Bonsoir à tous,
Vu mes parfois rocambolesques échanges ici et une quête sans fin ponctuée de choux blancs, problèmes de budget, interrogations existentielles ou encore de désintéressement pour cause d'autre passion de l'instant plus vivace, je me suis dit que vous seriez tous ravi d'apprendre qua j'ai enfin mon "M" !
C'est un MP-240 (je ne sais jamais où il faut mettre le tiret…) bien patiné et il semblerait que j'en sois le troisième propriétaire. La légende dit que le premier propriétaire tenait un blog Leica…
Bref, je ne pense pas apporter ici quelconque témoignage ou avis qui ajoute à ce qui a déjà été écrit mais j'aimerais tout de même (puisque vous êtes tous un eu responsable de ce débit bancaire) partager quelques remarques et notamment une anecdote.
J'ai un RD-1 pour lequel, par l'entremise de ce forum, j'ai acheté quelques optiques. Un jour je rencontre un membre pour une transaction. J'avais mon Epson, il avait un M9-P (comme quoi ce "P" est une difficulté !). Je n'osais pas le toucher, c'était le premier M que je voyais IRL. En revanche, lui est prend très facilement en main, et j'en suis ravi, mon R-D1 (pour ceux qui suivent, vous noterez la blague…). Et là il me parle d'un truc qui ne ma parle pas du tout, le monsieur est épatatouflé par le viseur 1:1. Je fais le fier mais je ne pige pas.
Maintenant je pige : difficile sur mon M de voir au quatre coins du viseur. Les cadres du 35, j'essaie de me convaincre que je les voit, ceux du 28, je devine qu'ils sont là, et si je retire mes lunettes pour enfoncer ma pupille dans le viseur, ça va mieux mais autant oublier l'histogramme post cliché. Pas dramatique mais la gymnastique lunettes-up/lunettes-down, je n'y crois pas sur le long terme.
Je pense là à de nombreuses annonces avec la mention contractuelle : "Raison de la vente : ma vue ne me permet plus le télémétrique" ! Ça ne suffira pas à me faire renoncer.
Deuxième angoisse. J'adore le rendu du CCD du -RD1. Je n'ai jamais trouvé d'appareil avec des images si organiques, même à la valeur plafond de 1600 iso.
J'avoue ne pas avoir comparé en voyage ou reportage ou "Professional Shooting Session" (c'est de l'anglais, ça veut dire en conditions réelles d'utilisation), mais j'aime bien et j'ai l'impression de retrouver mes petits et, pour tout dire, j'ai shooté mes plantes vers 23 heures à 6400 iso (push) et franchement je ne trouve pas le grain répugnant. D'autant que venant du monde des 6 mégapixels, 24 mégapixels donnent une tout autre efficacité au reducteur de bruit du logiciel dont il ne faut pas dire le nom parce que ca va bien, leur monopole est assez établi comme ça.
Troisième prévisible surprise : j'avais un 12 mm qui donnait 18 mm sur le RD1-. L'une de mes optiques préférés. Sans surprise, sur un capteur plein format c'est… Grotesque !
J'avais aussi un 35 que je n'ai jamais utilisé et qui gonfle les pectoraux d'orgueil maintenant qu'il sait qu'il va remplacer le 25 mm qui était le standard et, bref, la valse des focales.
Ce qui est amusant c'est que mon 25 sur le R-D-1 était très précisément cadrable avec le champ brut du viseur. Maintenant je ne sais si je le remplace par un 24 ou un 21 quitte à renoncer à remplacer le 12 par un 15… Faut que je sorte dans la rue pour voir !
Quatrième difficulté : me séparer du -RD1-. Oui, non , peut être, pas si mal avec le 12mm, mais deux appareils en bandoulière est ce que ça ne fait pas un peu reporter-wanabee ?
Ah si ! Un dernier truc : j'ai toujours envié la base du télémètre plus large sur les M que sur les Epson/Voigtlander. Et là je dois dire que… Mmmmm, rien que ça ça en valait la peine.
Pour si ça sert…
Amicalement.