Merci beaucoup pour cette très interessante proposition.
A titre personnel, étant moins intéressé par la série Leica Q que par les M, et peu à Paris sur la période je ne pourrai pas me rendre à ces présentations.

Je n'ai vu aucune information documentée sur un vieillissement anormal des capteurs du M11.

Sans aucun rapport, j'ai régulièrement des blocages de mon M11, l'écran se fige, l'obturateur ne déclenche plus et il est impossible d'éteindre le boitier autrement qu'en sortant la batterie.
Mon boitier est à jour du dernier firmware et cela arrive dans des configurations variées : différents réglages et différents objectifs. Dit autrement je n'ai pas identifié une configuration particulièrement propice à ce genre d'incident.
Avez-vous déjà rencontré ce problème?

L'avantage du M11est la qualité et la définition de ses fichiers.
On peut donc recadrer sans vergogne et sans perte notable de qualité pour un usage courant.
Pour voyager léger j'utilise donc le M11 avec un 50 Summilux ASPH et un Super Elmar 21/3.4 ASPH.
Ce dernier, associé à la correction de perspective est très utile pour les paysages urbains aussi.

Autre avantage, j'ai considérablement allégé mon portefeuille au passage.

Dernière consideration personnelle : avec le M11 je ne trouve pas à mon gout le rendu du Summicron 35 ASPH et de l'Elmar 28 ASPH, dont j'étais pourtant un grand utilisateur sur les M précédents.

Je me permets de me citer :

Notons toutefois que l’obturateur restant ouvert tant que l’appareil est sous tension, cela expose beaucoup le capteur lors des changements d’objectif : à proscrire sous les arbres parisiens qui abritent des pigeons… Heureusement il y a peu d’arbres à Paris.
in viewtopic.php?f=10&t=102031

Donc le boitier ouvre l'obturateur à la mise sous tension quelque soit le mode de mesure de la lumière sélecté. En effet celle-ci s'effectue dans tous les cas directement par le capteur; il n'y a plus de tache blanche sur le rideau sur laquelle la cellule effectuait la mesure depuis le M6.
Conséquence quand on déclenche l'obturateur se referme pour une séquence d'obturation "classique" ouverture/fermeture pour la prise de vue à proprement parler puis s'ouvre de nouveau. D'où 2 cycles par déclenchement.
Me concernant ne mitraillant pas cela ne ne devrait pas me poser de problème.

Malgré ce cycle fermeture/cliché/ouverture je n'ai pas constaté de latence particulière au déclenchement, rien en tous cas dont mes réflexes émoussés aient eu à souffrir. La solution éventuelle étant dans le choix d'un reflex justement.

La vraie bizarrerie pour un vieil utilisateur des M comme moi est le bruit, certes discret, de l'ouverture de l'obturateur à la mise sous tension.
C'est le seul M qui fait du bruit à l'allumage...

Bonjour,

Utilisateur de plus en plus fréquent de l’Elmarit 28 ASPH v1 (ref 11606) avec mon M11, je me pose la question de l’achat éventuel d’un Summicron 28 ASPH.
Soit le modèle actuel, soit le modèle immédiatement précédent.
Avez-vous l’expérience de l’utilisation de l’un de ces deux objectifs avec un M10R ou un M11 ?

5765€ sur le Leica Store.
https://store.leica-camera.com/fr/fr/le ... asph.-noir

La taille du grain est une donnée physique de l'émulsion et ne peut pas être modifiée.
Simplement quand on sur-expose le film, on se situe dans dans le haut de la courbe H/D là où la pente, et le contraste donc, sont moindres.
Mais c'est surtout l'effet du sous développement subséquent qui est le plus marqué comme le montrent les courbes ci-dessous (doc Kodak)





Moralité : plus le temps de développement est court, toutes choses égales par ailleurs, plus le contraste est faible.
Et donc moins le grain est apparent.

Moralité n°2 : si l'on veut utiliser toute la dynamique d'un film il faut mieux l'exposer à sa valeur de sensibilité exacte.

Je n'ai pas utilisé assez récemment de M2 pour juger de l'agrément d'utilisation comparé entre M2 et M4, mais je comprends complètement l'argument irrationnel de la préférence subjective.

J'adhère aussi totalement à l'idée que l'état cosmétique d'un boitier ancien est un indicateur important de son état général et celui de sa mécanique en particulier.

Je vais continuer de chercher...

A la recherche d’un M2 en bel état depuis quelques temps, je constate de plus en plus que les prix affichés pour le M2 dépassent souvent ceux demandés pour un M4 en état équivalent.
Par exemple un revendeur parisien propose un M2, certes en très bel état à 2500€, à coté de M4 à moins de 2000€
Un autre affiche dans sa vitrine un M2 à 2000€ et un M4 à 1800€…
On peut observer la même tendance sur les sites de vente en ligne.

Certes trouver un M2 en très bon état est plus rare, du fait de son , qu’un M4 en état équivalent.
Il me semble pourtant qu’un M4 est supérieur en termes d’usage (le chargement pour exemple) ou de réparabilité.


A part un phénomène de mode, qu’est-ce qui peut expliquer une telle évolution du marché ?

A titre personnel, je dirai que le M10R d'occasion pour environ 5000€ est une proposition très intéressante.

Il est récent, souvent encore sous garantie, possède un capteur remarquable (40MP et montée en ISO), un obturateur silencieux et aux moindres vibrations (important pour les vitesses lentes), la correction de perspective.
Son revêtement noir est plus beau que celui du M11. Et c'est le dernier M avec une semelle amovible...
Ayant utilisé tous les M numériques sauf les monochromes, c'est assez nettement mon préféré.

Je précise qu'après réflexion je n'envisage pas d'en changer pour un M11. Par contre j'échangerais bien mon M10R argent contre un M10R noir ou mieux encore laqué noir...

Vous trouverez quelques éléments de réponses ici :
viewtopic.php?f=10&t=102031&start=30

Voilà qui pourrait me faire changer d'avis...
Je n'étais pas décider à acheter le M11, trouvant que le M10R largement satisfaisant et bénéficiant jusqu'alors exclusivement de la correction de perspective.

Je vous rejoins sur l'absence de problème rencontré quant à l'utilisation des vitesses "lentes" du fait des 60MP du capteur.

La moindre luminosité des cadres de visée ne se manifestent pour moi qu'en pleine lumière et surtout lors du passage rapide d'une scène peu éclairée à une scène très lumineuse. Tant mieux si ce n'est pas un problème à l'usage.

Pour le reste j'ai aussi rencontré des blocages, sans avoir pu en trouver la ou les causes. Et je n'enregistrais pas sur la carte SD et la mémoire interne à la fois, seulement sur la carte SD.

Où avez-vous lu que je comparais le M11 aux boîtiers monochromes ?
J’évoque simplement la présence d’une frange blanche propre aux M10 « couleurs » lorsque leurs images sont convertis en NB.
C’est évoqué ailleurs sur ce site et sur le web, comme un problème que ne rencontrent pas les boîtiers monochromes qui sont nativement en NB.
Je constate que cette frange blanche n’est pas apparue lors de mes rapides essais de conversion des fichiers du M11 en NB.

Par ailleurs, que faisons-nous sur Summilux, si ce n’est comparer sans relâche, les matériels, les techniques ou les résultats ?
Il ne me paraîtrait pas hors de propos de comparer les images produites par un M11, converties en NB et les images natives d’un M10M par exemple.
Moins hors de propos que la comparaison entre appareils photo et voitures. Ou avions…

Enfin d’où tenez-vous l’information que le capteur du M11 est identique en tous points à celui du A7RIV ?
Même réseau de micro-lentilles ? Même électronique d’acquisition ?
Même implantation logicielle ?
Je n’ai nulle part trouvé confirmation de cette information.

Je suis d'accord avec cela.
En même temps, pour les photographes que nous sommes le choix de l'outil est une question digne d'intérêt et de débats dont Summilux est un des lieux.

Pour ma part je crois faire de meilleures photos (comprendre qui me plaisent plus) avec un M qu'avec n'importe quel autre boitier. Et j'ai certainement un plus grand plaisir à l'utiliser, fruit de l'habitude et aussi de son ergonomie.
Quel autre objet industriel aussi élaboré, je ne parle pas du marteau, a conservé aussi fidèlement son design et son ergonomie à travers toutes ses évolutions pendant 58 ans (série en cours) ?
Cela prouve sans doute une certaine forme d'achèvement dans sa conception initiale.

Pour en revenir plus spécifiquement au M11


D'après les brefs essais que j'ai réalisés, le M11 permet sans dégradation de qualité importante d'utiliser une sensibilité de 10000ISO voir un peu plus.

Par contre, j'ai repris ce matin les essais que j'ai réalisés à différentes définitions (60, 36 et 18 MP)et je ne peux rien en conclure de significatif sur la base de ces images. Il faudrait mener des tests plus complets et plus rigoureux dans leur protocole, ce dont je n'ai pas eu le temps.
Je n'ai toujours pas trouvé d'informations documentées, de la part de Leica ou d'autres, sur le fonctionnement de ce changement de définition.