Bonjour
Bravo pour ton courage à oser intervenir sur ces appareils bien complexes. Et oublie les commentaires des snobs en gants blancs et ongles immaculés, à force de ne jamais mettre les mains à la pâte et rester au balcon.
Oui, parfois on rate une vis, parfois on utilise un produit pas tout à fait idéal. Mais on apprend et on progresse, c'est une autre façon de connaître et respecter son matériel. Un leica reste une belle horlogerie, ce n'est pas un objet divin.

Le presse film, qui est la seule piece en contact avec le film sur cette piece, est manquant sur la photo du M6
On ne peut donc rien apprécier du tout

Le groupe optique est un tout, sur les optiques de cette génération. A part Wetzlar, personne n'y touche à ma connaissance.
Par contre, le recalage mécanique de ces optiques est possible pour des pros ou des amateurs éclairés. Des rondelles d'épaisseurs légèrement différentes permettaient à Leica de compenser les dérives à la fabrication des blocs optiques, et d'ajuster finement le back / front focus.

En ajoutant / retirant quelques centièmes via l'épaisseur de cette rondelle de calage on peut optimiser le réglage.

Et un mode "Vert" full auto pour les débutants?

C'est pour moi toute la magie du M6 et ses prédécesseurs: on pré-règle l'appareil en fonction de l'ambiance lumineuse, et on n'a plus qu'à se préoccuper du cadrage, éventuellement de la mise au point si on a un diaph ouvert. La série de photos sera bien plus homogène, et on gagne du temps au tirage. Sur le négatif, c'est flagrant.

Le cron 35 V2 ou V3 ne cote pas trop cher, est tout petit et léger, et costaud.

Quelques photos prises à Zadar, Croatie

Pour recentrer le débat sur la photo (on n'est pas sur un site de bagnoles) on peut oublier l'effet "industrie cinema": l'avenir du film est noir et blanc, et ça fait longtemps que le cinema noir et blanc est très, très confidentiel.
Le prix des pelloches, c'est le prix que chacun veut bien payer. Et le marché s'adaptera, si ça monte trop haut, Un nouvel acteur débarquera avec une pellicule meilleure marché, vu que les coûts de fabrication sont minimes. Tant qu'il y aura un peu de pognon à se faire il y aura des films.
Quand à la pollution, laissez moi rire, le développement perso 'est une industrie de micro-niche. Pour revenir à la bagnole, c'est comme pour les ancêtres, qui continuent de rouler même en zone "protégée", vu l'impact infime sur la pollution globale.

Non, réfléchissez bien, c'est le cas de le dire. La main, dirigée vers la source de lumière, réfléchit la lumiere incidente, et fait office de charte de gris. Avec, c'est parfaitement exct, 1/3 de stop de correction, en ce qui me concerne, et parfois plus ou moins selaon la couleur de peau et son albedo. C'est une mesure incidente, identique en son principe à celle prise avec un dôme sur la cellulle ou via une charte de gris. Ca se trouve dans tous les bons traités de photographie.

La prise de vue en mesure réfléchie se fait sur la scène à photographier et sera entachée d'erreurs car le pouvoir réfléchissant de cette scène n'est pas connu d'avance, ce qui n'est pas le cas de celui de ma main.
Faites l'essai si vous n'y croyez pas.

Bonjour

Je n'ai pas l'impression que le M6 devient le vilain petit canard, vu les prix qu'ils atteignent. J'en ai un depuis plus de 10 ans, et j'ai toujours entendu certains passionnés de M4,M3, M2, ... dire que la cellule nuisait à la pureté de l'acte photographique, que les diodes les dérangent etc... Comme un écho des vieux briscards d'avant l'électronique, qui trouvaient qu'une cellule, c'est trop facile, on ne regarde plus la lumière, que de leur temps c'était autre chose etc...

Chacun utilise les outils qui lui conviennent. Personnellement, j'adore le M6 et paradoxalement, je trouve qu'il affranchit le photographe trop habitué aux automatismes, du diktat de ceux-ci: une mesure sur la main pour apprécier la lumière incidente, on règle vitesse et diaph, et puis on n'y touche plus tant que la lumière ne change pas. Les diodes permettent juste de se recaler de temps en temps si la lumière change.
Une cellule à main ferait la même chose, mais avec un bidule encombrant en plus dans la poche, qu'on oublie sur la table.

Bonjour

Je n'ai pas cette bague, mais de toute évidence, elle déplace en avant / arrière toute l'optique, pour la mise au point. Une sorte de bague à allonge variable.
Si la précision mécanique est au rendez-vous, ça peut fonctionner correctement avec des objectifs ne comportant pas d'éléments flottants. Tous les summilux / Noctilux récents comportent des éléments flottants, on aura forcément un résultat inférieur avec cette bague, comparativement à un focus manuel .

Bonjour

Il y a plusieurs points à surveiller, et la méthode du gaffer est judicieuse:
- Retardateur
- Verrouillage du rembobinage (Le levier "R" en face avant, au dessus du retardateur)
- Crochets de sangles
- Dos (aux charnières et jonctions)
...et d'autres que vos recherches google vous indiqueront.

Essayez un film couleur: les fuites traversant le film (= venant de l'arrière du film) sont d'une couleur orange caractéristique.
Sur des photos prises en succession rapide, ou à l'intérieur, les fuites sont-elles identiques? Dans le cas contraire, on peut deviner si la fuite se produit avant l'expo du film (sortie bobine), pendant l'expo du film (quand le film est en place devant l'objectif) ou après (sur la bobine réceptrice).

Le trou dans le rideau est aussi possible, mais là, le gaffer ne vous aidera pas

L'identification de l'origine d'une fuite de lumière peut prendre beaucoup de temps, mais est généralement à la portée de chacun. LA réparation demande du savoir-faire, mais est normalement rapide si l'origine est bien identifiée.

Bonjour

Pour l'avoir fait sur un M240, je peux affirmer que l'opération nécessite de la méthode, du doigté et de la précision. La cle allen permet de régler le calage à l'infini, mais ce n'est pas suffisant, il faut aussi ajuster, avec un tournevis spécialement modifié, la longueur du bras.
On trouve des videos explicites sur l'opération.
Tout s'est bien passé, mais je ne recommanderais pas cette opération à quelqu'un qui n'a aucune expérience en micromécanique. Un faux mouvement et on se retrouve avec une épave.
Sans la contrainte de la pandémie, j'aurais fait le chemin jusqu'au Store le plus proche.

Après avoir essayé pas mal d'appareils, j'en suis arrivé à la conclusion que leurs différences techniques, quoique bien réelles, n'influencent qu'à la marge le résultat final, ou uniquement dans des conditions extrêmes, rarement rencontrées.
Reste un facteur différenciateur majeur, c'est l'ergonomie. Pour ma pratique personnelle, Leica est loin devant. Mais c'est vraiment lié, à la personne, et à la pratique photographique.

Bonjour

Vu un problème analogue sur un M6, la fuite venait du levier "R" de déverrouillage du rembobinage, en face avant.
Facile à vérifier, en faisant un néga avec du tape sur le levier.
Facile à corriger, démonter le levier et placer une petite gaine noire sur l'axe.

Un nega couleur permet de voir si la fuite frappe l'avant ou l'arrière du film. Si la dernière ou les 2 dernières images du film ne sont jamais problématiques, la fuite se localise près de la bobine réceptrice.