Peut-être, mais c'est pas certain. L'intérêt d'usage est un élément extrêmement important dans la collection :
- tant que faire se peut, un parfait état de fonctionnement est requis pour une vraie pièce. Dans 50 ans, un M8 parfaitement entretenu pourrait être en état de fonctionner.
- la possibilité de faire fonctionner l'objet est aussi primordiale. J'entends par là que l'objet soit à même de rendre des services, comme il l'a été à l'époque de sa conception. C'est un élément très important d'un point de vue symbolique, et qui participe à l'intéret du collectionneur. Et là, pour le M8, les chances que les outils annexes nécessaires à ce qu'on puisse encore s'en servir comme aujourd'hui se trouvent encore dans 50 ans sont plus faibles.

Je crois, mais je peux aussi tout à fait me tromper, que le MP intéressera bien plus de monde dans 50 ans que le M8.

Je ne suis pas moi-même collectionneur (et encore moins de Leica, quoique je ne cracherais pas sur le fait d'en avoir les moyens ), mais en voyant certains objets anciens aux mécaniques ingénieuses et autonomes, je comprends parfaitement le sentiment qui pousse à vouloir les conserver.

Ca dépend. Si vous n'avez avec votre 75mm que les condos pour MF, vous devrez poser plus longtemps que si vous avez le matériel pour 24x36 puisque vous n'utiliserez qu'une partie de la lumière. Mais il est vrai que ce n'est pas la focale de l'objectif qui est alors en cause.

D'autre part, pour de forts agrandissements, il vaut mieux utiliser le matériel adapté. Pour des optiques de qualité égales, et si veut agradir un neg 24x36, le piqué sera meilleur en utilisant un 50mm qu'un 75mm puisque le rapport d'agrandissement du cercle image sera inférieur.

Je crois bien que la 400 UC est commercialisée en France sous le nom Elite Color 400. J'ai un pack vide d'Elite color avec dans un coin écrit 400UC 135-36.
Mais je fais pratiquement pas de couleur, donc un probablement connaisseur pourra confirmer (ou infirmer).

La bande papier est seulement plaquée le long du film, et enroulée "en sandwich" avec lui. Elle est collée à une extremité ( à la fin du rouleau exposé) sur une bande d'environ d'1/2 cm de largeur. Il suffit de tirer lentement pour la décoller. Je dis lentement, parcequ'en allant trop vite, j'ai pu observer sur certains films que ça peut produire un peu de lumière d'origine electrosatique.
Je crois savoir que certains l'otent avant le chargement en spire, mais pour éviter de trop mettre mes doigts de partout je le fais à la fin du chargement, quand le film est majoritairement sur la spire.
Globalement ça ne pose aucun problème.

Triste, mais en même temmps la présence de leurs agran dans les magasins de photo (en tous cas ceux que j'ai visités) s'était plutôt raréfiée au profit du matos LPL ou Meopta.

Bonjour,



Sur un télémetrique, la mise au point se fait grâce au... télémetre à coincidence, dans un petit rectangle situé au centre de l'image. Après, il n'est pas interdit de décadrer. Un peu comme si tu te servais exclusivement du stigmo pour faire le point sur un dépoli, puis faire ton cadre après.


Pour qu'il y ait indication dans le viseur du diaph choisi, il faut que cette info soit transmise au boitier, ce qui n'est pas le cas pour les montures M ou 39 à vis.
De plus, le fait qu'il n'y ait pas de visée TTL rend le test de PDF impossible (puisque celui-ci consite à regarder à travers l'optique à diaph réel).


Le Yashica GSN est un excellent exemple de visée télémetrique, avec les contours dégagés et une correction de parallaxe. La différence avec un Bessa R ou leica M au niveau de la visée réside dans le fait que le GSN a une optique fixe donc un seul cadre de visée est proposé.

Corrigez-moi si je me trompe, mais il me semble que les nombres annoncés par Eric76 ne sont pas des valeurs de tirage optique, mais les distances entre la platine et le film pour chaque monture.

Eh bien non, pour une raison physique simple : le diamètre de la monture M est bien supérieur à celui de la monture à vis. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'adaptation 39 vis -->M est possible.

Bien que n'étant plus utilisateur des films T-Max 100 et 400, je les ai testés et utilisés tous les deux à une époque :

Le T-Max 100 est un film intéressant pour les vues posées : paysages, portraits, natures mortes... il peut rendre une très belle gamme de gris, mais il n'est tolérant ni aux expositions approximatives (ce qui en fait un mauvais candidat pour le reportage) ni aux développements hasardeux.
C'est un film pointu, et on comprend mal pourquoi Kodak a tenté de le mettre en avant auprès du grand public au détriment d'émulsion plus souples d'utilisation.
D'autre part son grain et sa propension à former des moutonnements particuliers notamment dans les gris très clairs rebutent certains tireurs à trop l'agrandir. Pour cette raison, j'ai tendance à penser que le potentiel de ce film est mieux exploité en MF.

Je ne suis pas amateur du tout du T-max 400, que je trouve fade et dont le grain m'est désagréable.
Cependant, il est plus que probable que je n'ai pas su en tirer parti puisque j'ai vu de beaux travaux effectués avec.

Le T-max 3200 est très utile en photo très basse lumière, et donne des négas équilibrés.
A 1600, on a même une certaine latitude de pose, et ça se tire sans problème. A 3200, il est préférable d'être assez précis dans l'exposition, mais les zones de faible densité ont de la matière, rien à voir avec une Tri-X ou une HP5 poussée à la même sensibilité.
Encore une fois, le grain est particulier, moins franc que celui de la Delta 3200 par exemple.

source : http://www.leica-passion.com/leica-M/vi ... ica-M.html

C'est peut-etre aussi expliqué sur le site de summilux, mais j'ai pas trouvé rapidement

Bonjour,
Tout dépend de l'utilisation que vous voulez en faire, mais tous les films N&B que vous trouverez plus ou moins aisément dans le commerce (Ilford, Kodak,...) sont très bons. Après c'est une question de goût et d'adéquation avec les prises de vues effectuées (notemment la sensibilité).
Quelles sont vos attentes et dans quelles conditions shootez-vous ?

Bonjour,

au sujet de la toxicité du ferricyanure, elle n'est pas extrèmement élevée, contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire (quoiqu'il ne soit bien sur pas conseillé d'en ingérer ou d'avoir des contacts prolongés avec la peau, de même qu'avec de nombreux composé chimiques utilisés en photo). Rien à voir avec du cyanure de potassium par exemple. Cependant comme d'habitude, les mélanges hasardeux sont à proscrire histoire d'éviter la formation ou le dégagement de produits plus toxiques.

La fiche de sécurité chimique du ferri : http://www.cdc.gov/niosh/ipcsnfrn/nfrn1132.html

Pour comparaison, celle du sélénium dont on abordait les dangers dans un autre post : http://www.cdc.gov/niosh/ipcsnfrn/nfrn0072.html : notez les jolies têtes de mort en haut à droite de la fiche, et dans la catégorie conditionnement et étiquetage.

Le lien du Programme International sur la Sécurité des Substances Chimiques fort utile : http://www.cdc.gov/niosh/ipcs/french.html

C'est amusant parce que j'ai une semelle en laiton laqué. Peut-être pas d'origine ?

Bonjour,

me voilà proprétaire de mon premier matériel Leica, en l'occurence un M4-P. J'avais déjà déclenché sur le M6 d'un ami, mais là j'ai pu apprécier un peu plus confortablement les avatages et inconvienients d'un tel boitier.
Voici mes premières impressions (certaines, notemment mécaniques peuvent être spécifiques à mon boitier) :

Les petites déceptions :

- l'ergonomie générale est bonne, à l'exception d'un point : la molette de vitesses : elle est assez petite, et d'autre part la pièce mobile en plastique sur le levier d'armement (bien agréable par ailleurs) arrive à la même hauteur que le sélecteur de vitesses, limitant l'accessibilité de ce dernier.

- les sensations mécaniques liées à l'armement / déclenchement sont bonnes, mais je m'attendais à mieux : j'ai gouté à des reflex plus sensuels de ce coté, et j'ai notamment un Spotmatic (actuellement en rade) qui surclasse mon M4P sur ce plan.

-le flare pas si rare que ça dans le viseur télémêtre.


Les points positifs :

Le super viseur
- Je fais partie des gens qui n'ont pas une vue parfaite, mais qui se passent de lunettes dans la vie courrante, limitant l'utilisation de celles-ci à des occasions particulières. A ce titre le viseur du M est une bénédiction pour moi. Je ne me sers de mes binocles que pour faire des vues avec les longues focales à grande ouverture : dans un viseur réflex, je suis obligé de me contorsionner pour voir les bords du cadre ce qui n'est pas le cas ici. Et pour les vues "habituelles" au 35 et au 50, ma vue me permet une précision suffisante pour viser à l'oeil nu.
- La MAP en basse lumière est vraiment confortable.
- j'aime bien l'aspect "surcadrage" que procure le viseur
- la possibilité de prévisualiser un cadre dans une autre focale sans monter un autre objectif : pas une option utile pour chaque vue, mais probablement appréciable quand c'est un peu le foutoir et qu'on hésite u peu.

Le bruit de l'obturateur :
contrairement à l'impression que j'avais eue en lisant à ce sujet, le M4P n'est pas silencieux. C'est à dire, pas comme peut l'être un Yashicamat 124, ou un Electro GSN.
En revanche, pour un obturateur à rideaux le bruit est très bien controlé. Mais le véritable atout de la discrétion du boitier est le timbre du son produit qui se fond très bien dans l'environnement sonore.


Voilà mes pricipales premières sensations à l'utilisation de ce boitier qui semble être effectivement assez rapidement addictif .

Il me semble que l'éclairage inactinique pour les papiers de l'est est... le bon vieux rouge des familles.