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Skogkatt59 a écrit :
Consternant et affligeant... Et je ne vous dit pas de quoi ! :rollrouge: :rollvert:


Ah bah c'est sûr que si nous vivions dans un monde où tout se faisait aussi facilement et instantanément que des critiques gratuites sur internet, les choses seraient paraitraient bien plus simples.
par Aniki
mardi 24 octobre 2023 - 15:04
 
Forum: Travaux des summiluxiens
Sujet: "Mizuwari", mon premier livre : la campagne de crowdfunding est lancée !
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cirta a écrit :
Est-ce plus clair ?



:iboitier: Apple iPhone 13 Pro


Bonjour Pierre :)

Alors, au début, je ne comprenais pas cette histoire de double page, mais du coup, je vois mieux qu'il s'agit d'une double-double page... parce que ce week-end, j'étais à Bruxelles pour le vernissage d'un ami et j'ai profité de l'occasion pour lui emmener son exemplaire. Or, il se trouve qu'il a le même soucis pour la page des petits poissons (chapitre "Aoi Sora"), qu'il a en double. Après "enquête" (façon de dire "j'ai rapidement posé la question autour de moi"), il y a au moins une troisième personne qui a un soucis de façonnage mais cette fois-ci avec une intercalaire rouge qui n'est pas bien prise dans les anneaux (pour ne pas dire "elle est volante").

J'en ai parlé à mon éditeur et ils m'ont répondu que toutes les personnes avec un exemplaire défectueux pouvait directement le leur renvoyer pour se le faire échanger gratuitement. Il faut, bien sûr, juste préciser à qui renvoyer le nouvel exemplaire ;)

De l'avis des deux associés d'Hemeria qui s'occupent de la production, "MIZUWARI" est l'un des livres les plus complexes qu'ils ont eu à faire au cours de leur carrière à cause de la triple complication de la spirale, des volets dépliants et des deux process d'impression (bichromie pour le noir et blanc, quadrichromie pour la couleur). Dans un livre habituel, il suffit d'imprimer les planches recto-verso, de plier la planche, de massicoter et de relier au milieu pour obtenir un cahier puis d'assembler les cahiers dans l'ordre voulu, sans se préoccuper de l'ordre des photos à l'intérieur d'un même cahier puisqu'il est déjà correct. Et si tout est bien anticipé lors de l'imposition, le processus peut être automatisable. Avec "MIZUWARI", c'est un peu différent, parce qu'il faut imprimer des planches qui ne contiennent que des feuillets simples (en recto-verso), des planches avec des feuilles doubles (toujours en recto-verso), et des planches spécifiques pour celles qui ont des photos couleur. Ensuite, comme dans le séquençage du livre les feuillets simples et doubles se succèdent dans un ordre irrégulier, avec en plus certains feuillets qui se déplient dans un sens, et d'autres dans l'autre, il faut, pour chaque exemplaire, procéder au façonnage de manière manuelle (sans compter le rainurage individuel de chaque feuillet dépliant, pour marquer le pli et éviter que le livre ne "gonfle"). Et, je pense, c'est là que les erreurs peuvent arriver. Soit dit en passant, s'il y a déjà des témoignages de "pages en trop", je préfère toujours cela à des livres avec "des pages en moins". Je croise les doigts, même si, évidemment, j'aurais préféré que les 800 exemplaires soient parfaits.
par Aniki
vendredi 20 octobre 2023 - 7:02
 
Forum: Travaux des summiluxiens
Sujet: "Mizuwari", mon premier livre : la campagne de crowdfunding est lancée !
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cirta a écrit :
Même avis pour moi aussi, je dois le recevoir lundi, signé ?


Malheureusement, ton exemplaire fait partie de ceux que déjà envoyés par Hemeria avant que je les arrête dans leur élan. (Pour une fois qu'ils essayaient d'être efficaces sur un truc, ils se sont ratés...).
D'après le fichier qu'ils m'ont transmis, tous les contributeurs de Summilux.net que j'ai identifié (c'est pas facile de faire le lien entre les pseudos et les noms civils) ont déjà leur exemplaire en cours d'expédition, sauf un. Et je le regrette très fort. :sad:

Peut-être que si l'AG de Summilux de 2024 se fait en présentiel je pourrai venir et faire les signatures "a posteriori", et éventuellement venir raconter mon expérience dans cette aventure...
par Aniki
vendredi 6 octobre 2023 - 13:07
 
Forum: Travaux des summiluxiens
Sujet: "Mizuwari", mon premier livre : la campagne de crowdfunding est lancée !
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Bonsoir Thomas,

C'est bien noté pour la signature (ainsi que pour tous ceux qui se sont manifestés avant :wink: ). Par contre, je viens d'apprendre un dernier rebondissement avec Hemeria : apparemment, ils ont commencé à expédier quelques livres sans que je donne mon feu vert. Et je le sais parce que c'est un ami qui vient de me demander si c'était normal s'il venait de recevoir une notification Colissimo au nom d'Hemeria. Décidément, jusqu'au bout ils m'auront fait suer...
par Aniki
mercredi 4 octobre 2023 - 21:02
 
Forum: Travaux des summiluxiens
Sujet: "Mizuwari", mon premier livre : la campagne de crowdfunding est lancée !
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Bonsoir à tous,

Pour ceux que cela inquiétaient sincèrement, rassurez-vous, je suis en vie (sauf quand mon chat essaie de me tuer, mais ça, c'est une autre histoire). Ceci étant dit, parlons du livre.

Tout d'abord, désolé pour cette longue absence et ce long silence. Comme certains ici l'ont supposé, le hasard fait bien les choses, j'étais justement en Asie pendant un mois au printemps, pour des raisons personnelles et aussi avant sur d'autres projets photographiques (histoire d'amortir un peu mon bilan carbone). Du coup, j'ai suivi la campagne de crowdfunding depuis l'autre côté de la planète, et c'était, je l'avoue, assez stressant. Je mentirais en disant que tout s'est bien passé : lancement en catastrophe, problèmes de relecture, contresens dans ce qui était expiqué, explications hasardeuses. Non, je n'étais pas satisfait de ce qu'avait fait mon éditrice, et encore moins, par la suite, du fait que j'étais le seul (avec ma compagne), à communiquer sur le crowdfunding et à le faire vivre. Pour vous donner des chiffres, de tête, sur les 12000 € collectés, il y a 25% qui sortent de ma poche, 30% qui viennent d'amis proches, 20% qui viennent de la part d'amis ou de la galerie, 10% d'un collectionneur et, tout le reste, c'est vous, Summilux.net. Alors, merci :)
[Et quasiment 0 % qui viennent de la clientèle d'Hemeria...]

Tant que la campagne n'était pas bouclée, nous ne pouvions pas lancer la production. Hemeria, dans sa politique, a décidé que 100 % des frais de production devaient être couverts avant de lancer la production. Or, dans le cas de MIZUWARI, le crowdfunding a débuté le 9 février 2023... et ne s'est achevé que le 16 juin 2023 ! Et, j'avoue, je l'ai plutôt mal pris, de la part d'Hemeria, d'autant plus que la plupart des frais de pré-production, je les ai avancés moi-même : graphiste = 2000 €, vidéo de crowdfunding = 500 €, numérisation des négatifs + préparation des fichiers par Guillaume Geneste = 4500 €, commission d'Hemeria pour la préparation et la gestion du crowdfunding (ha ha...) = 2850 €. Bref, la campagne n'était pas encore bouclée que j'avais déjà engagé pas mal d'argent de ma poche (même si, à part la commission d'Hermeria, ça aurait quand même été de l'argent que j'aurais dû dépenser si j'étais passé par de l'auto-édition directe). Mais le plus beau est à venir. Après plusieurs relances restées sans réponses (c'est une constante avec Hemeria, en tous cas en ce qui me concerne), j'ai finalement appris la nouvelle qui fait mal : mon éditrice n'a réussi à trouver aucun partenaire (comprendre "généreux sponsors/mécènes") pour boucler le budget. Et il manque... 10000 €. À ce moment là, j'avoue, je suis très, très énervé, parce que cela fait plus d'un an que j'ai donné une liste de partenaires potentiels, et que si j'avais été prévenu avant, j'aurais pu essayer d'avancer de mon côté pour négocier. Las, il faut que le livre sorte, je sais que beaucoup de monde attend derrière, je suis agacé que ça traîne en longueur malgré tous les efforts que j'ai dû déployer, donc je décide finalement d'avancer l'argent qui manque, et de cravacher au travail pour trouver ces sous qui ne tombent pas du ciel.

Avance rapide sur la mi-juin 2023. Une fois les fichiers préparés par mon tireur, la maquette validée par ma graphiste et moi-même, il a fallu caler les dits fichiers pour la photogravure et l'impression offset (ce qui a pris deux semaines). Valider les fichiers découpés par l'imprimeur a pris une semaine de plus, (c'est le moment où je vois que, avoir des pages qui s'ouvrent et des papiers différents, c'est joli mais ça complique la production), et nous voilà déjà rendus à mi juillet. Le papier (enfin, les papiers, puisqu'il y en a trois différents). Un créneau est trouvé pour l'impression à Barcelone, chez Syl, et je m'y rends donc le 3 août avec l'associé de mon éditrice (dont je n'ai plus de nouvelles depuis un moment déjà). À quelques jours de l'impression, catastrophe : l'un des papiers n'est plus disponible, il faut d'urgence en commender un autre, il est plus cher et nécessite une impression avec d'autres encres, mais, pour le coup, Hemeria (enfin, Printmodel) a bien géré et nous trouvons une solution de substitution, un peu plus onéreuse, mais qui, au final, marche mieux que l'option initiale. Toujours est-il que ce papier (calque, rouge), arrive après le 3 août, mais avant la semaine sainte du 15 août (où tout est fermé en Espagne), puis... pas de nouvelles. Nous avions fixé une deadline au 1er septembre, pour pouvoir participer au Paris Photo/Aperture Photobook Award (pour lequel un exemplaire physique doit être envoyé à New York avant le 8 septembre), et, à quelques jours de l'échéance, je reçois de la part de l'imprimeur la confirmation de l'expédition de cet exemplaire. Ouf. Puis... pas de nouvelle.

Ultime rebondissement : depuis le 14 septembre, quelques images de MIZUWARI sont accrochées à la Galerie Echo 119, à Paris, dans le cadre d'une exposition collective consacrée aux "Carnets de voyages tokyoïtes" (c'est chouette, il y a Greg Girard, Roberto Badin, Miguel Leache, Michel Vermare et moi-même). Nos points communs : ne pas être japonais, avoir photographié Tokyo et... avoir sorti un livre sur Tokyo. Ce n'est que le matin du vernissage que j'ai découvert, via une story Instagram de la Galerie, qu'elle venait de recevoir quelques exemplaires de MIZUWARI. Honnêtement, les sentiments étaient très partagés : à la fois soulagé qu'ils soient arrivés à l'heure et qu'ils existent... et en même temps surpris et vexé parce que personne ne m'avait prévenu que ces exemplaires existaient et qu'ils avaient été expédiés. D'ailleurs, à ce moment là, je ne savais même pas où en étaient les 750 autres exemplaires, y compris ceux des contributeurs du crowdfunding puisque, je vous le donne ans le mile : Hemeria ne m'avait pas prévenu (et l'imprimeur, qui a déjà beaucoup fait, n'avait pas à me prévenir). Histoire d'épicer le tout, cette exposition parisienne se déroule en même temps que celle au Leica Store Marseille (que certains ont relevé), pour laquelle j'ai eu tardivement les dates, donc ma rentrée a été pas mal occupée avec la production de ces deux expositions simultanées. Et il a fallu gérer avec la Galerie et Leica le silence d'Hemeria, puisque personne n'avait de réponse à rien.

Bref, où en sommes-nous aujourd'hui ?

La première bonne nouvelle, c'est que le livre existe. Hourra ! Je suis donc plus riche d'un premier livre photo, et plus pauvre 22000 € que m'aura coûté l'expérience.
L'autre bonne nouvelle, c'est que ma graphiste, mon tireur, mon photograveur et l'imprimeur ont vraiment très, très, très bien travaillé. Malgré la complexité de la maquette, il n'y a pas d'erreur d'ajustement et, surtout, l'impression est vraiment très belle, contrastée, avec des noirs profonds. La bonne surprise, ça a été de constater que, grâce aux imperfections du procédé offset, la différence visuelle qu'il restait entre les photos prises en argentique et celles prises en numérique a été presque totalement gommée.

Du côté du planing pour la sortie du livre :
  • Hier, j'ai enfin eu mon éditeur au téléphone (enfin, son associé), pour me confirmer que les livres étaient bien arrivés. Il faut que je fasse le tri entre ceux qui doivent être signés, ceux qui doivent être expédiés en France et ailleurs, ceux pour lesquels il faut préparer les contreparties supplémentaires souscrites lors du crowdfunding.
  • Cet après-midi, j'ai eu la confirmation de la date pour une soirée de lancement du livre, à Paris, à la Galerie Echo 119 : ce sera le 12 octobre prochain. Ce sera l'occasion de découvrir le lire et venir râler de visu : avec un verre et des chips, c'est tout de suite plus sympa que par écran interposé.
  • En ce qui concerne Marseille, le vernissage sera la semaine suivante, le 20 octobre. Il sera également possible, normalement, de venir récupérer son ouvrage au Leica Store.
  • Toujours du côté de Leica, j'attends leur retour pour voir quels créneaux sont disponibles pour organiser la journée de prise en main avec les contributeurs. Dès que j'ai des dates, je prends le relais pour communiquer directement avec vous, mais il est toujours possible de faire l'inverse et de me donner des dates qui vous arrangent (vu le temps d'attente, c'est la moindre des choses).

Donc, ça y est. Ça a été long, ça a été douloureux, mais nous voyons enfin la lumière au bout du tunnel !


Qu'est-ce que j'aurais pu mieux faire ?

Oh, plein de choses. Plus communiquer ici même, plutôt que de privilégié Instagram et les réponses direct par mail. Mea culpa.
J'aurais aussi pu relever la tête du guidon et moins me laisser déborder par le stress et la sensation, souvent, de devoir avancer à l'aveugle.
Du côté de la qualité du livre, en tant qu'objet, par contre, j'ai plutôt le sentiment d'avoir fait au mieux et d'avoir tout donné. Alors, peut-être que pour 5000 € de plus, le papier de la couverture aurait pu être plus chic, avec encore 5000 € de plus, on aurait pu avoir des finitions un peu classes (comme du marquage à froid et un titre argenté). Avec encore quelques milliers d'euros, on aurait pu opter pour du papier noir teinté dans la masse pour y imprimer la préface. Honnêtement, j'ai été tenté, mais cela aurait encore retardé la production de plusieurs mois (en plus de me mettre définitivement sur le carreau). Et si je parle autant d'argent, c'est pour prévenir toutes celles et ceux qui souhaiteraient se lancer dans l'aventure que, en termes de coût, la création d'un livre n'a rien d'anodin. Il faut se préparer à encaisser le choc, puis s'armer de patience, de beaucoup de patience, et s'attendre à une bonne dose de doutes et d'incertitudes.

Je comprends votre déception légitime, et je la partage, surtout que j'y ai ma part de responsabilité. Désolé.
par Aniki
mercredi 27 septembre 2023 - 22:04
 
Forum: Travaux des summiluxiens
Sujet: "Mizuwari", mon premier livre : la campagne de crowdfunding est lancée !
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Re: "Mizuwari", mon premier livre : la campagne de crowdfunding est lancée !

Il n'y a pas vraiment de protocole pour avoir une version dédicacée, mais comme je n'ai pas de visibilité sur les éventuels commentaires laissés lors de la commande du livre, le mieux, ça reste encore de m'envoyer un message privé en m'indiquant sous quel nom l'ouvrage a été commandé et à quel nom je dois le signer ;)
par Aniki
mercredi 12 avril 2023 - 13:21
 
Forum: Travaux des summiluxiens
Sujet: "Mizuwari", mon premier livre : la campagne de crowdfunding est lancée !
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Les livres acquis via le crowdfunding ne sont pas forcément signés, mais il est toujours possible d'en faire la demande. Ça ne coûte pas plus cher, et moi, ça me fait plaisir :)
par Aniki
jeudi 6 avril 2023 - 14:33
 
Forum: Travaux des summiluxiens
Sujet: "Mizuwari", mon premier livre : la campagne de crowdfunding est lancée !
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Bonjour :vivesummilux:

Après un mois à zig-zaguer entre Kuala-Lumpur, Bangok, Perth et Tokyo, je suis enfin de retour en France. Avec deux très bonnes nouvelles (et 60 cartouches de Tri-X à faire développer) :




Pendant mon absence, le crowdfunding pour Mizuwari a bien avancé, puisque nous sommes désormais proches des 80 % et qu'il ne reste plus "que" 2600€ à colleter pour lancer la production du livre ! Merci donc chaleureusement à tous les Summiluxiens qui ont déjà manifesté leur soutien et leur confiance en ce projet qui arrive dans sa dernière ligne droite. :applaudir: :oops:

Si ce n'est pas déjà fait, il est encore temps de participer et précommander votre exemplaire au tarif préférentiel de 45 €. :content-anim: (Au passage, ne tenez pas compte de la date de fin, l'un des avantages d'Hemeria est de pouvoir reculer à loisir la deadline. :wink: )

L'autre bonne nouvelle est que Mizuwari sera exposé du 23 au 27 avril prochain à la Galerie Echo 119, à Paris. Pour l'occasion, j'ai carte blanche pour faire ce que je veux des murs, donc je vais m'atteler dès aujourd'hui à la scénographie et aux tirages. Vous êtes toutes et tous conviées au vernissage, même si je n'ai pas encore la date exacte. En tous cas, j'espère que le livre sera disponible à ce moment là et que vous pourrez récupérer votre exemplaire en main propre (ou l'acheter sur place si vous ne l'aviez pas précommandé) :content-anim:

Et en bonus spécial Summilux.net, je me permets de vous partager un extrait de la préface rédigée (en anglais) par la fantastique Diana Lui :

Diana Lui a écrit :
Eager for snow
the faces of wine lovers
lightning flashes
- Basho, 1644-1694

Mizuwari plunges us into the bowels of emotions and sensations where place and time
have no more meaning than a fleeting afterthought. Images of the subconscious all seem to
surface from memories coming from an unknown land. The black ink of night, the sweet
nostalgic rise of dawn and the irrationally rational days of Tokyo all fuse together to create a
confusion of past, present and future existences. Bruno’s fractal images of Tokyo’s multilayered
worlds seem to suck us into a whirlpool of fragile kimonos and high heels, urban
waste, sandwiched subway bodies, umbrellas floating among gravity-defying architecture,
dancing children, slurping noodles, lovers’ embrace, smoking cigarettes, a towering sea turtle
and Godzilla, naked manga girls, luminous faces glued to mobile screens …

Swimming in the digital era of endless pixels we drown each day in information and
visual overload. Even as each day blurs into the next with alarming speed to cause amnesia,
ironically somewhere out there a virtual cloud remembers everything. Tokyo is the quintessential
city for such extremes. Caught between the past and a permanent leap into the future, the
present is never really quite there. All the more necessary to descend into the netherworld of
post-war Shinjuku’s Golden Gai to share vivid flashes of lives lived with other wandering
souls, lives loved and sung about, lives fought for, sometimes with bittersweet regret.

Photography is a matter of desire according to Daido Moriyama, without desire there
is no “seeing”. All the better when we are both hungry and thirsty, as our senses are on full
alert for the hunt. Street hunters like Moriyama and Anders Petersen have insatiable
appetites, and so does Bruno. It is no wonder that he returns to the spirited bowels of Tokyo
to photograph again and again that elusive but omnipresent desire that time is so jealous of.
Oh to be drunk from Desire, from Life itself ! Let our subconscious be awakened by the
crackling of ice in a glass of whisky. In Baudelaire’s words “One must always be drunk. So
you become not the martyred slaves of Time; get drunk without rest! With wine, with poetry,
or with virtue, as you like!”

There is longing in the eyes of those who linger in bars, and there is longing in the
photographer whose camera lingers upon those expectant faces in the velvet darkness of
glasses clinking; men and women waiting, a furtive glance, a secret wish, a desperate
invitation, a small sigh and then to hell with it…the spirit of mizuwari kicks in, awkwardness
exits and in comes fire, water and ice in the guise of a buffoon, a seductress, a suave
gentleman, a magician, a catwoman. Mizuwari is an ode to life in all of its multifaceted
complexity; it’s dark urban poetry spiced with melancholy and innocence, it’s an invitation to
the unexpected but also a communion for wandering mortals, those who wish to forget, and
those who wish to remember.
par Aniki
jeudi 6 avril 2023 - 10:45
 
Forum: Travaux des summiluxiens
Sujet: "Mizuwari", mon premier livre : la campagne de crowdfunding est lancée !
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Merci Robert pour ton compte rendu complet de cette soirée à la Galerie Echo 119 (définitivement un endroit que je vous invite à découvrir !). En ce qui me concerne, j'ai été enchanté par l'accueil fait au projet et tous les retours positifs sur la qualité des tirages d'épreuve. Ceux-ci, rappelons-le, ne sont "que" des tirages de travail qui sont voués à être malmenés mais serviront néanmoins de référence pour l'impression du livre.

Nous avons d'ailleurs eu la première réunion dans ce sens la semaine dernière avec Hemeria et Printmodel (qui a, entre autre, travaillé sur "A Criminal Investigation" de Yukichi Watabe, éditions Xavier Baral, et "Shi Nikli (Private Diary) for Robert Frank" de Araki, éditions Delpire). C'était une nouveauté pour moi, puisque, autant je commence à avoir un bon aperçu de ce qu'il est possible de faire avec un tirage baryté et un tirage jet d'encre (merci à Guillaume Geneste et sa pédagogie), autant les subtilités de l'offset m'échappent vraiment. Ce que j'en retiens surtout, c'est qu'avec toutes les subtilités dans les nuances de noirs plus ou moins noirs, imprimer MIZUWARI ne va pas être une rigolade (et je serai intraitable sur la qualité et la fidélité du rendu final, parce que j'ai pas autant travaillé et donné de ma personne pour qu'un imprimeur mal luné gâche tout ça avec un tirage à la sauvette !) :content-anim:





Ci-dessus : Alain Trouminet (à droite sur la photo), fondateur de Printmodel, découvre pour la première fois les tirages d'épreuve. La dernière fois qu'il avait vu mes photos sur du papier, c'était lors des Rencontres d'Arles 2022. À cette époque, mes photos n'existaient physiquement que sur du papier "bureautique", imprimées à l'arrache avec ma Canon multifonction (celle qui me sert à imprimer mes bordeaux de livraison, ma paperasse diverse, et scanner mes justificatifs quand j'en ai besoin). Bref, un grand bond qualitatif en avant :ravi:




Ci-dessus : Le petit appareil que l'on voit en bas à droite de la première photo puis sur la deuxième est un spectroscope (ou un spectromètre ? Je ne me souviens plus...) qui donne les coordonnées L*a*b* des couleurs (en l'occurence, des nuances de gris et noirs) mesurées sur les papiers. Sur le papier d'épreuvage utilisé par Guillaume, avec une impression jet d'encre classique (pas de piezo, ce serait inutile), le noir le plus profond est mesuré avec une luminosité aux environs de L= 10 (de mémoire) et sur une échelle qui va de 0 à 100, 0 étant un noir pur (aussi parfait que théorique) et 100 un blanc pur (aussi parfait que théorique). En vrai, il faudrait plutôt parler de "clarté" plutôt que de "luminosité", puisqu'il s'agit plutôt d'une histoire de réflectance plutôt que d'émissivité.

Ce qu'il faut retenir, c'est surtout que, avec la technique d'impression offset en général, et avec le papier Munken Print White 115g 1.8 que nous avons choisi pour MIZUWARI, le noir le plus noir qu'il est possible d'imprimer à une valeur L qui se trouve plutôt aux environs de L=18... donc le noir le plus noir du livre sera malgré tout moins noir que le noir le plus noir mais pas encore parfaitement noir du tirage d'épreuve, lui-même moins noir que le noir le plus noir du négatif argentique ! Alain a pu m'en faire la démonstration en faisant ses mesures de noir sur un exemplaire de "S'élever au milieu des ruines, danser entre les balles" de Maryam Ashrafi, également édité avec Hemeria, "photogravé" par Printmodel et imprimé sur le même papier que pour MIZUWARI (donc c'est un papier qu'ils connaissent). Et bien sûr, ce que je dis pour les noirs est aussi valable pour les blancs.

Ce n'est donc pas peu dire que, entre l'image argentique initiale et l'image finale dans le livre, il y a de la perte et de la concentration d'information à toutes les étapes, tout le challenge (et donc le talent des artisans qui interviennent tout au long du processus) consiste donc à ce que cette déperdition passe inaperçue. Je sais pas si je suis très clair mais, personnellement, tout ça m'impressionne, et je suis d'autant plus content d'avoir décidé de ne pas faire mon livre tout seul dans mon coin (et d'avoir eu la chance de m'être bien entouré).



Ci-dessus : MIZUWARI comportera 79 photos qui, pour 45 d'entre elles, ont été prises en argentique, sur de la Tri-X. Pour les autres, il s'agit donc de photos numériques, très majoritairement au Leica M9, Leica M10-D et Leica X1, mais aussi au Sony-Nex 7. Pourquoi le préciser ? Parce que, typiquement, sur ces deux photos, celle de droite a été prise avec un Leica M9 + Summicron 28 mm ASPH en 2011, et celle de droite avec un Sony Nex-7 + Zeiss Touit 12 mm f/2.8 en 2013. Le travail de Guillaume Geneste, lorsqu'il "interprète" mes photos pour le livre ("interpréter" est le verbe qu'il utilise lui-même), est de faire correspondre la "couleur" des images entre elles, quelle que soit la technologie de prise de vue utilisée. Oui, Guillaume préfère parler de "couleur d'une image" plutôt que du "rendu", et ce même s'il s'agit d'une image en noir et blanc. Pour lui, chaque photographe a une "couleur bien à lui/elle", et son travail de tireur consiste à la comprendre, la révéler, l'appliquer (c'est très beau quand il parle, et je souhaite à toutes et tous d'avoir un jour l'opportunité de longuement converser entre lui). Bref, sur ces deux images, donc, l'une est prise avec un CCD, l'autre avec un CMOS, l'une avec une optique Leica au rendu chaud, l'autre une Zeiss au rendu froid, et à la fin, il faut qu'il se débrouille pour que la paire, qui se fera face sur la même double page, soit cohérente, tout en ne dénotant pas avec le reste du livre, dont la couleur globale est dictée par la Tri-X et ma manière de l'exposer. Ça donne un peu le tournis tout ça, j'avoue... :choque:


PhD69 a écrit :
Très belle mise en avant pour le projet de Bruno ce jour dans la lettre de Phototrend.

C'est ici .

BRAVO Bruno !


Merci Philippe ! Pour tout t'avouer, je ne suis même pas certain que mon éditrice ait remarqué l'article :lol: Et je suis particulièrement content que le premier article sur MIZUWARI soit sur Phototrend, puisque Damien Roué, le fondateur du site, est un bon copain et ancien confrère avec lequel nous avons voyagé au Japon quelques années que le projet de livre ne germe dans ma tête. Ce qu'il s'y est passé, plus particulièrement dans les izakayas et autour de quelques bières, restent entre lui et moi :mrgreen2:


Victor.P a écrit :
Salut Bruno,

Je viens de lire tout ce fil de discussion et whouaahhh ! Bravo pour tout ce travail et ta ténacité, c'est énorme les retombées que tu as obtenues grâce à ce projet et à ta passion sans faille !
Toutes mes félicitations !
[...]
Je vais de ce pas sur l'espace de crowdfunding d'Héméria pour participer et recevoir dès que possible ton Mizuwari.


Merci Victor pour ta contribution ! Quand j'ai vu apparaître un certain Victor Pirès dans la liste des contributeurs ce matin, le nom me disait quelque chose mais je n'arrivais pas à le remettre. Avec la magie d'internet, voilà qui est arrangé ! :applaudir:

GUIRAUD a écrit :
En prime, une belle pub chez Leica France sur ce futur ouvrage :applaudir:


Je ne l'espérais plus, cette pub, parce que la responsable de la communication de :leica: était en vacances et je savais seulement que "le dossier a été confié à [leur] agence digitale, ils vont s'y mettre". Me voilà donc soulagé, d'autant plus que c'est une manière d'officialiser le soutien qu'apporte Leica Camera France à MIZUWARI. :cool: Pour la suite, voici ce qui, pour l'heure, semble être prévu (et qui reste à confirmer, mais c'est en bonne voie) :
  • En juin, il devrait y avoir une signature du livre au Leica Store Beaumarchais, Paris 11, et éventuellement une exposition (selon la disponibilité des murs).
  • En juillet, à Arles, il est prévu que Leica parle du livre lors des Rencontres.
  • À la rentrée scolaire, une exposition de MIZUWARI est prévue au Leica Store Marseille, avec signature, vernissage, tout ça tout ça. L'exposition devrait au moins rester aux murs jusqu'en novembre.
  • En 2024, si tout se passe bien (notamment si les travaux du nouveau Leica Store Paris 8 sont achevés), l'exposition MIZUWARI devrait remonter à Paris, là encore pour plusieurs semaines, là encore avec signature, vernissage, etc.
  • Il est prévu que quelques exemplaires de MIZUWARI soient disponibles dans les Leica Store français (Paris 8, Paris 11, Paris Rive Gauche, Lille et Marseille) au tarif public de 55€. C'est plus sympa que d'aller l'acheter à la Fnac, et ça évite de payer des frais de port.

Bon, bien sûr, tout cela n'est valable que si nous parvenons à boucler la campagne de financement dans les délais impartis (je redonne le lien : https://crowdfunding.hemeria.com/project/mizuwari-bruno-labarbere/), campagne qui, ce jour, approche des 33% de l'objectif de 12000 €.

Au risque de me répéter : le succès du crowdfunding est essentiel pour l'avenir du livre !
Sans cela, nous ne pourrons pas lancer la production (impression + façonnage). Dans le moins pire des cas, la sortie de MIZUWARI serait simplement retardée, mais ça décalerait tous les évènements prévus. Dans le pire des cas MIZUWARI serait tout simplement annulé, et j'aurai travaillé pour rien.

Je vous invite donc à participer dès aujourd'hui, pour m'aider dans cette aventure, et parce que c'est l'occasion d'acquérir le livre à un tarif préférentiel. Si votre budget vous le permet et que vous en avez le goût, vous pouvez aussi acquérir un tirage, signé et numéroté (et tiré par Guillaume Geneste, soit en piezo, soit en tirage argentique baryté si la photo de base est argentique). :wink:

Voilà voilà.

cirta a écrit :
Bruno, viendras-tu à l’AG de Summilux ? Peut-être as-tu déjà répondu à cette question ? Ce serait sympa de se rencontrer !


Malheureusement, je ne pourrai pas être de l'AG cette année car, le jour de la réunion, je serai à l'autre bout du monde. Plus précisément, je serai en Australie, à Perth, chez un certain Max Pam (avec qui j'ai sympathisé lors de ma résidence à Deauville). :content-anim: Je ne sais pas encore ce que nous avons prévu de faire, probablement boire des bières et parler photographie, lui de ses voyages et de ses mémoires, moi de mes projets en buvant ses conseils (et peut-être même du whisky australien si ça existe). Et ensuite, je file à Tokyo pour quelques jours. :arrow-anim:
par Aniki
mardi 7 mars 2023 - 21:04
 
Forum: Travaux des summiluxiens
Sujet: "Mizuwari", mon premier livre : la campagne de crowdfunding est lancée !
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Oups, bonne remarque Robert ! Ça commencera donc à 18 heures, et on finira à 21 heures (s'il y a encore du monde et de quoi boire :wink: )

D'ici là, petite avant première, arrivés directement de l'atelier de mon éditrice : les premiers visuels 3D du livre :applaudir:

Les couvertures Recto et Verso (ou, plutôt, couverture occidentale et japonaise) :


Deux exemples de volets ouvrants :
par Aniki
lundi 13 février 2023 - 15:52
 
Forum: Travaux des summiluxiens
Sujet: "Mizuwari", mon premier livre : la campagne de crowdfunding est lancée !
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Rep : Re: "Mizuwari" – mon premier projet de livre auto-édité

Bonjour :vivesummilux:

Nous approchons de la Saint Valentin, mais je vais quand même vous souhaiter une bonne année, puisque, entre Planches Contact, la reprise du travail et la finalisation du livre, j'ai été pas mal absent ces derniers temps :content-anim:

Donc, je viens apporter des nouvelles, et des bonnes nouvelles :

  • La campagne de financement de Mizuwari est désormais lancée, et vous pouvez y accéder via ce lien :
  • https://crowdfunding.hemeria.com/fr/project/mizuwari-bruno-labarbere/
  • Le livre sera disponible en précommande au tarif préférentiel de 45 €.
  • Une fois en librairie, "Mizuwari" sera vendu 55 €.
  • Le tirage total a été ramené à 800 exemplaires (c'est plus réaliste et moins prétentieux).
  • J'ai le plaisir de vous annoncer que la préface sera rédigée par la photographe Diana Lui, avec laquelle je me suis lié d'amitié lors de notre résidence à Deauville l'année dernière.
  • Nous avons bien avancé sur la photogravure avec Guillaume Geneste, et c'est vraiment un plaisir de travail avec lui. À chaque fois, j'ai l'impression de redécouvrir mes photos tant il parvient à en extraire toutes les informations et en sublimer l'âme, au point où j'en viens parfois à me demander s'il s'agit vraiment de mes propres photos. Et, la bonne nouvelle, c'est que son intervention ne viendra pas plomber le prix de l'ouvrage (on va dire que c'est mon cadeau personnel aux amoureux des beaux tirages).

Côté agenda :
  • Je serai le 16 février à partir de 18 heures, donc jeudi prochain, à la Galerie Echo 119 à Paris (119 rue Vieille du Temple) pour discuter de "Mizuwari" et de la campagne de crowdfunding.
  • Il y aura, avec moi, mon éditrice (Brigitte Trichet), ma directrice artistique (Julie Abahouni), et toute l'équipe de la Galerie – Librairie Echo 119, qui suit l'aventure et me soutient depuis le début.
  • Afin de rendre les choses plus concrètes, je présenterai les différents supports matériels que j'ai utilisé pour faire évoluer le livre : planches contact, tirages de lectures, dummies.
  • Et, surtout, en avant première, vous pourrez découvrir les tirages d'épreuve réalisés par Guillaume Geneste, avec les photos aux formats définitifs telles qu'elles seront dans le livre, et dans toutes leurs nuances de gris.

J'espère pouvoir y revoir des Summiluxiens :applaudir:


Fift a écrit :
Salut Aniki,

Petite question très terre-à-terre puisque je me lance également dans l'aventure de l'édition : avec quel "support" as-tu présenté ton travail aux éditeurs ? Je vois que tu avais déjà pas mal travaillé sur le chemin de fer, mais est-ce que tu as présenté, as-tu plutôt montré des tirages de lecture, ou tout autre chose ?


Du coup, ça me permet, enfin, de répondre à ta question, Fift :
  • La toute première chose que j'ai présentée, ça a été une maquette très, très, très primitive, au format A4, faite sur Ooblik. C'est la maquette que j'évoque dans mes premiers messages





  • Cette première maquette a rapidement été suivie d'une seconde, au même format, mais avec encore plus d'images, et des textes différents.
  • Par la suite, j'ai complété ça avec des tirages de lecture au format 18 x 27 cm, faits chez Picto.
  • Au bout de quelques mois, je n'étais toujours pas satisfait : trop de photos, maquette fade, manquant de rythme, typographie affreuse (enfin, ça, c'est une amie graphiste qui me l'a dit), etc. Surtout, j'avais l'impression de tenir un PDF en version papier, et ça ne me faisait pas vibrer. Donc, je suis reparti de zéro, et j'ai fabriqué des dummies à la main.
  • Là, c'était tout de suite plus parlant pour les éditeurs : ils avaient une meilleure idée du façonnage que j'ambitionnais, du séquençage, des jeux de pages s'ouvrant et se fermant, etc.
  • Ces 10 derniers mois, je les ai surtout consacrés à améliorer encore mon séquençage, mon editing, pour donner du rythme et de la vie à l'ensemble. De la maquette numéro 2 et ses 124 photos, j'en suis arrivé à la maquette finale (la numéro 19.4) et ses 79 photos. Non seulement cela permet de faire un livre à la lecture plus intense, mais en plus, cela permet de réduire considérablement le coût de production.
  • Au final, je suis repassé par Ooblik pour faire faire des carnets spirale au format A4 qui, une fois repliés, deviennent du A5. Ça a cette tête, et c'est ce que j'ai, à ce jour, de plus fidèle à ce que sera l'objet final (à part que le livre sera en 17 x 24 cm et pas en A5, et que les spirales seront différentes) :





















Voilà. C'est tout pour le moment. À très bientôt, pour la suite des aventures !
par Aniki
lundi 13 février 2023 - 15:15
 
Forum: Travaux des summiluxiens
Sujet: "Mizuwari", mon premier livre : la campagne de crowdfunding est lancée !
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Merci :content-anim:

J'en profite d'ailleurs pour vous partager le catalogue des œuvres qui seront proposées aux enchères par la fondation photo4food le 30 octobre. Les fonds collectés seront intégralement reversés à la Croix Rouge de la Côte Fleurie. Vous pouvez télécharger le catalogue et éventuellement placer dès aujourd'hui une enchère via la page dédiée.

Seront notamment proposés à la vente des tirages de Sarah Moon, Georges Rousse, Max Pam, FLORE, Mathieu Walter ainsi qu'une matrice d'héliogravure de Constanza Gastaldi. Et bien sûr, des tirages offerts par les photographes en résidence (dont une de moi, le #Lot 15). :wink:



































































par Aniki
samedi 22 octobre 2022 - 12:25
 
Forum: Travaux des summiluxiens
Sujet: Festival Planches Contact de Deauville – Vernissage le 28 octobre
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Merci Gilles :applaudir:

Et puisque nous sommes le 22 octobre 2022, j'ai le plaisir de vous annoncer que le festival est désormais officiellement ouvert, avec tout plein de photos faites au :manif: Leica dedans.

Si vous êtes de passage à Deauville d'ici le 1er octobre, n'hésitez pas à vous balader dans la villes et aux Franciscaines. Pour ma part, je serai donc présent pour le week-end inaugural, pour lequel je peux vous fais parvenir une invitation (contactez-moi en MP ou par mail si vous le souhaitez en plus haute définition) :content-anim: :

par Aniki
samedi 22 octobre 2022 - 9:15
 
Forum: Travaux des summiluxiens
Sujet: Festival Planches Contact de Deauville – Vernissage le 28 octobre
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Du 22 octobre 2022 au 1er janvier 2023

Bonjour :vivesummilux:

Comme certains d'entre vous le savent déjà, j'ai eu cette année l'honneur d'être sélectionné en tant que Tremplin Jeunes Talents pour l'édition 2022 du Festival Planches Contact de Deauville. Il s'agit de ma toute première résidence artistique et cela a été aussi intimident qu'enrichissant. En quelques mois, j'ai l'impression d'avoir plus évolué photographiquement qu'en 10 ans au contact des autres photographes talentueux et désormais camarades.


© Anne-Charlotte Moulard, résidente "Fondation photo4food"

Un peu partout à Deauville, dans le magnifique écrin des Fransiscaines et éparpillé dans toute la ville jusque sur la plage, le Festival Planches Contact a cette particularité de fonctionner sur le principe de la commande publique. Tous les travaux exposés (à l'exception de ceux de 4 photographes vedettes invités) ont donc été réalisé lors du premier semestre 2022, durant les séjours en résidence et, pour les photographes motorisés et/ou le souhaitant, en dehors. Chaque année, la direction artistique, une fois les photographes sélectionnés, ne sait donc pas exactement quelles images vont être exposées, puisque tout est à capturer, éditer, travailler, tirer, encadrer, exposer, espérer... et recommencer l'année suivante. Depuis que Laura Serani a pris la direction du festival en 2019, le thème imposé à tous les photographes est le suivant : La Normandie, une carte blanche et invitation à explorer le territoire et partir à la rencontre de ses habitants.


L'AGENDA

Quelques dates importantes à retenir :

  • Dates du festival: du 22 octobre 2022 au 1er janvier 2023
  • Week-end inaugural : Du 28 au 30 octobre
    • Vendredi 28 octobre : Vernissage à 19 heures, aux Fransiscaines
    • Samedi 29 octobre : Vernissage itinérant, pour découvrir l'ensemble des travaux exposés hors les murs
    • Samedi 29 octobre, soir : Remise du Prix du Jury "Tremplins Jeunes Talents 2022" (Prix pour lequel je concours)
    • Dimanches 30 octobre: 16 heures, aux Fransicaines, vente aux enchères d'œuvres photographiques organisée par la Fondation photo4food au bénéfice de La Croix Rouge Côte Fleurie
  • Dimanche 30 et lundi 31 octobre : Lectures de portfolios (vous pouvez vous inscrire là)

L'agenda complet est disponible sur la page dédiée du site du Festival.
Je serai présent au festival du jeudi 27 septembre au lundi 31 octobre. Si vous passez à ce moment là, n'hésitez pas à me prévenir, ça me fera plaisir de vous rencontrer et discuter photographie (et :manif: ).



LES PHOTOGRAPHES

Cette année, nous serons xx photographes à exposer lors du festival. Si la plupart d'entre nous avons cohabité quelques temps durant les diverses semaines de résidence, apprenant à nous connaître, découvrant nos parcours et travaux respectifs, confrontant et partageant nos regards, nous pouvons néanmoins nous subdiviser en cinq groupes (vous pouvez cliquer sur les liens pour découvrir les travaux respectifs de chaque photographe) :

  • Les vedettes : Cette année, il s'agit de Jessica Lange, invitée d'honneur, Raymond Depardon, Bettina Rheims et The Anonymous Project. Comme expliqué précédemment, ces photographes exposeront des travaux antérieurs à la résidence, ayant chacun un lien avec la Normandie.
  • Les photographes invités en résidence : Cette année, j'ai pu avoir comme colocataires Carolle Benitah, Jean-Christian Bourcart, Georges Rousse, Stefano de Luigi, Omar-Victor Diop, Francisco Jodice et Jean-Christophe Béchet. Chacun a créé une nouvelle œuvre spécifiquement pour le festival. J'ai particulièrement apprécié l'humanité de Stefano de Luigi (et sa cuisine), la simplicité de Carolle Benitah, la malice d'Omar-Victor Diop et la gouaille de Jean-Chrisitan Bourcart. Malheureusement, je n'ai pas passé suffisamment de temps avec Francisco Jodice ni Georges Rousse, mais ce dernier a réalisé une anamorphose qui devrait ne pas vous laisser indifférent si vous vous rendez à Deauville en train. :wink:
  • Les photographes de la Fondation photo4food : La fondation photo4food est une fondation a but caritatif, qui finance des repas aux plus démunis grâce à la vente de tirages photographiques offerts par des artistes à la carrière déjà bien établie. Cette année, cinq de ces artistes ont été sélectionnés pour participer aux résidences de Planches Contact
    : Diana Lui, Anne-Charlotte Moulard, Anne-Laure Maison, Michel Cam et Stanislas Augier. Ils seront exposés en extérieur, dans les rues de Deauville, sur les planches et sur la plage.
  • Les Tremplins Jeunes Talents : Cette année nous étions cinq, sélectionnés par le Jury du Festival, plus ou moins "jeunes" mais avec pour point commun d'être au début de notre carrière photographique. Lise Guillon et Emile Garçon sont les plus jeunes résidents de l'histoire du festival (19 et 23 ans). Tous les autres sont au moins trentenaires : Dana Cojbuc, Henri Kisielewski, Ciro Battiloro et moi-même.


LE JURY

Les photographes "Tremplins Jeunes Talents" sont sélectionnés par un jury, sur dossier de candidature, et ce même jury, lors du week-end d'inauguration, se réunit afin de décerner le "Prix du Jury" au "jeune" photographe dont ils auront préféré le travail. Ce jury se compose ainsi :

  • Sarah Moon : Photographe et réalisatrice, présidente du jury
  • Alain Genestar : Directeur général de Polka Magazine, vice-président du jury
  • Laura Serani : Directrice artistique du Festival
  • Anne Lacoste : Directrice de l'Institut de la Photographie des Hauts de France
  • Babeth Djian : Directrice de la rédaction du magazine Numéro
  • Lionel Charrier : Rédacteur en chef photo de Libération
  • Philippe Augier : Maire de Deauville
  • Marin Kermitz : Fondateur des cinémas MK2
  • Julien Guerrier : Directeur des éditions Louis Vuitton
  • Thierry Grillet : Essayiste et écrivain, ancien directeur de la diffusion culturelle de la BNF
  • Edouard Carmignac : Homme d'affaire, créateur de la fondation Carmignac


Notez que, en parallèle du Prix du Jury, il existe un Prix du Public pour lequel vous pouvez voter en ligne afin de choisir, parmi les travaux des Tremplins Jeunes Talents, celui que vous avez préféré. Pour participer, le formulaire se trouve sur ce lien : Prix du Public Tremplins Jeunes Talents.


MON TRAVAIL : "CALVA-PERCHÉ"

C'est mon travail "Mizuwari" qui m'a valu d'être sélectionné cette année parmi environ 200 candidatures. J'ignore si le fait d'avoir remporté le Prix Summilux 2021 a pesé dans la balance, dans la case "reconnaissances artistiques", mais j'aime à le croire. Des retours que j'en ai eu, le jury a apprécié l'écriture aux contrastes très marqués et assumés, la proximité avec le sujet et l'exotisme. À l'origine, pour le festival, dans mon dossier de candidature, je voulais travailler sur le "Mono no aware", le temps qui passe et la décrépitude architecturale, mais il s'avère que Stanilas Augier souhaitait déjà travailler sur une thématique similaire (ce qu'il a fait, et en bien mieux que je ne l'aurais pu) et que, d'autre part, je n'étais moi-même pas convaincu. Au final, après quelques jours d'errement dans les rues de Deauville, j'en suis retourné à mes premières amours : les bars, les ambiances nocturnes, les rencontres fortuites.

La série que je présente s'appelle donc "Calva-Perché". En voici le texte de présentation, qui figurera dans le catalogue du festival ainsi que dans l'exposition :

citation :
Sous le vernis, la plage. Sous la plage, le Calvados. Entre la Manche et l’hippodrome, des rues beaucoup trop paisibles, seulement troublées par le vent les jours de tempête. Bienvenue à Deauville. Au luxe insolant et au calme déroutant des journées, succède la volupté rassurante des nuits.

Alors, à vous le masque de Johnny et l’hospitalité de Suzon. Les cocktails de Jules et les costumes de l’autre Jules (parfois l’inverse). Le cri des mouettes et les danseurs sur table. La science de Morgane et les péripéties d’Ellie. Le Vénérable de Jean-Roger et le bac de Manu. L’enthousiasme de Maxime et les glaçons de Paulo. Le bingo du jeudi et les démons de minuit.

Sur la côte normande, fleurit non pas un château en Espagne mais une Cabane Perchée. Elle a un goût de pomme, de romarin, d’embruns marins et de reviens-y.



Enfin, en avant-première pour Summilux.net, quelques images produites lors de ma résidence et qui seront exposées aux Fransiscaines. Au total, la série comporte 24 images. Tout a été photographié avec un Leica M7 + un Summilux-M 50 mm ASPH, sur de la Kodak Tri-X (non poussée). Le développement a été réalisé par le laboratoire Processus et les tirages d'exposition réalisés par Guillaume Geneste, du laboratoire "La Chambre Noire", sur papier baryté Ilford Multigrade Classic. L'encadrement quant à lui a été confectionné sur mesure par l'Atelier Images Collées, à Montreuil.



:iboitier: Leica M7 :iobj: Summilux-M 50 mm ASPH :ifilm: Kodak Tri-X


:iboitier: Leica M7 :iobj: Summilux-M 50 mm ASPH :ifilm: Kodak Tri-X


:iboitier: Leica M7 :iobj: Summilux-M 50 mm ASPH :ifilm: Kodak Tri-X


:iboitier: Leica M7 :iobj: Summilux-M 50 mm ASPH :ifilm: Kodak Tri-X


:iboitier: Leica M7 :iobj: Summilux-M 50 mm ASPH :ifilm: Kodak Tri-X


:iboitier: Leica M7 :iobj: Summilux-M 50 mm ASPH :ifilm: Kodak Tri-X


:iboitier: Leica M7 :iobj: Summilux-M 50 mm ASPH :ifilm: Kodak Tri-X


:iboitier: Leica M7 :iobj: Summilux-M 50 mm ASPH :ifilm: Kodak Tri-X


:iboitier: Leica M7 :iobj: Summilux-M 50 mm ASPH :ifilm: Kodak Tri-X


Voilà, c'est tout pour le moment. Merci pour votre attention et, j'espère, à bientôt à Deauville :applaudir:
par Aniki
mardi 11 octobre 2022 - 16:34
 
Forum: Travaux des summiluxiens
Sujet: Festival Planches Contact de Deauville – Vernissage le 28 octobre
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En tant que lauréat du Prix Summilux.net de l'année dernière, je me permets d'apporter ma petite pierre à l'édifice :content-anim:

Le prix Summilux.net a une saveur spéciale, parce que je n’oublierai jamais que, lorsque j’ai commencé à m’intéresser à la photographie vers 2008, c’est sur ce forum peuplé de doux dingues passionnés et passionnants que j’ai acquis toute ma culture leicaïste. Je n’oublierai non plus jamais que c’est là que j’y ai montré mes premières images. Et j’oublierai encore moins que c’est à l’issu d’une AG des Amis de Summilux que j’ai rencontré Jean-Pierre Hamadachen, qui m’a permis d’être recruté par Leica Camera France en 2010 (année du lancement du premier prix Summilux.net). Bref, si en mars 2008, je n’avais pas franchi les portes du forum, je ne serais probablement sans doute jamais devenu « expert » Leica, puis journaliste photographique, puis photographe tout court. Parfois ça ne tient qu’à un clic.

Être lauréat du prix Summilux.net 2021 a donc une saveur toute particulière, puisqu’il intervient comme un signal de départ pour une nouvelle carrière. Alors que le confinement et le chômage technique me faisaient reconsidérer l’avenir de ma carrière de journaliste, je travaillais sur l’editing de Mizuwari en espérant m’en servir de carte de visite pour lancer ma carrière de photographe. Les appréciations, positives et mois positives, que j’ai reçues sur le forum m’ont donné confiance en le fait que ce travail pouvait intéresser. Quelques jours à peine après avoir reçu le prix, et tout content d’en parler autour de moi, j’ai fait la connaissance de celle qui, aujourd’hui, est devenue l’éditrice en charge du livre « Mizuwari ». Dans la foulée, ce même travail m’a permis d’être sélectionné par le jury du Festival Planches Contact pour être résident « Tremplin Jeunes Talents » lors de l’édition 2022. Et un an après, voilà que je m’apprête à exposer en vrai, pour la première fois de ma vie, des images réalisées dans le cadre de la résidence, aux côtés de Raymon Depardon, Bettina Rheims, Georges Rousse et tant d’autres photographes renommés. Tout ça parce que le prix Summilux.net m’a donné la confiance de montrer mon travail. Décidément, ça ne tient parfois qu’à un clic…
par Aniki
mardi 11 octobre 2022 - 14:29
 
Forum: Travaux des summiluxiens
Sujet: Ce que le Prix Summilux leur a apporté
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