La coma se voit facilement en zoomant sur les miniatures, surtout sur la photo prise avec le Lux 28.

Mais j’ai déjà commandé un tirage 45x60 de la dernière photo au SL2, légèrement recadrée en 4/3 (surtout troncage de la gauche)

Cordialement,
Stef.

Merci beaucoup Gégé et Robert
Cordialement,
Stef.

Bonsoir à toutes et à tous

D'abord pour Robert (sur un fil astro), mais surtout (!) parce que je l'envisageais depuis le début de l'été, je suis allé à la Station de Gresse en Vercors, au pied du Grand-Veymont (point culminant du Vercors) pour capter la Voie Lactée autour de la nouvelle lune (7 août).

J'ai testé pour la première fois dans cet exercice le M11-P avec le Voigtlander 15 ouvert à f/4 :

Leica M11-P Voigtlander 1:4/15 - Localiser

Pas mal, mais pose de 20s trop longue pour ce capteur de 60 MP, et de la coma à pleine ouverture. La prochaine fois, je fermerai un peu et réduirai le temps de pose autour de 15s.

J'ai aussi essayé le Lux 28 à pleine ouverture :

Leica M11-P Summilux-M 1:1.4/28 ASPH. - Localiser

Beaucoup trop de coma sur les étoiles brillantes sur les cotés de la photo. Dommage, car la composition est sympa et le temps de pose de 6s semble bon.
La prochaine fois, je fermerai un peu à f/2 en espérant réduire la coma sans trop monter le bruit.


Enfin, j'ai monté mon kit habituel pour cet exercice, à savoir le SL2 avec le Sigma 14 f/1.8 Art :

Leica SL2 14mm F1.8 DG HSM | Art 017 - Localiser

Résultat à priori bon. J'aime beaucoup la tente en bas de la photo, vers le milieu. Elle donne de la vie.

Cordialement,
Stef.

Merci beaucoup Bertrand.

On peut acquérir aussi une caméra astro non refroidie pour un tarif très modeste (surtout d’occasion) et la connecter sur l’objectif R avec les bonnes bagues, moyennant plus de bruit thermique à gérer. J’ai commencé comme ça avec une ASI224. Malgré ses 8 ans, elle reste excellente.

Cordialement,
Stef.

Bonjour Bertrand.
Je rebondis sur votre remarque car je fais beaucoup d’astrophoto (j’utilise en particulier 2 lunettes - 340 mm et 910 mm de focale - pour le ciel profond, et un télescope Cassegrain - 2m40 de focale - pour le planétaire).

Quand je veux faire de l’ultra grand-angle astronomique, j’utilise avec bonheur mon APO-Telyt-R 180 f/3,4. Il est en effet excellent pour cet exercice. Exemple sur la nébuleuse d’Orion, avec les 3 étoiles du Baudrier d’Orion (Alnitak, Alnilam, Mintaka), cet hiver :


Par contre, et ce sera pareil pour les galaxies, j’utilise avec une caméra astro refroidie (Zwo ASI533 MC Pro dans ce cas). En effet, il faudrait de nombreuses poses unitaires de 60s à 300s à empiler (76 x 300s ici) dans un logiciel spécialisé (SIRIL, open-source et gratuit), avec flats, darks et biais. Le capteur d’un M numérique risquerait de chauffer avec de telles poses (même en hiver) et génèrera donc du bruit thermique (différent du bruit numérique) et se dégradera plus vite. Il n’est pas fait pour ça.

Pour ces objets du ciel profond, il faut à minima un filtre IR-cut s’il n’y a pas de lune ni de pollution lumineuse. Sinon, il faut un filtre d’élimination de cette pollution (type L-pro) pour les galaxies, ou un filtre à bandes étroites Ha-O3 pour les nébuleuses avec un capteur CMOS couleur. Difficile (voire impossible) de les monter sur un E60 ou un montage filtre VII. Facile par contre entre la caméra astro et l’objectif.
Il faut aussi une bonne monture pouvant assumer des poses de plusieurs minutes.
Bref, ce n’est pas simple, et encore plus compliqué avec un M; par contre, l’objectif que vous comptez utiliser est largement à la hauteur des petites lunettes de 180-200 mm du commerce, même APO.

J’utilise mon M11 et mon SL2 en désactivant la réduction du bruit pour pose longue pour faire des paysages nocturnes avec la Voie-Lactée, sur un trépied standard, avec des grands-angles lumineux (respectivement Voigt M 15 f/3.5 et Sigma L 14 f/1.8 Art). Je limite mes poses à 24s pour eviter les filés d’étoiles (« règle du 500 » en argentique devenant « règle du 400 » pour moi en numérique petits pixels, soit v=400/focale). Je fais en général une dizaine de captures en obturateur électronique à distance pour éviter les vibrations, puis « assemble » les vues sur un logiciel spécialisé (Starry Landscape Stacker pour moi qui suis sous Mac OS, mais il y en a pléthore pour chaque système).

Voili voilou

Cordialement,
Stef.

Désolé; je n’avais pas vu votre réponse et gentil commentaire.
Merci beaucoup, donc

Cordialement,
Stef.

Je comprends que c’est de l’ironie

Personnellement, ce « truc en bakélite ou plastoc à manivelle où on ne peut développer qu'un film à la fois » me permet simplement de continuer à développer mes films. En effet, j’ai perdu la motricité fine de la main droite et je tremble beaucoup du bras droit depuis un AVC survenu en août 2021; la mise en spire manuelle dans le noir m’est devenue impossible.

Et pour en revenir au sujet, je compte bien essayer le monobain de Bergger, justement parce que je ne peux mettre qu’un seul film dans mon « truc en bakélite ou plastoc à manivelle », et y vois un potentiel gain de temps et de préparations.
Mais je continuerai aussi à développer classiquement rev+stop+fix.

Cordialement,
Stef.

P.S.: ah, au fait, j’utilise un MP, un RE et un R8 en argentique. Je présume qu’au moins le MP doit faire partie des « appareils photo argentiques les plus chers du monde »

Il est aussi très bien tropicalisé (comme tous les cailloux de la série « Sport » de Sigma, du reste), comme l’APO 90-280, ce que j’ai déjà bien testé en Islande l’été dernier et dans mon Vercors cet hiver

Ne nous mentons pas. L’APO 90-280 est superbe; le bokeh est sensiblement plus subtil, et il ouvre 2x plus. Mais il est plus court et n’accepte pas l’extender 1.4x, pour seulement 400 g de moins.
Quand j’ai acquis le « bazooka », le VE 100-400 et l’extender Leica n’existaient pas. Vu le prix, j’ai tenté, et franchement, je ne le regrette pas. Cette optique est vraiment un très bon coup, et permet des captures que l’APO 90-280 ne fera pas facilement car trop lointaines, même avec un crop sévère

Cordialement,
Stef.

Merci beaucoup Gégé.




Leica Beaumarchais m’a fait une reprise de l’APO 90-280 pour acheter le M11-P. L’allonge limitée et les conditions m’ont incité, mais j’ai eu peur de regretter la qualité stratosphérique de ce caillou. Puis le « bazooka » m’a démontré qu’il est largement meilleur à 400, 500 et 600 mm

Cordialement,
Stef.

Merci beaucoup Robert.
La 11 est aussi celle que je préfère, avec les 4, 6 et 8.
Par contre, je ne connaissais pas cette peinture de Jouve. Merci.

Cordialement,
Stef.

Bonjour à toutes et à tous

Pour une fois, je suis présent quand les champs en dessous de mon terrain sont fauchés. J'ai eu droit à un festival de rapaces, buses variables et milans noirs qui profitent des proie faciles dans les herbes coupées.

J'ai eu beaucoup de déchet, mais j'ai pris quelques unes de mes plus belles photos de ces oiseaux qui m'ont toujours fasciné.

SL2 + "bazooka" 150-600.
Les meilleurs résultats en vol ont été obtenus avec la configuration {obturateur électronique + stabilisation ON + priorité aux zones claires + AFS (paradoxalement) + reconnaissance des personnes + rafale 6 fps + ouverture maxi + vitesse > 1/1600s + compensation +1 à +1 2/3}. Le mode "AF Poursuite" ne fonctionne pas bien avec moi et le taux de déchet est > 70% en AFC.

1) Cercles lointains (1 buse et 2 milans) :

Leica SL2 150-600mm F5-6.3 DG DN OS | Sports 021

2) Idem :

Leica SL2 150-600mm F5-6.3 DG DN OS | Sports 021

3) On se rapproche (milan noir) :

Leica SL2 150-600mm F5-6.3 DG DN OS | Sports 021

4) Freinage d'urgence (milan noir) :

Leica SL2 150-600mm F5-6.3 DG DN OS | Sports 021

5) Cible accrochée ! (milan noir) :

Leica SL2 150-600mm F5-6.3 DG DN OS | Sports 021

6) Ces oiseaux sont de magnifiques planeurs (milan noir) :

Leica SL2 150-600mm F5-6.3 DG DN OS | Sports 021

7) Idem :

Leica SL2 150-600mm F5-6.3 DG DN OS | Sports 021
(un peu étriqué et fortement croppé pour ré-équilibrer au mieux, mais la lumière sur la tête est superbe)

8) Passage rapide en palier (milan noir) :

Leica SL2 150-600mm F5-6.3 DG DN OS | Sports 021

9) Idem :

Leica SL2 150-600mm F5-6.3 DG DN OS | Sports 021

10) Buse variable en quasi "high key" :

Leica SL2 150-600mm F5-6.3 DG DN OS | Sports 021

11) Idem :

Leica SL2 150-600mm F5-6.3 DG DN OS | Sports 021

12) Rase motte (milan noir) :

Leica SL2 150-600mm F5-6.3 DG DN OS | Sports 021
C'est la configuration qui m'a causé le plus de problèmes et de déchet; l'AF avait souvent tendance à accrocher sur le feuillage du fond...

13) Bagare entre 2 milans :

Leica SL2 150-600mm F5-6.3 DG DN OS | Sports 021

14) Rassasié ! (buse variable) :

Leica SL2 150-600mm F5-6.3 DG DN OS | Sports 021


Qui a dit qu'un AF contraste ne convenait pas à ce genre de cible rapide
Content je suis . Il reste un champ à faucher; j'espère que je serai là.

Cordialement,
Stef.

Erreur
Correction du deuxième point :

2) les bobines stockées à température ambiante peuvent être poussées retenues par sécurité (ex: Portra 160 surexposée à ISO 100 ou ISO 80, HP5+ à ISO 320 ou ISO 200, etc.)

Avec mes excuses.
Cordialement,
Stef.

Très beau reportage, que j’avais loupé.
Merci encore pour votre « preuve par l’image » qu’on peut joliment utiliser des bobines périmées depuis plus de 10 ans quand elles sont congelées puis dégelées en douceur.

Cordialement,
Stef.

Merci beaucoup, Paradoxal et ylebok

Si je comprends bien les différentes réponses sur ce forum et sur LUF :

1) pas de problème attendu avec toutes les bobines stockées au frigo.

2) les bobines stockées à température ambiante peuvent être poussées par sécurité (ex: Portra 160 exposée à ISO 100 ou ISO 80, HP5+ à ISO 320 ou ISO 200, etc.)

3) les bobines périmées depuis plus de 5 ans doivent être sur-exposées d’un stop (ISO divisé par 2), même stockées au frigo.

4) je vois que les participants à ce fil stockent leurs bobines au congélateur à -18°C; je vais donc y transférer les miennes et les prochaines que j’achèterai (ma femme sera contente, je vais libérer un bac du frigo; mais elle râlera parce que j’en prendrai un au congel )

Cordialement,
Stef.

Merci beaucoup Joel