jepp a écrit :
Je conçoit parfaitement qu'on ai fait à une époque de l'exposition une science exacte et du procédé photographique une technique complexe;
Ansel Adam nous l'a prouvé avec le zone système.
Personnellement mon retour a l'argentique, comme à mon avis beaucoup de mes semblable, est motivé par le côté « no-tech» et l'image aux caractéristiques légèrement aléatoire.
C'est une autre démarche qui s'accommode d'une méthode plus empirique de mesure.
Je reste néanmoins étonné de la qualité des résultats.
Tellement, même que me voilà changeant mes projets numériques.
Je partage complètement cette expérience, surtout en photo de rue.
Je me suis rendu compte que j'avais un taux de réussite bien meilleur en argentique qu'en numérique. En grande partie par l'obligation d'être en exposition manuelle ce qui évite de prendre la mesure sur n'importe quoi quand on shoot un peu à l'arrache. Il y a aussi le fait que le film pardonne mieux les imprécisions de mise au point.
Je viens d'acheter un M4-P pour en faire une machine de rue. C'est tellement plaisant d'avoir 0 électronique et 0 distraction dans le cadre. l'expérience est extrêmement directe et réelle.
Normalement, il suffit de mesurer la lumière une fois sur la paume de sa main pour bloquer l'exposition sur les tons chaire, puis d'ajuster éventuellement si on passe de l'ombre au soleil (+2 ou 3 stops).