Cez Jean Loup Sieff il y avait un Oméga D2 XL que l'on peut voir dans le bouquin avec Chenz.

Bonjour à tous.

Le titre de ce post m'a toujours surpris.
Je n'avais point encore regardé de manière un peu sérieuse ce qui était décrit, aujourdhui oui, d'ou ma participation.
Jules Steinmetz n'est pas l'inventeur de ce procédé de développement.
Dans les emballages de TRI X Pro 120 il y avait cette recette indiqué par Kodak, indiquant de diluer à 1+1 le D76 au moment du traitement et développer entre 11 et 13 minutes suivant la densité/contraste que l'on voulait obtenir, c'était judicieux car tout dépent de la manière dont on s'inspire de la mesure et du choix de poser pour un gris moyen ou pour les ombres...

Avant de faire le Transsibérien en 1977, j'étais très ami avec, Niki, l'assistant de Jean Loup Sieff, et on développait jusqu'a 80 films Trix la nuit pour que Jean Yves Brégand puisse faire les contacts au matin à son arrivée au labo à 8 H.
On utilisait cette méthode de D76 à 1+1, qui d'ailleurs, était la même méthode pour les films de Jean Loup Sieff, qui n'est pas à proprement parlé un photographe produisant des tirages grisouilles selon le terme employé ci-dessus dans le post.

LA GROSSE DIFFERENCE c'est que NOUS FABRIQUIONS le D76 nous même, selon la formule de Kodak.
Les produits devant être incorporés dans l'ordre, les boites avec la poudre en vrac ne nous convenaient pas.

Le reste est juste de la pratique et du matériel. Les cuves étaient des Hansa, métalliques avec spires métalliques, par 4 pour 1 l en 135 et par 2 pour 1 l en 120.
La vitesse de remplissage est importante aussi, ainsi que l'ajout de produit mouillant Ilford Ilfotol, l'agent mouillant Kodak Foto Flo n'étant pas miscible avec le révélateur.
Agitation pendant les premières 30 secondes, puis TOUTES les 30 secondes par retournement de la cuve !

Nous on développait 13 minutes à 19.5 Degré qui était la température du labo.

J'ai toujours utilisé cette formule et cette méthode !
Pas besoin de chercher midi à quatorze heures, le tirage d'après ces négatifs sera facile et très beau selon son désir de contraste, bien sur, le type de lumière de l'agrandisseur à aussi une grande importance, mais c'est un autre sujet...

Bon développement à tous.

Bonjour. J’ai beaucoup utilisé les Wacom mais la politique d’obsolescence et le prix m’a incité à changer, j’ai acheté une XPen qui est très bien et pas chère. Jamais je ne reprendrais de Wacom.
https://www.storexppen.fr/buy/deco-pro-mw-sw.html?_gl=1*186396*_up*MQ..&gclid=CjwKCAjwjqWzBhAqEiwAQmtgTxSJJw7aDKvRgEo6ePmKoSRZzivnDS09mEtuDZvV1LHZYYtLpsE1iRoCENYQAvD_BwE

Super merci !

Désolé pour les fautes de frappes avec le téléphone !

Tu as raison on peut bien sur enlever le grip marqué Leica, mais je préfère garder les courroies d'origine au cas ou je veuille revendre un boitier...
D'ailleurs cette courroie est elle encore disponible chez Leica ?

Le système de courroie cousue avec des sangles de montagne me convient et ne coute rien, c'est à prendre en compte, mais évidemment ce n'est pas aussi "smart" qu'une courroie cousue main, en cuir d'un artisan célèbre. Je priviligie toujours le confort à la prise de vue par rapport au look.

Ah ah p
Oui il y a un mélange des deux systèmes.
La courroie s’installe bien une fois compris le système qui sert surtout à pryles coins du boîtier, c’est d’ailleurs assez futé.
Mais pour moi le gros handicap est le grip qui interdit tout portage sous la veste rendant les cadrages verticaux très problématiques.

J'ai pas trop confiance dans ces attaches rapides, surtout le fin lacet qui s'attache sur le boitier...

Voici mon système, le M2 avec sa courroie fabriquée :



Et le MP 240 :

Passionnant sujet !

Depuis mes débuts photographiques j'ai toujours utilisé des courroies en cuir pour tous mes boitiers. A l'époque de l'argentique la meilleure était la Nikon, fine souple et solide, accrochée au boitier avec des anneaux ronds en acier inoxydable.
Elle n'était pas vraiment réglable mais la longueur tombait pile poil pour ma taille, il y avait aussi la possibilité de la recouper pour la raccourcir.
Mais, au fil du temps toutes les courroies en cuir se fendillent et il faut être très attentif car on ne s'aperçoit pas forcément de l'usure au niveau de l'oeillet.
Je me suis aperçu qu'effectivement il y avait un risque de rupture et j'ai relégué définitevement ce type de courroie, c'était juste après avoir fait le Transsibérien.
Dans le train je vivais littéralement avec mon M2 jour et nuit, le M2 était sous ma veste et la courroie en cuir permettait le glissement du Leica vers l'oeil sans contrainte, même en vertical !

A la suite j'ai trouvé pas mal de courroies mais toutes dures et sans souplesse, jusqu'a ce jour ou dans la boite de mon Canon Eos 1 il y avait une courroie en nylon tressé plate, je parle des grises, le seul défaut c'était le simili cuir servant d'antidérapant au niveau de l'épaule, je l'ai vite décousu et c'est devenu la courroie parfaite, j'en ai acheté quelques unes pour tous les boitiers.
Bien sur Canon a changé le modèle et il est devenu plus dur et beaucoup moins bien, puis atroce.

La courroie Leica en Nylon est pas mal, les attaches sont solides mais compliquées à installer, mais pas assez souple et antidérapante donc pas pour moi.

Les grosses en nylon rond sont inconfortables pour moi et très encombrantes...

Depuis quelques années je les fabrique moi même avec de la sangle de montagne achetée Au vieux Campeur, gage d'une solidité pouvant retenir plusieurs centaines de kilos, d'après le vendeur...
Elles existent en toutes sortes de formes largeur et couleur, la mienne est plate et à la taille d'un petit doigt, presque la taille de la fameuse courroie Nikon.
Une fois la longueur déterminée il faut juste coudre les bouts avec du fil nylon haute résistance fin, puis mettre des anneaux ou des straps si l'on veut.
La longueur est très importante car comme mon Leica est TOUJOURS sous ma veste je dois pouvoir le prendre et cadrer en vertical facilement, de plus le front doit pouvoir mettre en tension la courroie pour garantir les poses lentes de tout bougé, c'est ainsi que j'ai opéré dans le Transsibérien.

https://www.richebe.com/le-transsiberien.html

Je vous ferais une photo que je posterai prochainement, le plus compliqué c'est de trouver des anneaux de grandes qualité, les miens viennent de chez Weber Métaux mais c'est fini...