Jean D. a écrit :
Bonjour !
Bravo Raphaël, remets cette cuve "Rondinax" en service : tu ne regretteras pas !
Raphaël a écrit :
la pince qui s'accroche au film est décollée de la languette qui l'accroche à la spire. La Cyanolite n'a pas tenu, pour le moment c'est une agrafe qui la tient, mais je pense que ça rouillerait si j'utilisais de la chimie ! Si tu as une solution !
Non, je n'ai pas de solution... A l'origine, le ruban d'accrochage (en plastique souple et transparent, ce que tu nommes "languette") se termine par une boucle qui retient la pince ; ce ruban est donc refermé sur lui-même pour constituer cette boucle, et a probablement été soudé à chaud. Il faudrait trouver une colle compatible, ça doit exister. Pour l'instant tu peux sans hésiter utiliser une agrafe, vois comment elle évolue au contact des bains (qui ne sont pas très corrosifs, ça ne risque rien), surveille comment elle se comporte et remplace-la le cas échéant.
Deux recommandations :- Lorsque la cuve n'est pas utilisée, ne pas laisser en place le gros bouton moleté, afin de ne pas écraser en permanence le joint torique qui assure l'étanchéité de l'axe. D'ailleurs, toutes les pièces peuvent être entreposées dans la cuve elle-même entre deux usages, c'est très pratique !
- Très important - et non signalé dans la notice - : pour éviter le seul problème qui pourrait survenir lors du chargement du film, veiller à ceci :
- découper aux ciseaux l'extrémité de l'amorce (donc là où la pince va être accrochée) en léger arrondi, et entre deux perforations.
- avant de fermer le couvercle, tourner un peu le gros bouton moleté pour "résorber le mou" du ruban d'accrochage et s'assurer que l'amorce s'engage correctement dans la gouttière ; si elle a été correctement découpée, elle doit se "tuiler" (s'incurver légèrement) vers le haut (et non vers le bas) au niveau du rétrécissement progressif de la gouttière ; ainsi le film sera correctement guidé tout le long de la spire... en plein jour !
Fermer le couvercle et tourner doucement le gros bouton moleté : le film s'enroule peu à peu sur la spire. L'index lié à la gouttière "monte" progressivement, indiquant ainsi le bon enroulement ; une deuxième vérification est la rotation de l'axe guilloché qui pénètre dans la cartouche, s'il a été bien enfoncé.
En fin d'enroulement, tout à coup le gros bouton moleté "bloque" : il faut alors couper l'extrémité du film au moyen du sécateur (l'effort est assez dur).
Pour le développement, prévoir trois récipients de 200 cm3 chacun, un par bain (certains "petits pots de bébé" en verre font parfaitement l'affaire), qui peuvent être amenés ensemble à 20° au bain-marie dans une cuvette.
Surveiller la température en cours de développement, au moyen du thermomètre incorporé coudé (vraiment très ingénieux !).
La vidange de chaque bain est rapide par l'"entonnoir" du couvercle (qui sert également au remplissage) : après la première vidange, procéder à deux ou trois nouvelles inclinaisons car il reste du liquide qu'il est ainsi possible d'évacuer complètement.
Séchage du film : il est possible de conserver la spire attachée, elle sert de lest.
Rinçage de la cuve : elle est constituée de deux parties assemblées l'une contre l'autre par des vis, veiller à ne pas faire pénétrer d'eau dans l'interstice (mais ce ne serait pas grave).
Bon développement !
Signé : Jean D.
(vous l'aurez compris : un farouche adepte de la cuve "Rondinax" !
)
Merci pour cette explication !!
J'ai déjà sacrifié un film couleur périmé pour tester l'enroulement, il s'est moyennement passé la 1ere fois, mais au 2e essai, tout s'est bien déroulé !
Au prochain développement, je me lance avec cette cuve